Président par intérim, le putschiste, Oleksandr Turchynov (Patrie - Timochenko), a demandé au ministère de la Justice l'interdiction du Parti Communiste d'Ukraine (KPU) "si leur collaboration avec les séparatistes était prouvée", déclare t-il lors d'une réunion du parlement.

"Tous les documents attestant la complicité des représentants du Parti communiste dans l'organisation d'actions terroristes et séparatistes seront examinés. Si des éléments de preuves sont trouvés par la cour il y aura une interdiction du Parti communiste en Ukraine" déclare ce putschiste.

Simonenko (KPU) dénonce les massacres commis par Kiev

Petro Simonenko, Premier secrétaire du KPU, a accusé hier au parlement, pendant près de trois minutes, les putschistes de Kiev qui commettent des massacres contre les 7 millions d'Est-ukrainiens et d'avoir fait assassiner et exécuter des civils pacifiques à la manifestation du 9 mai à Marioupol (20 morts). Ces affirmations justes ont déclenché la colère du Putschiste Turchynov qui a accusé le leader des communistes de mensonges et de diffusion de fausses informations.



Le SBU prépare l'interdiction du Parti Communiste

Le Président du SBU (ex-KGB) Valentin Nalyvaychenko a tenu une réunion extraordinaire au cours de laquelle il a donné des instructions aux bureaux régionaux du Service de sécurité : "Par n'importe quelle manière, y compris par la falsification de documents, il faut préparer l'interdiction du Parti communiste." C'est ce qu'a déclaré, début avril, le leader du Parti communiste d'Ukraine, Petro Simonenko.

Petro Simonenko a rappelé que les régimes fascistes ont commencé à affirmer leurs dictatures par l'interdiction des Partis communistes.

"Aujourd'hui, un tel régime tente de s'établir en Ukraine. La seule force politique majeure qui s'oppose à lui, est le Parti communiste. Ce n'est pas surprenant que le régime au pouvoir lutte contre les communistes en utilisant les armes de la terreur, de l'intimidation, de la menace, de la violence physique" conclut Petro Simonenko.