La mobilisation du KKE et de la KNE s'est déroulée à quelques mètres du lieu de cet événement antisoviétique, auquel les habitants n'ont pas participé.

"Ce rassemblement provocateur et honteux survient alors que le conflit en Ukraine s'intensifie, provoquant une escalade des tensions mondiales alors que l'impasse entre l'OTAN et la Russie prend des caractéristiques mondiales suite à l'utilisation par le régime de Zelensky d'armes à longue portée américaines et britanniques contre la Russie, incitant à réviser la doctrine nucléaire de Moscou et au lancement d'un nouveau missile balistique sur le territoire de l'ex-république soviétique", déclare le KKE dans un communiqué.

Les communistes grecs ont donné une réponse militante à la "tentative de falsification de l'histoire, à l'anticommunisme, ainsi qu'aux prétextes utilisés par les impérialistes pour massacrer les peuples dans les guerres impérialistes". La réponse historique apportée par le KKE et la KNE fut que "sous le socialisme, les peuples de Russie et d'Ukraine vivaient en paix, avec un haut niveau de développement du droit du travail, du droit à l'éducation, à la santé, à la culture, au sport, etc., car ils ont conquis leur propre pouvoir, renversant le capitalisme qui génère des guerres, de la pauvreté et des exodes".

Les communistes accusent les autorités municipales de vouloir "laver la responsabilité pénale de l'OTAN et de la junte ukrofasciste dans l'escalade de la guerre en Ukraine" et ceux qui assimilent les nazis à ceux qui les ont vaincus : l’Union soviétique et l’Armée rouge. Comme l’ont souligné les dirigeants du KKE, le Parti communiste combat non seulement les nazis, mais aussi ceux qui tentent de réécrire l’histoire et de justifier les crimes contre l’humanité.

Les forces de police ont tenté de disperser la manifestation en utilisant des gaz lacrymogènes et des grenades assourdissantes.

L'ambassade d'Ukraine a protesté contre l'interruption de l'action. La direction de la mission diplomatique a appelé les autorités grecques à enquêter et à traduire les auteurs en justice, soulignant l'inadmissibilité des violences contre les représentants diplomatiques. L'ambassade a condamné les actions des communistes comme une grave violation des normes internationales. Rien que ça.

Malgré les violences policières, les militants du KKE et de la KNE ont continué à manifester dans les rues de Mandra, appelant les Grecs à participer massivement au rassemblement du 26 novembre contre la visite du secrétaire général de l'OTAN, Mark Rutte à Athènes.