Pour imposer son projet de société libérale, le gouvernement Chirac-Villepin-Sarkozy, au service du MEDEF, privatise à tour de bras, casse les services publics, supprime des milliers d’emplois dans ces secteurs. Cette politique de gestion financière rend impuissant le service public pour répondre aux besoins modernes de la population.

C’est ainsi que partout les bureaux de postes sont privatisés, les classes ferment, les hôpitaux de proximité disparaissent, l’énergie est privatisée et les prix flambent.
CELA SUFFIT, IL FAUT ARRETER CE MASSACRE ET FAIRE AUTREMENT

La victoire du NON le 29 Mai 2005, la victoire contre le CPE, démontrent le refus de cette politique. Oui, il est possible d’arrêter cette casse en se mobilisant tous ensemble.

Mais refuser ne suffit pas Des besoins évoluent. D’autres se révèlent. Moderniser les services publics c’est satisfaire les besoins modernes des individus et des populations. Parce que nous sommes pour une société de droit et d’égal accès pour tous aux biens, services et équipements collectifs et sociaux, nous rejetons la couverture minimale des besoins, la conception de services publics pour les plus pauvres. Nous voulons des services publics pour construire la vie et non pour réduire les ravages extrêmes du système capitaliste.

Nous voulons dé-marchandiser les activités de service public
Libéralisation et privatisation visent à offrir de nouveaux espaces de mise en valeur au capital. Nous nous opposons fermement au « tout-marchandise » et « tout-profit » qui dégradent la qualité des services, aggravent les inégalités, sacrifient l’emploi, le social et l’environnement.
Energie, Transports, Santé, Education, Sécurité, Justice, mais aussi moyens modernes de communication, Logement, Crédit, Traitement des déchets, Culture sont des biens communs dont l’accès doit être assuré pour toutes et tous. Dans l’actualité se pose avec force, par exemple, l’exigence d’un service public de l’eau et du médicament.

Nous voulons démocratiser les entreprises et services publics
Aujourd’hui, le gouvernement décide de démanteler des services publics en faisant fi! des aspirations et des citoyens et de la satisfaction de leurs besoins. Il faut sortir de cet autoritarisme qui exclut les citoyens du droit d’être associés à la prise des décisions stratégiques et la gestion des entreprises et services publics. Cela implique une véritable appropriation sociale de ces entreprises en réformant leurs conseils d’administration pour y confier le pouvoir aux usagers, aux salariés, aux élus.

Nous voulons dégager des moyens nouveaux pour financer les services publics
Nous proposons la création d’un pôle public du financement et du crédit à partir de la Caisse des Dépôts et Consignations, les Caisses d’Epargne, les services financiers de la Poste afin de libérer les activités humaines de l’emprise des marchés financiers. Il en va également pour l’Europe et le monde avec une transformation du statut et du rôle de la Banque Centrale Européenne et de la Banque Mondiale.

Nous sommes profondément convaincus qu’il n’y aura pas de politique sociale progressiste sans des services publics dé-marchandisés.

Le PCF vous invite le 10 juin a participer partout en France aux différents rassemblements lancés par la Fédération nationale des collectifs de défense et de développement des services publics

Au-delà, c’est bien un des fondements de l’alternative qui doit se construire pour battre la droite durablement et réussir à gauche Le rassemblement antilibéral est donc appelé à affirmer dès maintenant son objectif de défaire les mesures de casse des entreprises et des services publics mises en œuvre par la droite. La gauche doit également formuler des engagements sur le développement et l’extension des services publics (eau, traitement des déchets, médicament, etc.).

Ces idées de reconquêtes, de modernisation, d’extension et de démocratisation traversent toute notre société. C’est pourquoi le PCF propose à toute la gauche d’en faire un des piliers fondamentaux d’une alternative antilibérale pour 2007. Cela passe par un programme qui rompt clairement avec la politique actuelle et avec le social libéralisme. Et pour que ce rassemblement s’affirme à l’occasion des présidentielles, le PCF met en débat une candidature issue de ses rangs et une campagne à multiples voix, à l’image de ce rassemblement à construire.


Tout le programme de la journée des services publics sur Marseille ici