La participation s'effondre en passant de 58,36 % à 26,67 %. Malgré ce très net recul, les électeurs qui ont donné un score sensiblement identique à celui sorti des urnes en juin dernier.

Jean-Noël Barrot (MoDem, majorité présidentielle) est arrivé en tête du scrutin avec 42,29 % des suffrages (34,88 % lors du 1er tour le 12 juin 2022).

Maïté Carrive-Bedouani (EELV-NUPES) arrive en seconde position avec 18,60 % des suffrages (22,66 % en juin). La NUPES est en recul de 4.06 points par rapport à juin, cela malgré l'absence de certaines candidatures écologistes diverses et l'absence de candidature à gauche autre que EELV. Il faut, à mon sens, voir deux effets :

1- La NUPES recule et les facteurs seront à analyser sous le prisme de la chute de la participation et sous le prisme de la profonde crise qui traverse cette coalition électorale. L'actualité politique au sein d'EELV, doublé par les tensions politiques entre les partis, n'aidant pas à mobiliser la base militante et l'électorat.

2- La NUPES recule, mais maintient sa capacité à se maintenir au second tour. Cependant, il est fort peu probable que la NUPES remporte ce second tour.

La candidate reconnait elle-même que "Fatigue, dégoût, perte de confiance dans les politiques = abstention aux élections".

Les autres candidatures sont éliminées du second tour.

Pascal Thévenot (LR) remporte 17,80 % des voix (14,57 % en juin), Laurence Trochu (Reconquête) remporte 11,07 % des voix (8,18 % pour ce parti en juin), Anne Jacqmin (RN) termine à 8,62 % (8,45 % pour le RN en juin) et Pascal Casimier-Perrier ferme le ban avec 1,63 % des suffrages (diss-MoDem).

À noter l'absence des candidatures écologistes variées (France Écologie : 4,63 %, Parti animaliste : 1,74 %), l'absence des patriotes (1,32 %), du Parti pirate (0,46 %) et de Lutte Ouvrière (0,57 %).