1- Pour moi, pas de socialiste, ni Montebourg, ni Lienemann, ni Hamon, ni Filoche

Il est hors de question de soutenir 2 anciens ministres, qui ont accompagné les politiques libérales de leur gouvernement.

Hors de question de soutenir Marie-Noëlle Lienemann qui était venue soutenir le candidat PS pour des élections municipales anticipées à Vénissieux, Lotfi Ben Khelifa, contre la maire communiste de la ville, Michèle Picard, le vendredi 24 janvier 2014.

Hors de question de soutenir Gérard Filoche. Il n'a jamais eu le courage de rompre avec le PS, et il n'aura pas le courage de se présenter contre le PS #unitay

Et naturellement aucun candidat issue des primaires de la "Belle Alliance Populaire". Ni même issue d'Europe Ecologie les Verts.

2- Mélenchon c'est fini, pas de revival de 2012

L'anticommunisme des militants du PG (qui inonde les pages facebook) a atteint des sommets de l'abject. Les positions politiques de Jean Luc Mélenchon (sa course en solitaire, sa position sur les travailleurs détachés ...) et son positionnement "anti-parti" (surtout anti-PCF) font qu'un revival du scénario de 2012 semble totalement compromis. C'est très dommage, mais la rupture est consommée, et dans la région Auvergne-Rhône-Alpes depuis 2014.

En 2002 je n'ai pas voté pour Chevenement, en 2017 je ne souhaite pas voter pour son sosie.

3- La nécessité d'une candidature communiste ou issue des luttes sociales

Dans tous les scénarii (pluriel de scénario) une candidature n'est pas envisagée sérieusement même si Pierre Laurent annonce sur France Info : "Le Parti communiste a vocation à avoir un candidat et d'ailleurs, il a les moyens de la faire (…) Le scénario que je privilégie, ce n'est pas une candidature communiste, il est celui de faire avancer une candidature commune", de la gauche du Parti socialiste.

Ni les socialistes, ni les verts, ni Mélenchon ne veulent de cette union à la gauche du Parti socialiste, du moins, les candidats proclamés n'envisagent pas d'autres candidats qu'eux mêmes. Toutes les stratégies, ou volonté, d'union sont vouées à l'échec. Il faut que le PCF arrête de courir derrière des chimères.

Une candidature communiste ou issue des luttes sociales c'est une option sérieuse pour représenter, dans cette élection de merde, ceux qui aspirent à une nouvelle société et qui veulent trouver un débouché politique aux luttes sociales. Aucun des candidats socialistes ne veut revenir sur les destructions sociales et économiques de plus de 40 années de libéralisme, Jean Luc Mélenchon, dans un élan populiste, reporte même l'abrogation de la loi travail à son élection, créer les conditions de la lutte sociale pour obtenir cette dernière n'est même pas envisagé ...

Notre programme n'est pas parfait (beaucoup de contradictions notamment sur le rôle de la BCE), notre parti n'est pas en grande forme, nous n'avons pas de grand tribun médiatique, mais nous avons le devoir d'y aller pour exprimer l'originalité du communisme, cette jeunesse du monde. Aucun candidat de "gôche" n'exprime ce besoin de faire autrement. L'Union de la "gôche" incarne une certaine tristesse de la politique et une routine qui lasse des millions d'électeurs. Je préfère avoir une campagne communiste, même à 2%, qu'avoir à subir les actions de ceux qui devraient appartenir au passé.

Bref, une candidature communiste ou issue des luttes sociales est une urgence. Le vieux monde politique (incarné par ces gens là) ne peut être la solution. En 2012, nous clamions "Place au peuple", soyons de ceux qui appliquent ces paroles. "Le PCF a les moyens d'avoir un candidat", prévient Pierre Laurent et bien qu'attendons nous ? GO !