Pour le groupe de la Gauche unitaire européenne à l'APCE, Petro Simonenko a informé ses collègues étrangers sur la situation dans l'Est de l'Ukraine, soulignant la nécessité de prendre des décisions éclairées pour mettre fin à un conflit politique. "Toute décision unilatérale ne peut être prise à la présente session de l'Assemblée, elle ne pourrait que conduire à l'escalade du conflit et à une augmentation du nombre de victimes en Ukraine".

"Toutes les déclarations venant des autorités ukrainiennes sur leurs volontés de paix sont fausses. Grâce au soutien des États-Unis, ils cherchent maintenant le soutien et la protection de l'Europe. Dans le même temps ils mènent des opérations militaires, causent des destructions massives de biens contre ceux qui ont protesté contre la politique de Kiev" souligne Petro Simonenko.

Il appelle la gauche européenne à informer les autres membres de l'APCE sur ce qui se passe dans le Donbass, leur faire comprendre que les décisions unilatérales sur ces événements tragiques sont contraires au bon sens et ne conduisent qu'à augmenter le nombre des vicitmes civiles.

L'Union Européenne doit cesser de soutenir les néonazis en Ukraine

"Les manifestations dans l'Est ont commencé lorsque les autorités ont retirer le statut de langue nationale au russe, la deuxième langue dans le pays, et lorsque ces derniers ont renoncé à la décentralisation du pouvoir pour permettre la tenue de référendums locaux. En Avril de l'année dernière, lorsque le mouvement de protestation (EuroMaïdan - ndlr) est arrivé au pouvoir, ils ont lancé contre les citoyens ukrainiens vivant dans le Donbass une opération militaire" rappelle Petro Simonenko.

"Ainsi ceux qui font couler le sang, qui ont pris le pouvoir dans un coup d'État en février, violent les normes et principes politiques de l'Europe." Petro Simonenko exige que l'Europe cesse de soutenir ce pouvoir, qui impose une idéologie pro-fasciste en Ukraine, et en Europe.

"Ils accusent délibérément le Parti communiste d'être responsable de la guerre civile" alors que la répression contre les membres du parti continue. "Il y a des prisonniers politiques appartenant au Parti communiste d'Ukraine. Les communistes sont arrêtés sans inculpation, ni jugement et pendant des mois ils les gardent en prison".