"Retraites : Des progrès pour l’égalité" annonce Pascale Crozon sur son site web. Cette analyse tentant de justifier sa position est cassée par les interventions des députés communistes et d'outre-mer, qui ont montré que cette réforme porte en elle un grave un recul social.

S’inscrivant dans une désespérante continuité avec toutes les mesures prises contre les retraites depuis vingt ans, avec Édouard Balladur, puis François Fillon et Nicolas Sarkozy, François Hollande vient d’accoler son nom à une « contre-réforme » de plus, à l’allongement des années de cotisation à 43 ans, à un report de l’accès au droit effectif à la retraite autour de 66 ans d’ici à 2035, à une baisse des pensions pour tous ceux qui ne pourront remplir, conséquence de l’augmentation des annuités, 
les conditions d’une pension à taux plein.

Le texte de loi va a l'encontre de enthousiasme de Pascale Crozon.

Il condamne dès maintenant les jeunes qui viennent d’entrer dans le monde du travail, à un avenir sombre d’une retraite retardée, dégradée et appauvrie. Mais dès 2014 ce sont leurs parents, les retraités d’aujourd’hui, qui seront ponctionnés par la fiscalisation et le report de la revalorisation des pensions au 1er octobre.

Quelques rares mesures présentées comme positives en matière de pénibilité, de temps partiel, de prise en compte du temps d’études sont loin, très loin de suffire pour qualifier cette réforme d’un quelconque « progrès social » dont les parlementaires « peuvent être fiers », comme l’a affirmé la ministre Marisol Touraine hier à l’Assemblée nationale. Rien sur la prise en compte des les trimestres d’interruption pour congé de maternité.

Au vu de ce qui a été voté, Pascale Crozon, a t-elle lu le projet de loi ?

Pour les municipales à Villeurbanne, il est pour moi impossible de soutenir ou de voter pour une liste ou figurait cette députée. Dans 10 jours les communistes de Villeurbanne choisiront leur stratégie pour les municipales, je voterai CONTRE une alliance avec le PS.