Avec les élections municipales anticipées à Istres, les dirigeants de Ouest Provence prennent partis et tentent d'influencer certains candidats, pourquoi?

Pour le président de Ouest Provence, Bernard Granié (PS, il y a là une bataille pour sa place a la tête de la première intercommunalité de France, en effet le retour de François Bernardini est vécu comme une lutte pour les "honores". Mais Ouest Provence depuis quelques années est vu comme une obscure institution tenu par des personnes aux services d'eux mêmes.
Pour Bernard Granié, les élections vont au delà d'une simple municipale, il y a pour lui un enjeu législatif, et notamment prendre le siège de Michel Vaxès député communiste.

Pour Yves Vidal, maire de Grans, tout doit être vu par rapport aux municipales anticipées du mois de juillet, qui a faillit voir la victoire de la liste Démocratie Gransoise, menée par Eric Cameler (PCF). En effet cette brèche ouverte aurait une défaite pour Ouest Provence et ses intêrets.
Pourquoi Ouest Provence a défendu un maire qui a chassé des enfants des écoles en envoyant la police? Pourquoi défendre un maire qui refuse un enfant handicapé dans une école communale?

Pour Pierre Carlin maire de Miramas (UMP, Ouest Provence et le PS local a toujours jouer pour empêcher le retour de Georges thorrand (ancien maire PCF), maire qui conserve un poids très important sur la ville et qui est vu comme une menace. Pour Miramas Ouest Provence est un outil qui roule contre les habitants (du fait d'une délégation massive de services municipaux)

Pour Port Saint Louis, la même analyse peut s'appliquer avec le poids fort de Jean Marc Charier (PCF) pour la reconquête de la ville.

Dans cette campagne, le leit motiv qui domine est la restructuration du SAN Ouest Provence, sa démocratisation et sa transparence. Ce qui n'est pas le cas aujourd'hui.