Pour tenter de résister aux troubles généralisés, les autorités bourgeoises n'hésitent pas à utiliser les méthodes de répression et de persécution de tous ceux qui élèvent la voix contre l'anarchie, la corruption et le banditisme politique qui règne dans le pays.

Une fois de plus, le gouvernement hypocrite a montré son vrai visage en utilisant des actions illégales contre nos camarades communistes, les membres du Komsomol et l'opposition à l'occasion de l'anniversaire de l'armée et de la marine soviétiques.

Ainsi, aujourd'hui, le tribunal de Novokuibyshevsk a arrêté le Premier secrétaire du comité du parti de la ville Mikhail Abdalkin pendant 5 jours et a infligé une amende de plusieurs milliers de roubles à un membre du Front de gauche, Grigory Oganezov. Rappelons que le 23 février, les communistes de Novokuibyshevsk ont ​​déposé des fleurs en l'honneur de l'anniversaire de l'Armée rouge.

Immédiatement après l'événement, 10 participants ont été arrêtés et conduits à la police, dont le chef des communistes de Novokuibyshevsk Mikhail Abdalkin et l'attaché de presse de la branche régionale du Front de gauche Grigory Oganezov. Mais après quelques heures, ils ont été libérés du service de police sans charge. Cependant, le 26 février, les participant.e.s à la pose de fleurs ont été convoqués à la police pour un interrogatoire et ils ont été condamnés.

À Penza, ils ont arrêté le chef de la faction du Parti communiste à la Douma de la ville, Alexander Smirnov, le Secrétaire du comité du parti du district de Lénine, Ruslan Bakhteev, le Deuxième secrétaire du comité régional du Komsomol de la Fédération de Russie Alexander Ermakov, le coordinateur du Front de gauche dans le district fédéral de la Volga Sergei Padalkin. Dans le même temps, les détentions se sont accompagnées d'une utilisation de la force physique et de la confiscation des téléphones. Malgré leur libération, ils risquent un procès et jusqu'à 15 jours d'emprisonnement.

Parallèlement à cela, à Saratov, Russie Unie (le parti de Vladimir Poutine) exerce une pression politique puissante contre le député communiste, blogueur bien connu dans le pays, Nikolai Bondarenko, lui imputant de fausses accusations de corruption.

A Oulianovsk, "Derzhimords" a tenté d'intimider le vice-président de l'Assemblée législative d'Oulianovsk, député de la faction du Parti communiste Airat Gibatdinov.

À Kazan, la police a bloqué le député de la faction du Parti communiste du Conseil d'État du Tatarstan, Artyom Prokofiev, afin d'empêcher sa conversation avec le journaliste.

Jusqu'à présent, les affaires visaient l'ancien gouverneur rouge de la région d'Irkoutsk, Andrei Levchenko, et Pavel Grudinin & le sovkhoze Lénine. Des affaires criminelles ont été fabriqué contre l'ancien député de la Douma d'État Vladimir Bessonov et l'ancien député de la Douma de la ville de Moscou Oleg Sheremetyev.

Andrei Grebennik de Chtchoukine a subi des pressions politiques après l'annonce de sa nomination préliminaire à la Douma d'État, et la persécution se poursuit contre le chef du Front de gauche, Sergueï Udaltsov, qui est sous le contrôle administratif des autorités.

Il est évident que les autorités ont peur d'une manifestation pacifique organisée par le Parti Communiste de la Fédération de Russie. Elles ont peur, car seul le Parti communiste offre à la société une image de l'avenir, une alternative au capitalisme qui règne en Russie.

Le Comité régional de Samara du Parti communiste de la Fédération de Russie s’oppose résolument à l’arbitraire flagrant et condamne avec force les actions des autorités. Contrairement aux normes du droit et de la moralité, la machine répressive des autorités vise à réprimer les actions pacifiques des communistes, des membres du Komsomol, des patriotes et de toute l'opposition. Piétinant la Constitution russe, les autorités violent sans précédent les droits de l'Homme et les libertés!

Nous exigeons la fin de cette anarchie et l'arrêt immédiate des actions dégoûtantes du régime au pouvoir, la fin de la persécution politique honteuse de nos camarades qui défendent les intérêts vitaux des travailleurs-travailleuses, de l'humanisme et de la justice sociale.