L'ancien Premier ministre conservateur Janez Jansa est arrivé en tête des législatives slovènes dimanche avec 24,96% des voix pour le Parti démocratique slovène (SDS) et 25 député.e.s (+4). Son allié de gouvernement, Nouvelle Slovénie - Parti chrétien populaire, recueille 7,13% des voix et 7 élu.e.s (+2). Les conservateurs ne devraient pas disposer de la majorité au parlement (32 sièges sur 90).

Les sociaux libéraux de la Liste de Marjan Šarec entrent au parlement avec 13 élu.e.s et 12,66% des suffrages. Le parti Les Sociaux-démocrates (SD) remporte 9,92% des voix et 10 élu.e.s (+4). Marjan Šarec, 40 ans, qui cite volontiers le président français Emmanuel Macron en exemple, a réaffirmé qu'il n'entendait pas nouer d'alliance avec Janez Jansa.

En net recul, le Parti du centre moderne (SMC, social-libéral) du Premier ministre sortant Miro Cerar ne recueille que 9,75% des voix et 10 député.e.s (-26). Le parti centriste d'Alenka Bratušek remporte 5,12% et 5 élu.e.s.

Le Parti démocrate des retraités slovènes s'effondre à 4,91% des voix et conserve 5 de ses 10 élu.e.s sortant.e.s.

Le parti d'extrême droite, Parti national slovène (SNS), fait son entrée au parlement avec 4,20% des voix et sera représenté par 4 député.e.s.

9,29% des voix pour la gauche slovène (Levica)

Avec 81.689 suffrages, la jeune formation de gauche (Levica) conduite par Luka Mesec, fusion de trois partis marxistes, anticapitalistes et éco-socialistes, s'impose à la 5ème place des élections et remporte 9 député.e.s.

En 2014, ces trois partis coalisé dans la Gauche Unie (Združena levica) réussissaient a entrer au parlement avec 5,95% des voix et 6 élu.e.s.

La campagne déroulée dans un contexte de grogne sociale et de revendications de hausses des salaires et des retraites après dix années d’austérité. Mais Jansa a réussi durant sa campagne à faire de l’immigration un thème central, avec l’appui de médias financés par des fonds hongrois.

La participation fut de 51,97%