Le PCF se joint aux mobilisations populaires qui se déroulent aujourd'hui partout au Mexique pour exiger le retour des 43 étudiants de l’École normale rurale d''Ayotzinapa enlevés le 26 septembre dans la ville d'Iguala et pour que la justice s'exerce contre tous les responsables de la répression qui a déjà fait au moins 6 morts dans cette ville. Ce crime commis à Iguala fait partie de la longue liste de disparitions et assassinats qui sont perpétrés contre des militants de la gauche, des journalistes et des défenseurs des Droits de l'Homme depuis trop longtemps.

Le choix de la date du 20 novembre pour manifester est un symbole ; c'est celle de l'anniversaire de la Révolution de 1910, moment fort dans l'histoire des luttes du peuple mexicain pour la démocratie et contre l'autoritarisme.

Les mobilisations qui ont lieu aujourd'hui sont l'expression de l'indignation de tout un peuple, de sa résistance contre les politiques répressives d'un régime qui agit en connivence avec le crime organisé et contre l'impunité qui règne au Mexique.

L'arrestation du maire d'Iguala qui a ordonné l'action contre les étudiants d'Ayotzinapa ne suffit pas. La lenteur avec laquelle la justice et les autorités politiques du pays ont agi met en évidence des complicités et le mépris avec lequel sont traitées les causes populaires. C'est aussi une démonstration du rejet d'un régime corrompu qui met en place des politiques qui approfondissent la pauvreté et les inégalités et qui livrent les richesses du pays aux transnationales.

Le PCF exprime sa solidarité avec les familles des 43 étudiants et avec tous ceux qui luttent au Mexique, comme les étudiants de l’École normale rurale d'Ayotzinapa, pour un Mexique démocratique, juste et indépendant.