Force est de constater les échecs croissants de l'école publique, de plus en plus d'illetrés, de plus en plus d 'échecs scolaires. Alors selon l'opinion publique tout vient des privilèges des professeurs, de leurs vacances... « tous fainéants » comme on l'entend si souvent dire.
On juge l'école et ses employés incapables, grèvistes, médiocres, autoritaires pour les enfants et « salauds » car ils donnent des devoirs à la maison!
Mon coup de gueule va vers ces parents, qui ne se rendent plus bien compte de plusieurs choses:
-Un professeur, c'est plusieurs années d'étude (3 ans au minimum après le BAC), un concours difficile, et des heures de cours qui sont doublées par des préparations et corrections à domicile, et oui! les cours ne se créent pas par enchantement.
-Un professeur qui donne des devoir à la maison, c'est normal, avec une réduction du temps d'enseignement des bases de la langue (français, math...) le prof n'a que se recour pour boucler un programme, eh oui si le programme n'est pas fini, ces même parents vont dire que le prof est un fainéant puisqu'il n'a pas fini le programme. Bref, plus le temps de travail et d'apprentissage des bases éducatives sera réduit au profit des « éveils » plus il y aura, hélas, des cours bâclés, donc des devoirs à la maison.
-Les professeurs ont des vacances, ils sont planqués, ils sont toujours en grèves...Il y a beaucoup de jalousie dans ces propos, et sa ce sont des reflexions basses, digne des paysans du XVIII eme siècle, et d'un esprit de clocher. Il y a en réalité dans ces propos de la méconnaissance du métier d'enseignant.
Entendre critiquer l'école publique c'est tout bonnement honteux! Il faut connaître les maux de l'école pour comprendre la situation.
Avec la démission des parents vis à vis l'éducation des enfants, les profs se retrouvent avec une double tache: celle d'instruire (ce pour quoi ils sont payés) et d'éduquer (ce qui normalement incombe aux parents) or, depuis plus de 30 ans les parents ne s'en occupe plus.
Accuser primairement les parents serait injuste, il faut tenir compte de plusieurs facteurs:
Les populations fragilisée par le libéralisme (immigrès, classe populaire...) n'ont pas la force est les moyens d'éduquer leurs enfants, car fragilisés par leurs situations sociales, ils sont en rupture de ban avec la société (repères), ils perdent les normes de la vie en société. Bref pour résoudre se problème il faut éradiquer la pauvreté (et non les pauvres comme tente de faire la droite), et intégrer ces populations. A l'exemple des banlieues on comprend mon premier point.
Le second facteurs, vient des "68ards", et de leurs espris « bobo » du refus de toute autorité, qui conduit a l'anbandon des valeurs de respect de l'autre, ainsi il est devenu courant de contester un prof parce que celui ci a fait preuve d'autorité avec un enfant. Ces parents irresponsables sont victimes des boulversements de mai 68, le PCF déjà a cette époque annoncait « de faux révolutionnaires à démasquer » en parlant de Daniel Kohn-Bendit ( il n'y juste qu'a regarder ce qu'il est devenu pour comprendre). Bref de mai 68 il faudrait retenir que les grèves des travailleurs et les accords de Grenelles, car ce fut véritablement bénéfique pour tous.
Pourquoi l'école privée attire les classes moyennes?
Encore plusieurs facteurs a voir: l'école privée dispose d'un enseignement mieux géré car plus libre des contraintes administratives que l'école publique, en effet le nombre de prof par élèves est plus grand que dans le public, ce qui permet un meilleur encadrement.
Les parents confient à l'enseignement privé leurs enfants car ils peuvent ainsi se décharger de leurs devoirs éducatifs, puisque le public ne peut pas le faire (pas assez de profs, pas assez d'agents d'éducation, et c'est pas sa fonction).
Les reformes de l'éducation, aussi bien initiées par la droite que par les socialistes ont causé un appauvrissement des connaissances, et un affaiblissement des études (simplifications, changement de méthode d'apprentissage, mauvaise formation des profs...), a l'exemple de la loi Fillon de 2005 combattue par les lycéens là ou l'école privé a toute liberté pour appliquer ses propres programmes. De plus là ou l'école publique connait un déficite d'investissement financier publique, le privé voit ses aides augmenter, et voit même une loi être crée pour elle obligeant les communes a financer l'école privé avec l'argent du contribuable, au détriment des écoles publiques. Depuis 30 ans l'école est soumise a la rentablitié croissante, elle doit devenir rentable, c'est pour cela que le libéralisme veut ouvrir le marché de l'éducation au privé.
Ne pas défendre l'école publique avec les arguments explicités plus haut, c'est grâve. C'est cautionner les politiques qui tuent l'école, là ou des siècles de luttes ont permis d'instruire des masses paysannes et ouvrières, de se libérer de l'étreinte religieuse au profit de la science et du progrès.
Ne pas défendre l'école publique c'est vouloir un retour au XVIII ème siècle, à illetrisme, à l'analphabétisme, au modèle aristocratique qui a justifié le servage, l'esclavage et la misère dans les campagnes.
Ne pas défendre l'école publique c'est renier le travail des « hussards noirs de la république » (les glorieux instituteurs de la IIIème République) qui ont arraché les masses laborieuses de l'étreinte des nobles, de l'Eglise, des patrons, des réactionnaires, du mépris, de l'humiliation et de l'exploitation. C'est renier des siècles de progrès scientifiques et sociaux, c'est renier le combat de Jules Ferry pour instruire tous les citoyens (égaux devant la loi et en droit) parce que l'éducation est un droit, c'est vouloir la mort des acquis sociaux, et de la République.
Sauver l'école publique c'est sauver la République!
proposition communiste pour l'école
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