La Rastriya Sabha, chambre haute du parlement népalais, comporte 59 sièges, dont 56 sont élus au scrutin indirect (et trois sièges seront désignés).

Le renouvellement de la chambre a lieu par tiers tous les deux ans. 2056 grands électeurs participent au scrutin, dont les 550 membres des sept assemblées provinciales ainsi que 1506 élus municipaux. Les voix des élus au niveau provincial valent quarante-huit points et celles des autres dix-huit points.

Le Parti Communiste Unifié du Népal (Maoïste) remporte ces élections et devient le premier parti au sein de la Rastriya Sabha avec 17 sièges (+2). Les maoïstes du Premier ministre Prachanda avait trois élus sortants et ils remportent cinq sièges.

Le Nepali Congress, allié des maoïstes, remporte la seconde place avec 16 sièges (+6). Le NC avait 4 élus sortants, il remporte 10 sièges.

Le grand perdant de ce scrutin est le Parti Communiste du Népal (Marxiste-Léniniste Unifié). Le principal parti politique et communiste du pays, perd son leadership au sénat avec 10 sièges. Le CPN-UML avait huit élus en jeu et il n'en conserve qu'un. Le mode de scrutin indirect reflétant les résultats des élections locales, où l'UML était seul contre tous.

Le Parti Communiste du Népal (Socialiste Unifié), allié des maoïstes, conserve ses huit sièges au sénat. Ses deux élus sortants sont réélus.

Le Parti Socialiste Populaire du Népal, allié des maoïstes, conserve ses trois sièges et son élu sortant est réélu.

Les autres formations politiques n'avaient pas de sièges renouvelables. Le Front populaire national (maoïste) conserve son siège, tout comme le Parti socialiste démocratique (centre-gauche).

Le Front socialiste (Samajbadi Morcha), qui rassemble le Parti Communiste Unifié du Népal (maoïste), le Parti Communiste du Népal (Socialiste Unifié) et le Parti Socialiste Populaire du Népal, dispose de 28 sièges au sénat. Une position qui renforce l'autorité de Prachanda face à son allié du Nepali Congress et son rival du CPN-UML.