À travers les réseaux sociaux, les parlementaires des partis de gauche (ici dune députée du PCdoB) se sont rendus sur les lieux, demandant la présence de de tous le monde pour contenir l’invasion.

URGENTE!!!!
Embaixada da Venezuela em Brasília é invadida num ato hostil àquele país. Um atentado à soberania e à democracia!

— Jandira Feghali (@jandira_feghali) 13 novembre 2019

"L'ambassade du Venezuela est envahie à Brasilia pour un acte criminel préjudiciable à la souveraineté et à la démocratie. Nous exigeons des enquêtes et la responsabilité des coupables!"

Amanhecemos com essa notícia gravíssima. Pelo que fomos informados, ao menos 30 invasores ainda estariam no local. Claramente orquestrado para ocorrer durante a reunião do BRICs, em Brasília, q fechou acessos e dificultou a chegada de outroa funcionários e militantes à embaixada.

— Jandira Feghali (@jandira_feghali) 13 novembre 2019

Dans un autre document audio distribué par Whatsapp, Ana Prestes, collaboratrice du magazine Forum et qui se trouvait à l'ambassade, a déclaré que l'invasion avait été suivie de violences. "Il y des combats corporels à l'intérieur."

Selon les rapports, au moins 30 envahisseurs ont participé à l'action qui a lieu lors de la réunion des BRIC à Brasilia. En raison de l'événement, plusieurs accès à la ville sont fermés, ce qui complique l'accès des autres responsables et militant.e.s à l'ambassade.

Les envahisseurs seraient liés au putshciste Juan Guaidó, reconnu par le gouvernement brésilien comme président du Venezuela après s'être autoproclamé comme tel et avoir tenté un coup d'État.

Selon le député Paulo Pimenta (PT) «L'ambassade est assiégée par un groupe de Brésiliens et de Vénézuéliens, il y a des affrontements violents. Ils ont essayé de prendre cet espace par la force. L'impression est qu'une partie d'entre eux sont des mercenaires engagés. C'est une violation manifeste du droit international. Il est prouvé que le gouvernement brésilien a facilité l'invasion de l'ambassade du Venezuela.”

L'invasion de l'ambassade du Venezuela au Brésil répète ce qui s'est passé le 10 novembre en Bolivie, lorsque le territoire vénézuélien a également été envahi par des putschistes fascistes.