Les listes du “Panspoudastiki KS” (PKS) sont l'émanation du MAS (Front de lutte des étudiants), une structure syndicale organisée autour des jeunesses communistes (KNE). Le PKS conserve sa première place dans les universités avec 32,85% voix et 17.170 suffrages (-2462). Le scrutin est organisé dans 266 collèges universitaires, et 53.617 étudiants se sont rendus aux urnes (-4218).

Le PKS devance très largement les listes de droite du DAP pour la troisième année consécutive.

2024 : 32,85% (1ᵉʳ)
2023 : 35,04% (1ᵉʳ)
2022 : 33,43% (1ᵉʳ)
2019 : 23,29% (2d)
2018 : 21,43% (2d)
2016 : 20,46% (2d)
2015 : 19,96% (2d)

Les listes du DAP (affilié à la Nouvelle Démocratie / droite) restent à la seconde place avec 25,23% des voix.
Les listes conduites par les sociaux-démocrates du PASP (affilié au PASOK) reprennent la 3ᵉ place avec 10,50% des voix.
Les listes de EAAK (gauche radicale, MeRA25, LAE) recueillent 7,53% des voix.
Les listes de l'ATTAK (ANTARSYA, extrême gauche) remportent 4,68% des voix.
Les listes du Réseau (Nouvelle gauche, scission du Bloko de Syriza) remportent 1,02% des voix.
Les autres listes recueillent 15,06% des voix.

Plusieurs scrutins sont entachés de fraudes électorales, notamment dans plusieurs unités de l'Université d'Athènes et de l'Université de Crète.

Lors des élections étudiantes, outre la faction gouvernementale (DAP), les factions des partis qui soutiennent les politiques capitalistes et de l'Union européenne ont été vaincues. La faction SYRIZA a littéralement disparu, et n'a pas réussi à avoir un seul candidat dans tout le pays, tandis que les étudiants ont tourné le dos aux factions des partis qui soutiennent le gouvernement et la politique européenne, comme les factions du PASOK et la Nouvelle Gauche.

"Les luttes étudiantes, l'effort de reconstruction du mouvement étudiant, dirigé par Panspoudastiki KS, trouve une continuité à travers le renforcement décisif du KKE aux élections européennes. De sorte que le gouvernement, la politique européenne et les autres partis qui les soutiennent seront à nouveau giflés. Il faut renforcer l’opposition militante et populaire, aussi bien là où les décisions antipopulaires sont prises – au Parlement européen – que là où elles sont renversées, dans les rues de la lutte" explique le Secrétaire du CS de la KNE, Thodoris Kotsantis.