De nouvelles personnes liées aux CDR (Comités de Défense de la République) ont été arrêtées le 23 septembre dans divers endroits du Vallès occidental, Vallès oriental et dans la région d'Osona. Ils sont accusées de terrorisme. Avec ces arrestations, l'État intensifie la répression du mouvement souverainiste quelques jours après l'anniversaire du 1er octobre 2017 et quelques jours avant le verdict du jugement des prisonniers politiques catalans.

Le ministère public a indiqué dans une note qu'avec "certitude" il avait déjoué une tentative d'attentat de la part de personnes à l'automne 2017. Le ministère public a expliqué dans la déclaration qu'il a mené une "action de neutralisation d'un groupe terroriste de nature sécessionniste catalane" et avec ces arrestations, il avait pour but de "faire avorter" des "projets terroristes aux fins sécessionnistes" qui auraient pu causer "des dommages irréparables en raison de l’avancée des préparatifs ", selon Europa Press.

L’opération a été commandée par le juge Manuel García-Castellón, juge n°6 de la Cour nationale, et a touché les municipalités de Vallescan de Mollet et Cerdanyola del Vallès, de Santa Perpètua de Mogoda et de Sant Fost de Campsentelles, à Sant Pere de Torelló et Gurb, à Osona.

En plus des arrestations, dix registres ont été confisqués dans la province de Barcelone, dans les municipalités de Barcelone, Sabadell et Santa Perpètua de Mogoda, où des documents et du matériel informatique a été confisqués, ainsi que des substances considérées comme permettant la fabrication des explosifs, cette saisie doit encore être analysée par des spécialistes.

Tota la nostra solidaritat amb les persones detingudes durant una nova operació repressiva de l'Estat espanyol. Prou muntatges policials, prou criminalització de la dissidència👊🏽 pic.twitter.com/hOM22AvCoj

— Joventut Comunista (@jcc_cat) 23 septembre 2019

📢 Aturem la repressió ‼️
❗De nou, fent servir muntatges policials i el fantasme del terrorisme per reprimir la dissidència.
✊ Tota la nostra solidaritat amb les persones detingudes. pic.twitter.com/dpf6yF0AAD

— Comunistes de Catalunya (@comunistes) 23 septembre 2019

Plusieurs organisations et partis politiques ont critiqué ces arrestations, estimant qu'il s'agit de montages policier visant à faire croire que l'indépendantisme pacifique est associé à un terrorisme inexistant. De même, plusieurs manifestations civiques de solidarité ont réagi rapidement aux actions de la police et ont été particulièrement importantes dans ces régions.

Les communistes de Catalogne et la jeunesse communiste de Catalogne ont également condamné les arrestations et participé aux actions de protestation.

Hace años que se está banalizando el concepto de terrorismo. Sinó no se explica cómo las actuaciones de la Audiencia Nacional de hoy tienen nada que ver con ello, más bien suenan a Dixan a Alsasua, a raperos encarcelados...Qué descrédito y qué rabia

— Mercedes #EnComú (@mvidal80) 23 septembre 2019

Note sur "Noticies", page d'information des Communistes de Catalogne