Un vaste processus de consultation a été mené sur les documents soumis à l'analyse du Comité central. 34.000 réunions préparatoires se sont tenues dans les organes de base du PCC et prêt de 750.000 personnes ont participé aux travaux préparatoires dans le but d'actualiser, de modifier et d'incorporer de nouvelles orientations à la Politique Économique et Sociale du PCC, de la Révolution et du Plan National de Développement jusqu'en 2030.

Le Comité central s'est penché sur les politiques concernant la production alimentaire, l'utilisation rationnelle des ressources, en particulier des énergies, sur l'offre de biens et services à la population, sur la revalorisation de la ruralité à Cuba, les préparatifs de la récolte sucrière 2023-2024, les directives pour faire face à la corruption, à la délinquance, aux illégalités, sur le programme éducatif visant à la prévention de la consommation de drogues, sur les mesures visant à remédier à la situation du système énergétique électrique, sur les opérations bancaires, la politique de logement, des soins...

Dans la cible du Parti communiste, la lutte contre le blocus étasunien et ses politiques subversives pour renverser la révolution.

Le Comité central a décidé de mener la bataille avec fermeté idéologique dans la lutte contre la colonisation culturelle, et contre l'activisme anti-cubain sur les réseaux sociaux. Un projet sur les mesures coercitives et leur impact sur la lutte idéologique du peuple cubain contribuera à faire comprendre à la population les effets réels du blocus économique injuste et criminel des États-Unis contre Cuba.

Le Comité central estime que les dommages causés par le blocus à la population, à l'économie et au développement du pays ne sont pas toujours expliqués de manière adéquate.

Le parti communiste mènera également une campagne pour contrer les attaques culturelles qui sévissent, depuis Miami, contre Cuba, contre la théorie marxiste et contre la pensée latino-américaine de la Révolution cubaine. Le travail du PCC se concentrera également sur les politiques publiques et la participation citoyenne fondées sur la légitimité du gouvernement local ; la socialisation politique des jeunes étudiants pour la construction socialiste et de la communication politique dans la société cubaine.

Le Premier secrétaire du PCC, Miguel Díaz-Canel, a souligné l'utilité des débats générés sur les problèmes fondamentaux du pays, "sans complaisance et avec une utilisation optimale du temps". Les séances de travail des 15 et 16 décembre ont mis en lumière les efforts de la nation qui ne sont pas encore devenus des solutions, les mesures qui n'ont pas porté leurs fruits et les prévisions qui ne se sont pas réalisées, a souligné le président.

Le chef de l'État explique que le mécontentement face aux objectifs non atteints "est un moteur qui fait bouger les énergies révolutionnaires, car il ébranle la honte". Il appelle à continuer les échanges directs avec la population, à "marcher aux côtés du peuple, en allant au cœur des quartiers", là où les gens n'ont pas perdu l'espoir d'atteindre la plénitude du socialisme qui se construit à Cuba.

En ce qui concerne l'économie, Díaz-Canel a reconnu que les mesures adoptées pour contenir l'inflation n'ont pas été efficaces et a assuré que pour faire face à ce problème et à d'autres problèmes macroéconomiques complexes, des actions sont en cours d'élaboration et seront mises en œuvre en 2024. Le Premier secrétaire du CC-PCC souligne "qu'aucune mesure ne résoudra à elle seule tous les problèmes. C'est une œuvre collective dans laquelle personne ne détient la vérité absolue."

Il explique que le pays "fonctionne dans un scénario d'économie de guerre, avec des décisions consensuelles, avec un travail collectif, avec passion et énergie, qui sera appelé à renverser la situation actuelle", qui doit être réalisé avec les nouvelles générations et leurs propres codes.