La nouvelle ligne politique du Parti communiste a été débattue par plus de 300 organisations de base de tout le pays et porte sur la « crise organique et structurelle » du capitalisme.

Le Secrétaire général du PCU, Juan Castillo, a estimé que "le chemin semble encore très long, mais qu'il faut combler les vides", assurer la "défense des secteurs les plus humbles, car ce sont eux qui reçoivent l'impact de la politique de droite du gouvernement". Il ajoute "qu'il existe une alternative, c'est le socialisme, et pour les communistes uruguayens, ce processus de socialisme s'appelle la démocratie avancée".

La déclaration politique du PCU précise : "L'impérialisme, forme concrète d'existence du capitalisme, a montré son incapacité à résoudre les problèmes de l'humanité : la crise économique s'aggrave, il y a des dangers de nouvelles crises financières, la crise environnementale, la faim, la pauvreté et les inégalités s'aggravent."

Enfin, la déclaration politique indique que les communistes uruguayens, avec modestie, mais avec beaucoup de conviction, se proposent de contribuer de toutes leurs forces à "résoudre en faveur du peuple" les "contradictions qui s'élèvent" dans le pays, en regardant vers l'avenir et vers les élections.

Le PCU a tenu son XXXIIᵉ Congrès du 27 au 29 avril avec la participation d'un millier de délégué.e.s. La ligne politique a été approuvée et le nouveau Comité central élu.

Juan Castillo a été le candidat le plus voté pour intégrer le Comité central, ce qui le place en bonne position pour être réélu Secrétaire général du Parti communiste. La secrétaire aux finances de la SUNCA (Sindicato Único Nacional de la Construcción y Anexos / affilié à la FSM) Laura Alberti et le sénateur Óscar Andrade ont reçu le plus de votes après Juan Castillo.

Le nouveau Comité central comptera 60 membres (contre 75 auparavant). Il est composé de 60 membres titulaires et 30 suppléants. Parmi les 60 titulaires, il y a 31 hommes et 29 femmes.

Il se réunira le weekend prochain pour élire sa direction nationale.