Chers et chères camarades,

Nous vous félicitons pour le 100e anniversaire du Congrès de Tours et de la fondation du Parti communiste français.

Les conditions difficiles que le monde, et même la France, ont traversées cette année, ont montré l'inhumanité du capitalisme et la ténacité (et l'humanité) des communistes.

Cette même ténacité était présente lorsque Jean Jaurès a dénoncé la guerre impérialiste, lorsque des camarades français comme Inessa Armand et Jeanne Labourbe se sont consacrés à la défense de la jeune république soviétique, et en effet, lorsque le parti a voté pour quitter la « vieille maison » de Blum et s'est affilié à l'Internationale communiste.

Cet esprit communiste était présent dans tous les combats historiques du PCF : en solidarité avec la République espagnole, la résistance au nazi-fascisme, les jours heureux, contre la guerre en Algérie, l'union populaire, et contre les traités néolibéraux de l'UE (de beaucoup plus).

L'Internationale, l'une des chansons françaises les plus connues, chante « le grand parti des travailleurs ». Sans ce principe de classe, la fondation du Parti communiste français n'aurait jamais eu lieu. Il est également intégré dans ses meilleurs moments. Votre 38e congrès et secrétaire national Fabien Roussel a souligné la pertinence continue de cette question.

Les bibliothèques de notre Parti comprennent des œuvres de nombreux communistes français : Thorez, Rochet, J Fréville, Marchais, Boccara et d'autres qui ont consacré leur vie à la fois à la plume et à l'action à la cause du socialisme et du Parti communiste.

J'ai eu le privilège de visiter le nord de la France et de nombreuses villes et villages qui ont été libérés des occupants allemands par les soldats néo-zélandais. J'ai vu les tunnels souterrains autour d'Arras où les forces armées ont planifié leur attaque contre les Allemands, et les rues d'endroits comme Le Quesnoy qui retracent l'amitié franco-kiwi forgée dans la lutte contre le fascisme.

Le centenaire intervient à un moment de discussion pour les communistes français alors que vous envisagez votre 39e congrès et la prochaine présidentielle. Je ne peux pas participer à vos affaires intérieures, mais je vous souhaite le meilleur et vous exprime notre confiance dans vos futurs combats et succès pour la démocratie, la paix, le progrès et le socialisme en France.

Félicitations pour cette grande réussite. Au nom de tous les communistes néo-zélandais, j'exprime notre optimisme et notre amitié pour votre prochain siècle. Que ce soit nous, nos enfants ou les cyborgs, célébrons le prochain centenaire sous le drapeau rouge du socialisme !

Dans la solidarité et la lutte partagée,

Katjo Buissink
Président du Parti communiste d’Aotearoa