Aujourd'hui, une fois de plus, le gouvernement massacre les Palestiniens et intensifie les attaques pour des raisons idéologiques, messianiques et à partir de la fausse illusion que le peuple palestinien peut être détruit et sa juste lutte éliminée. Tout cela, en essayant de renforcer sa cohésion interne et en renforçant la répression contre les protestations dans les rues israéliennes.

Cette guerre d’agression, la plus longue et la plus brutale de l’histoire de l’occupation, a prouvé sans équivoque l’échec de la prétention arrogante israélienne selon laquelle "ce qui ne peut être fait par la force, peut être fait par plus de force". La réalité exige de reconnaître qu’il n’y a pas d’échappatoire à une cessation complète de la guerre, à la fin de l’occupation et du blocus, et à la conclusion d’accords qui assureront une reconnaissance totale aux droits du peuple arabe palestinien, au premier rang desquels son droit à l’autodétermination.

Le gouvernement ment à la société israélienne lorsqu’il prétend mener la guerre pour la sécurité du peuple et pour le retour des otages, et il ment lorsqu’il affirme que les Palestiniens peuvent être simplement expulsés de leur patrie par le biais d’un transfert.

L’opposition évite de souligner le lien direct entre ce coup d'État légal, mené en Israël, et la guerre – et trahissent ainsi leur rôle. Le rôle de la véritable gauche est de présenter une alternative qui voit le lien indissociable entre la reconnaissance des droits du peuple palestinien et la lutte contre le coup d’État fasciste et antidémocratique en Israël.

La sécurité des citoyens israéliens – y compris la libération de leurs otages – fait partie intégrante de la sécurité de la région et de sa population.

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Le Front démocratique pour la paix et l'égalité (Hadash) et le Parti communiste israélien (Maki) appellent à participer aux manifestations organisées en Israël contre la guerre.

Manifestants contre le retour à la guerre d'extermination :

Tel Aviv : 19h00
Haïfa : 19h30
Beer-Sheva : 19h30
Jérusalem : 20h00