Si le candidat du parti au pouvoir, le Trinamool Congress (AITC) remporte l'élection avec 49,7% des voix, il perd 20,9 points par rapport à l'élection d'avril 2019 (70,6%) et cède du terrain aux communistes.

La candidate du Parti Communiste d'Inde (Marxiste), Saira Shah Halim, réussi l'incroyable score de 30,1% des voix. Un progression de +24,5 points par rapport à 2019 (5,61%). La communiste dépasse largement les nationalistes du BJP qui remportent 12,8% des voix (-7,9).

Saira participait a sa première élection, même si elle n'est pas une novice de la politique. " J'ai activement fait campagne contre le registre national des citoyens et la loi modifiant la loi sur la citoyenneté au Bengale et à Delhi. J'ai combattu pour les droits des minorités religieuses, sur la question de l'interdiction du hijab et sur les droits de la communauté LGBTQ+ . Les cadres locaux du CPI(M) ont proposé mon nom au parti parce que j'ai ma propre identité politique. Je vais de porte en porte et je parle aux électeurs. J'ai ma vision pour la circonscription" explique t-elle.

Le CPI(M) veut donner une nouvelle image à la population. A côté de ses vieux leaders comme Biman Bose et Surya Kanta Mishra, il fait monter de jeunes leaders étudiants comme Minakshi Mukherjee, Srijan Bhattacharya, Mayukh Biswas et Pratikur Rahaman.

Dans cette circonscription, le BJP s'effondre et perd sa seconde place au profit du Parti communiste, qui se réimplante dans ses anciens bastions du Bengale Occidental.

L'Indian Congress, qui soutenait le CPI(M) en 2019, remporte 5,1% des voix.

La participation était de 41% (-29).

Dans la circonscription nationale d'Asansol (Bengale occidental), le candidat du CPI(M) remporte 7,8% des voix (+0,72). Les nationalistes du BJP perdent la circonscription (30%) au profit de l'AITC (56%). L'Indian Congress remporte 1,4% des voix.