La Fédération syndicale mondiale, qui représente plus de 95 millions de travailleurs et de travailleuses dans 130 pays du monde, exprime son ferme soutien à la grève des ouvrières du secteur de l'habillement dans des dizaines d'usines dans tout le pays.

Les ouvrières du secteur du vêtement - textile - cuir travaillent dans des conditions misérables, produisant des milliards de produits exportés par an, pour un salaire de misère. Simultanément, des milliers de travailleurs et de travailleuses ont perdu la vie en raison de l’absence de mesures de protection de la santé et de sécurité les plus fondamentales.

Ceux qui produisent des tonnes de vêtements à la sueur et avec leur sang gagnent moins que le prix d'un de ces vêtements dans les vitrines des grandes marques des multinationales occidentales.

La FSM exprime sa solidarité avec les grévistes et leur juste revendication pour des salaires dignes, de conditions de travail décentes et sûres. Le mouvement syndical international à vocation de classe dénonce la répression féroce de la police anti-émeute, utilisant même des balles en caoutchouc, entraînant la mort d'une gréviste.

Les ouvrières du vêtement ne doivent pas se laisser berner par la maigre augmentation hypocrite annoncée hier par le gouvernement dans le but de mettre un terme au mouvement de grève.

La FSM se tient aux côtés des grévistes et appelle les ouvriers et les ouvrières du textile du Bangladesh à renforcer leur grève, leurs luttes et à les étendre à l’ensemble du secteur jusqu’à ce que leurs revendications soient pleinement satisfaites. La lutte contre l'exploitation barbare des monopoles étrangers, de la bourgeoisie locale et du gouvernement du Bangladesh dépend de la mobilisation de toute la classe ouvrière du Bangladesh.