Lors d'une rencontre avec la presse internationale, il a souligné que cette entité législative née et installée après une crise politique, économique et sociale intense qui a plongé le pays dans la violence, était garante de la paix nationale.

Il a expliqué que son président, Diosdado Cabello, présentera au pays le bilan du travail réalisé dans les prochains jours.

"Un cycle vertueux et nécessaire va se dessiner. Depuis le 1er mai 2017, soutenu par cette Constitution, j'ai convoqué le Pouvoir Constituant. Aujourd'hui, on peut dire que ça valait le coup, c'était utile et nécessaire, d'un fort impact pour l'histoire moderne de ce pays", a déclaré le chef de l'Etat.

Selon lui, cette entité lui a permis de prendre les rênes de la République, d'éviter une guerre civile et de consolider la paix entre 2017 et 2020.

"L'Assemblée constituante a répondu aux demandes de ce pays ces dernières années. L'Assemblée constituante a convoqué tous ces processus électoraux, a été la garante et la protectrice des processus électoraux pour élire les gouverneurs et pour laisser un pays en paix (…) aujourd'hui on peut dire qu'il valait la peine de convoquer le pouvoir constituant", a-t-il ajouté.

Parallèlement, il a proposé à la nouvelle Assemblée nationale (AN), qui sera installée le 6 janvier, la formation d'une grande table de dialogue avec tous les secteurs du pays.

Il a souligné que le Parlement doit fournir un mécanisme de dialogue qui en fasse l'épicentre du débat politique dans le pays avec tous les secteurs sociaux, politiques, commerciaux et religieux.

Il a assuré qu'après cinq ans, l'AN cesserait d'être un espace fermé et d'exclusion, pour devenir un espace ouvert.

"Maintenant que l'Assemblée reflète la composition de la société vénézuélienne, les bourgeois de ces cinq années n'ont jamais été le reflet de cela, mais des intérêts de petits groupes, de petites mafias politiques", a-t-il souligné.

En ce qui concerne les relations avec les États-Unis, il a déclaré que le Venezuela a toujours fait un grand effort pour maintenir de bonnes relations et que le nouveau Parlement sera également disposé à dialoguer sur la base du respect et de la souveraineté.

"Nous avons toujours fait tout notre possible, depuis le commandant Hugo Chávez, pour avoir les meilleures relations. Nous avons de bonnes relations avec les États-Unis en tant que pays, avec leur société, avec des secteurs importants de l'intelligentsia. Mais nous n'avons pas été en mesure d'avoir de bonnes relations respectueuses avec les gouvernements de ce pays", a-t-il déclaré.

Prensa latina