En 2011 les communistes perdaient la direction de l'état du Kérala au profit d'une alliance conduite par l'Indian Congress. Après des années de gestion catastrophique, de corruption, le gouvernement du Congress commençait a perdre pied. Des victoires électorales importantes (panchayats, municipales et universitaires...), ont permis aux communistes de reprendre le contrôle de cet état du sud de l'Inde peuplé de 33 millions de personnes.

La participation a mobilisé massivement les habitants de cet état, 77,35% des 26.019.284 électeurs inscrits se sont rendus aux urnes.

Le Left Democratic Front s'impose dans 10 districts sur 14

La victoire est écrasante, dans 10 des 14 districts de l'état, les candidats du Left democratic front s'imposent électoralement. Cette coalition parvient à conquérir 91 des 140 sièges en jeu.

Le LDF, avec 91 sièges, remporte 23 nouveaux sièges. Le CPIM dispose de 58 élus (+14), le CPI 19 (+6), le Janata Dal (Secular) 3 (-1), le Nationalist Congress Party 2 (=), les Indian Congress (Socialist) - Kerala Congress (B) - Revolutionary Socialist Party (Leninist) - Communist Marxist Party (Aravindakshan) remportent respectivement 1 élu. 5 autres élus du LDF n'appartiennent à aucun parti (+3). En 2011, le LDF recueillait 7,8 millions de voix (44,94%).

La coalition de l'Indian Congress (UDF) conserve 47 sièges perd 25 sièges. L'Indian congress dispose plus que de 23 élus (-16), l'Indian Union Muslim League 18 (-2) et le Kerala Congress (Jacob) 1 (-8). Les autres partis membres de l'UDF perdent leurs élus. En 2011, l'UDF recueillait 45,83% des voix (8 millions de suffrages).

Les nationalistes du BJP remportent un siège (celui de la circonscription de Nemom) au détriment du CPIM, grâce aux report des voix de l'INC.

Un candidat indépendant est aussi élu.

Le Trinamool Congress largement confirmé au Bengale Occidental

La Chief minister du Bengale occidental, Mamata Banerjee aura réussi a déjouer tous les pronostiques électoraux (44,9% des suffrages) et a renforcer son implantation dans cet état dirigé par les communistes de 1977 à 2011. Le TMC remporte 211 des 294 sièges de l'assemblée de l'état (+27).

Le Left Front avaient fait campagne pour le rétablissement de la démocratie, de la paix et de la tranquillité dans l'Etat face à la terreur et à l'intimidation. Pendant le processus électoral, de nombreux cadres de la gauche ont perdu la vie. Même dans la période post-scrutin et lors du dépouillement des violences et des attaques ont touchés les communistes. Ainsi le Left Front perd 30 élus et en conserve 32. Malgré ces résultats, le Left Front recueille 26,6% des voix (-13,23 points) et plus de 14 millions de suffrages.

Les alliés du Trinamool Congress, les nationalistes du BJP, recueillent 10,7% des voix (en net recul). Ils parviennent à remporter 6 élus (+3) grâce au transfert des voix entre le BJP et TMC.

L'Indian Congress (12,3%) continue sa progression avec 44 sièges gagnés (+3).

Plus d'élus communistes au Tamil Nadu

Cet état du sud de l'Inde peuplé de 72 millions de personnes, majoritairement Tamouls, le mouvement communiste recule. Dans l'Assemblée législative sortante (234 sièges) se trouvait 7 élus du Parti Communiste d'Inde, 10 du Parti Communiste d'Inde Marxiste (CPIM) et 1 du All India Foward Bloc (AIFC).

Après les élections et une campagne marquée par une forte corruption, les principaux partis, AIADMK et DMK, sortent vainqueur de ces élections.

Un élu communiste à Pondichéry

Dans l'ancienne colonie française de Pondichéry, un communiste a été élu dans la circonscription de Mahé. Le Docteur V.Ramachandran s'impose avec 36,32% des voix face à l'Indian Congress et entre (pour la première fois) dans l'Assemblée législative du territoire couvrant cette ville. Un candidat du CPI parvient à la seconde place dans la circonscription de Thattanchavady (18,24%).

Il n'y avait plus d'élus communistes depuis 2001.