L'affaire de la cravate à l'Assemblée nationale ? C'est du blabla inutile qui ne sert pas à gagner grand chose.

L'affaire du drapeau européen à l'Assemblée nationale ? Encore du blabla et surtout venant de quelqu'un qui à soutenu le traité de Maastricht je trouve ça fort de café.

Les sorties sur la Catalogne et le patriotisme/colonialisme (ce que certains appellent l'Universalisme) m'ont fait vomir. Cela montre que cet homme politique n'est pas un internationaliste.

L'affaire Raquel Garrido-Alexis Corbière et le HLM illégalement occupé ? Une histoire entre la ville de Paris et les militants de la FI qui seraient bien content de trouver un logement social tant il devient difficile de se loger.

L'affaire Raquel Garrido et ses impôts et cotisations non payées ? Une affaire qui regarde le fisc, sa profession et les militants de la FI qui doivent assumer la bêtise de cette personne et la déplorable sortie de Mélenchon pour défendre cette "avocate pauvre" (sic).

La France insoumise en géante gazeuse, une histoire qui regarde que ceux qui croient aux dieux, aux césars et aux tribuns et à l'illusion du populisme de gauche (coucou les post-modernes), cette soit-disant nouvelle forme de démocratie.

Par contre sur la sortie haineuse contre le mouvement social, je trouve que Jean-Luc Mélenchon aurait dut se taire. Ces propos venant d'une personne qui n'a jamais eu besoin de lutter pour son travail, qui est élu depuis 40 ans (sénateur, député européen, député ...), qui ne sait pas ce que ça veut dire de se batte pour ses droits, pour sa retraite (lui est assuré d'en avoir une, et une belle retraite), pour son salaire, bref qui ne sait pas ce qu'est être chômeurs, ouvriers, paysans ... devrait avoir la décence de se taire.

Je résumerai mon propos au message d'un syndicaliste de la CGT, Benjamin Amar :

Les mots de Jean Luc Melenchon sur Tf1 et sur son blog consistant à critiquer un mouvement social mal dirigé et imputant aux syndicats la responsabilité d'un prétendu échec de la mobilisation sociale pour mieux se valoriser (" Nous on a fait le boulot à la FI") sont scandaleux.

D'abord ces mots démoralisent les travailleurs alors que la lutte est en cours et que des secteurs ont remporté de belles victoires ( routiers, ports et docks hier, secteur pétrolier et chimique demain ). Et ils alimentent le moulin du patronat et du gouvernement qui répètent ad nauseam que la bataille sur les ordonnances est pliée.

Enfin ces mots dénotent une méconnaissance totale de ce que c est qu un mouvement social. Ça ne se décrète pas d'un claquement de doigt caporaliste. On peut et on doit tout organiser mais on ne peut en toute humilité rien prédire ou prévoir.

Surtout si on doit débattre entre nous en toute franchise des stratégies de mobilisations et de luttes entre militants, on ne le fait jamais au micro des médias dominants. Quand le patronat a les oreilles qui traînent on tient sa langue. Si on ne le fait pas on est un irresponsable.

"Quel est l'écueil de la révolution future ? Le même sur lequel s est brisée la révolution d'hier : la déplorable popularité de bourgeois déguisés en tribuns." ( Auguste Blanqui)