André Gérin, Député-Maire de Vénissieux (Rhône) vient de déclarer sa candidature au poste de Secrétaire National du Parti Communiste Français. Dans sa contribution pour le XXXIV° congrès du PCF il annonce la couleur, le ROUGE.

Sur "la politique suicidaire vis-à-vis du Parti socialiste":
"Mettons fin à une union exclusive, étriquée et désormais sans contenu de transformation avec un PS qui assume complètement l'abandon du combat pour le socialisme". Le PCF doit "être autonome, voler de ses propres ailes" et "ne pas s'enfermer dans une démarche qui a échoué en 1981-84, 1998-93 et 1997-2002, période de participations des communistes aux gouvernements de gauche , pour ne pas recommencer ce qui échoue et qui a fait tant de mal au monde du travail, à la France".

Sur le rôle du Parti Communiste
"Le XXXIVe Congrès doit dire clairement non à une dilution du PCF". "Une majorité de communistes s'est prononcée pour le maintien du PCF, lors de l'assemblée générale de décembre 2007. Cette majorité préfigure une unité nouvelle du parti". "Si la majorité des communistes veut garder le PCF, c'est pour décider d’un projet et d’une stratégie communistes." "Ce n’est pas l'équipe dirigeante qui a gagné presque 10 % aux dernières élections (locales), ce sont les militants, leurs candidats locaux, les élus sortants qui l’ont emporté".

Sur le Communisme
"Il y a les fondamentaux : l'exploitation de la force de travail – salaires, prix et profits –, les conflits de classe à l'échelle locale et à l'échelle mondiale, le « Capital » de Marx, qui n'a rien perdu de sa pertinence." "Depuis la chute de l'URSS, le monde a beaucoup changé ouvrant des perspectives nouvelles". "Affirmons, le front haut, qu'il est possible, dans un pays capitaliste développé comme la France, de présenter le communisme comme une perspective pour sortir de la gangrène planétaire d’un capitalisme cynique et sans pitié, de l'impérialisme de la finance".