[Résultats partiels] Le premier ministre avait convoqué ces élections le 28 septembre, arguant d’une "crise nationale" en raison des tensions autour de la Corée du Nord pour obtenir une révision de la constitution pacifique du pays et du déclin démographique de l’Archipel.

La participation n’a pas dépassé 53,6 %, le deuxième plus bas niveau depuis 1945. Et cette participation a profité aux gros partis du pays. 176 sièges étaient à pourvoir à la proportionnelle et 289 sur circonscriptions.

La coalition au pouvoir reconduit

Le Parti libéral-démocrate (PLD) du Premier ministre Shinzo Abe remporte les élections avec 284 député.e.s élu.e.s (-6). Son allié du Komeito remporte 29 sièges (-5). Le gouvernement disposera d'une majorité de 313 sièges à la Diète du japon.

L'opposition désunie et recul du JCP

Le Parti démocrate du japon a volé en éclat lors de cette campagne. L'aile droite du Parti démocrate a droite a rejoint le Parti de l’espoir (PDE) nouvellement créé par la gouverneure de Tokyo, la conservatrice Yuriko Koike. Sa gauche a lancé le Parti démocrate constitutionnel (PDC), derrière Yukio Edano, qui fut le porte-parole du gouvernement au moment de la catastrophe de mars 2011 – séisme, tsunami, désastre nucléaire de Fukushima.

Ainsi le Parti démocrate constitutionnel remporte 54 sièges (+34) et le Parti de l'Espoir 49 sièges.

Pour le Parti Communiste Japonais les résultats ne furent pas bon. Le JCP remporte 12 député.e.s contre 21 précédemment. Ainsi le JCP remporte 11 élu.e.s au scrutin proportionnel et 1 élu dans la circonscription d'Okinawa 1(Makoto Akamane).

Le Parti Nippon ishin no kai du gouverneur d'Osaka conserve 10 de ses 14 député.e.s.
Le Parti social-démocrate conserve un élu (-1)