Histoire du mouvement social et communisteLe 30 janvier 1933, Adolf Hitler était nommé chancelier du Reich, premier pas vers la dictature sanguinaire et la guerre qui allaient ravager l'Europe. Cette nomination fut permise par l'incendie du Reichstag dans la nuit du 27 au 28 février. Un incendie très commode pour les nationaux-socialistes (nazi), il permis l'élimination du Reichstag, des opposants communistes du KPD et à l'établissement de la dictature en Allemagne - article et traduction Nico Maury
Le 30 janvier 1933 Adolf Hitler est nommé chancelier par le président de la république de Weimar, Paul von Hindenburg. Aux yeux des dirigeants allemands, et de la bourgeoisie industrielle, Hitler et le NSDAP représentent le seul rempart contre le bolchévisme. Sauf que Hitler a besoin de renforcer sa position pour prendre la totalité des pouvoirs. Il lui faut un prétexte.
Dans la nuit du 27 au 28 février 1933 un incendie criminel détruit le palais du Reichstag à Berlin. Il est imputé à un jeune maçon hollandais anarchiste et/ou conseilliste, Marinus van der Lubbe, qui avoue avoir agi seul (et dont les actes seront dénoncé par le Parti Communiste). Reconnu coupable de cet acte et d'attentat contre la sûreté de l'État par la cour Suprême d'Empire, il est condamné à mort au procès de Leipzig le 23 décembre 1933. Le 28 février 1933, le gouvernement du Reich adopte une ordonnance d'urgence "pour la protection du peuple et de l'État", cette ordonnance est signée par le président du Reich Hindenburg, met fin aux droits fondamentaux reconnus par la constitution de Weimar et a "conjurer les actions des violences commises par les communistes, qui mettent en danger l'État".
Un prétexte pour instaurer la dictature
Hitler, justifiant un complot terroriste bolchevique, fait procéder à des perquisitions aux domiciles de communistes notoires et à des arrestations. Rien qu'à Berlin, 1500 membres du KPD ont été arrêtés. Parmi eux se trouvait presque toute la faction des député.e.s du Reichstag. Quelques jours plus tard, le 5 mars, se déroulent des élections législatives qui donnent la victoire, sans majorité parlementaire et électorale, au Parti National-Socialiste des Travailleurs Allemands (NSDAP). Les nazis avec 43,9 % des suffrages et 288 député.e.s représentent la première force électorale du pays. Cette situation se fait dans un contexte de tensions et de violences, marquée par la multiplication des intimidations et des agressions contre les adversaires politiques par les sections d'assaut (SA). Malgré ces violences, le SPD (18,3 %) et le KPD de Ernst Thälmann (12,3 %) parviennent conserver 201 député.e.s (120 pour le SPD et 81 pour les communistes). Par conséquent, celui-ci a été contraint de maintenir sa coalition avec le Parti national du peuple allemand pour contrôler la majorité au parlement. En outre, Hitler a besoin d'une majorité des deux tiers pour obtenir le vote de l'Acte générateur (une loi qui lui permettrait d'en promulguer d'autres sans consulter le Reichstag). Loi habilitante du 24 mars 1933 L'intention d'Hitler est d'éliminer le Reichstag et de passer outre la constitution. Pour ce faire, il faut changer les lois et passer par le Reichtag. Ainsi, les députés présents (les communistes et une partie des socialistes sont en prison, en exil, où en fuite), en présence de membres des SA et SS (armés et en uniforme) votent la loi d'habilitation des nazis. La majorité des 2/3 est atteinte avec les votes des député.e.s de droite et du centre. À la mort de Hindenburg en août 1934, Hitler devient le maître absolu du pays en réunissant les fonctions de président et de chancelier. C'est le début du IIIe Reich. L'Humanité s'indigne et sonne l'alarme sur le sort réservé aux communistes, victimes désignées de la «peste brune». Ci dessous les unes de l'Humanité de février et mars 1933. |
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