Ces dernières semaines, la classe ouvrière et sa jeunesse en France ont organisé une vague impressionnante de protestations et de grèves en réponse au projet de réforme des retraites proposé par le gouvernement.

La réforme poussée par le gouvernement français en utilisant tous les mécanismes légaux – qui vise à retarder l'âge de la retraite et à allonger le nombre d'années de cotisations nécessaires pour toucher 100 % de la retraite – est une attaque frontale contre la classe ouvrière française et sa jeunesse.

Cette réforme fait partie d'une offensive que les capitalistes – en France et dans le monde – mènent pour défendre leurs profits face à la crise chronique et incurable dans laquelle est plongé le capitalisme dans sa phase impérialiste.

C'est dans ce contexte que la Fédération Mondiale de la Jeunesse Démocratique tient à saluer les immenses manifestations en France, les quelque 3,5 millions de travailleurs en lutte unis et nos jeunes camarades français. Nous appelons particulièrement la jeunesse française à s'organiser et à lutter, car nous, les jeunes travailleurs, sommes l'un des secteurs les plus touchés par cette offensive. Notre génération vit dans sa chair que le faux rêve, que le capitalisme à son stade impérialiste nous promettait, est irréalisable. Loin d'être épanouis, nous avons été en crise toute une vie.

Nous voulons aussi dénoncer la répression contre les manifestations. L'appareil répressif de l'État français joue un rôle décisif pour sauvegarder les intérêts capitalistes, nous imposer leur domination et faire taire la lutte de la classe ouvrière et de sa jeunesse.

C'est pourquoi, en France comme dans le reste du monde, nous devons tenir tête à ceux qui tentent de rétablir leurs profits en nous foulant aux pieds.

Aujourd'hui, dans ce contexte de crise chronique et incurable du capitalisme, il ne suffit plus de résister à leurs attaques. Il est temps de s'organiser contre le capitalisme dans sa phase impérialiste et de construire un nouveau monde exempt d'exploitation et de toute forme d'oppression.