Comme toujours il y a les discours et les actes, les grandes déclarations et les messages plus directs !

Nous connaissions les circonvolutions et les évolutions du président sur le long terme, du discours du Bourget où il déclarait "vouloir faire la guerre à la finance" au plan de rigueur drastique que Jean-Marc Ayrault se prépare à nous annoncer .

En quelques heures seulement la position de François Hollande a évoluée:

A son départ François Hollande annonça que "la crise grecque a révélé une crise du système capitaliste", a regretté les "sacrifices" imposés au peuple grec.
Cependant, lors d'un entretien avec le premier ministre conservateur Samaras, le Président de la République a montré un autre visage, celui du promoteur des intérêts des grandes entreprises françaises.

Au détriment du peuple grec il s'est fait le VRP du CAC40, déclarant notamment, via le compte Twitter de l'Elysée que : "Je suis à Athènes pour mobiliser les entreprises françaises pour qu'elles investissent en Grèce ". Traduction : profitez de la crise pour vous étendre à faible coût, bénéficiez de la misère sociale pour vous enrichir !

Pire encore, le président de la république appelle les entreprises françaises à bénéficier du dépeçage des services publics grecs : "la Grèce a décide d'un programme de privatisation. Les entreprises françaises seront présentes, car elles ont l'expérience du service public". En étendant les parts de marché des entreprises françaises et profitant du terrible contexte économique et social, c'est l'impérialisme français que François Hollande promeut main dans la main avec la droite grecque.

Ce sont les lycées, les universités, les hôpitaux, les transports, qui seront en priorité touchés, rendant ainsi la vie encore plus difficile pour les fractions les plus populaires de la jeunesse grecque. .

Les jeunes communistes français quant à eux ne changent pas de ligne politique.

Depuis le début de la crise qui frappe le pays et toute l'Europe nous avons eut de cesse de dénoncer les plans de rigueurs, les mémorandums imposés par la Troïka qui rassemble Union européenne, FMI et Banque centrale de l'UE; Ces institutions agissent en faveur et au nom des bourgeoisies européennes.

Partout en Europe les mêmes logiques austéritaires sont à l'œuvre, les grecs se mobilisent, les français aussi. Dès aujourd'hui nous appelons à une large mobilisation, partout en France le 5 mars pour dénoncer les accords CFDT Medef qui précarisent les travailleurs et cassent un peu plus le code du travail..
La jeunesse de France est, et sera toujours solidaire avec les combats de la jeunesse grecque.

Aider la jeunesse grecque, c'est aussi résister aux attaques du patronat en France. Partout en Europe, face à l'offensive du Capital, lançons la contre-offensive, faisons vivre la solidarité internationale.