Le 11 mai dernier, François Hollande se rendait à Cuba pour un voyage officiel de 24h : une visite « historique » puisqu’il était le premier Président de la République à se rendre dans l’île depuis le triomphe de la révolution cubaine en 1959.

Cette visite a marqué une nouvelle étape du dégel entre La Havane et les puissances occidentales notamment suite à la reprise des relations diplomatiques entre Cuba et les États-Unis en décembre 2014.

François Hollande a même obtenu une rencontre de dernière minute avec Fidel Castro. Cette rencontre a indisposé la droite française ainsi que des cadres du PS. Pour Marisol Touraine la ministre des Affaires sociales et membre de la délégation française à Cuba, la révolution de 1959, les guérilleros et l’anti-impérialisme, c’est du passé au sein de la gauche et de la jeunesse : «Pour 98% des Français, Che Guevara c’est un tee-shirt.»

En effet, le progrès social n’est plus tellement d’actualité en France, et l’arrivée au pouvoir d’un président dit « de gauche » en mai 2012 n’a pas vraiment inversée la tendance. Le gouvernement poursuit sa politique d’austérité qui dégradent nos conditions de vie tandis que des milliards sont redistribués aux grandes entreprises sous forme de crédits d’impôts sans contreparties.

« Le changement c’est maintenant » reste donc un beau slogan imprimé sur un t-shirt de campagne de François Hollande.

Pendant ce temps-là, Cuba enregistre le taux de dépenses publiques en santé le plus élevé au monde (91,5%). Avec 67 médecins pour 10 000 habitants, le pays compte le plus grand nombre de personnel soignant par habitant contre seulement 34 pour la France (sources OMS, 2010).
Pendant ce temps-là, la part des dépenses d'éducation dans le produit intérieur brut (PIB) est de 12,8 % pour Cuba et 5,7 % pour la France (sources UNESCO)

En effet, alors que la France voit ses dépenses militaires s’élever à 63 milliards de dollars, Cuba maintient ses priorités : une politique au service de sa population malgré le blocus états-unien et l'impact négatif de la crise économique mondiale.

Nous, jeunes communistes réaffirmons notre soutien au peuple cubain qui a choisi le socialisme et la résistance à l'impérialisme étasunien.

Nous demandons à ce que François Hollande agisse avec détermination en faveur de la levée du blocus et pour la création de nouvelles coopérations entre nos deux pays.