Ces élections ont été déclenchées par plusieurs scandales du gouvernement conservateur de Kyriákos Mitsotákis (Nouvelle démocratie).

Les résultats ont donné la victoire aux conservateurs de la Nouvelle démocratie avec 40,79% des voix et 146 sièges (-12). ND ne disposera pas de majorité à la Vouli, d'autant plus que la prime majoritaire (50 sièges attribués au parti qui arrive en tête) a été supprimée.

Les sociaux-opportunistes de SYRIZA, dirigés par le traitre Alexis Tsipras, s'effondrent et tombent à 20,07% des voix et ne conservent que 71 sièges (-15). C'est à la sociale démocratie, incarnée par la coalition PASOK-KINAL que profite majoritairement cette chute. La sociale-démocratie remporte 11,46% des voix et 41 sièges (+19).

Le Parti Communiste de Grèce (KKE) progresse fortement. Les communistes remportent 7,23% des voix contre 5,3% en 2019. Le KKE recueille 425.646 voix, soit près de 40% de plus qu'en 2019, où il avait obtenu 299.621 voix.

En outre, le KKE apparaît comme une troisième force dans les régions d'Athènes, du Pirée, d'Attique occidentale, Kefallinia et Samos (meilleur score 16,52%). Le troisième aussi parmi les Grecs de l'étranger, avec 10,56% des suffrages. Le KKE passe ainsi de 15 députés à 26.

Le KKE remporte 2 sièges dans les régions d'Athènes-Nord, d'Athènes-Ouest et d'Athènes-Sud. Il gagne également des sièges dans les circonscriptions d'A' Athènes, A' Le Pirée, B' Le Pirée, A' Attique orientale, B' Attique occidentale, Aetoloakarnania, Achaia, Evia, Héraklion, A' Thessalonique, B' Thessalonique, Ioannina, Kozani , Larissa, Magnesia, Messinia, Trikala, Fthiotida, Chania.

La Solution grecque (EL), renaissance du parti d'extrême droite LAOS), remporte 4,45% des voix et 16 sièges (+6).

Aucune autre formation ne franchi le seuil électoral des 3% pour gagner des sièges. Ainsi, le Front de désobéissance réaliste européen (MeRA25) avec 2,60% des voix, perd ses 9 sièges.