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Nicolas Maury Militant PCF Istres






 



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Les rendez-vous communistes

600 000 personnes rassemblées ce week-end à La Courneuve. La grande foule, jeune et joyeuse, qui s’est engouffrée dans les allées de l’édition 2009 de la Fête de l’Humanité, a nourri un week-end marqu é par la volonté de débattre et de combattre la droite


Fête de l'Humanité: Une grande réussite avec plus de 600.000 personnes !
Dès vendredi en fin d’après-midi, il apparaissait clairement que la Fête de l’Huma 2009 serait une grande cuvée. Une foule joyeuse et juvénile se massait aux portes d’entrée, les navettes étaient vite débordées, beaucoup redécouvraient les charmes de la marche à pied pour arriver à temps au concert de Manu Chao.

Le chanteur rebelle n’était pas pour rien dans ce démarrage en trombe de la Fête, mais les badges, les conversations, les emportements des jeunes envahisseurs du parc de La Courneuve témoignaient d’une certitude : on a beau de pas être sérieux quand on a dix-sept ans, on ne vient pas écouter Manu Chao à la Fête de l’Huma sans être habité d’une certaine colère contre l’ordre établi. Le dimanche soir, les premiers comptes étaient éloquents : quelque six cent mille personnes, en hausse sensible par rapport aux dernières années, toutes pourtant couronnées de succès.

Fête de l'Humanité: Une grande réussite avec plus de 600.000 personnes !
Dans les stands des fédérations départementales du PCF, les militants font le même constat, éprouvent la même satisfaction : ils ont dû affréter plus de bus. L’ambiance est chaleureuse, les conversations animées. On parle le plus souvent politique. Les mêmes thèmes rebondissent de table en table, de groupe en groupe : la violence de la politique de la droite, les restructurations, les vagues de licenciements… « On a le sentiment de faire de la résistance, mais pas de se battre pour des avancées », constate une infirmière après avoir apposé sa signature sur la pétition contre la privatisation de La Poste devant le stand des communistes de Champigny, dans le Val-de-Marne.

La mobilisation contre le projet du gouvernement fut un des traits marquants de la Fête. Des urnes sont installées dans toutes les allées. On se presse pour signer. Ainsi est lancée la journée de votation du 3 octobre, que préparent dans toute la France élus de gauche, syndicats, associations de défense des services publics. Colère sociale, esprit de résistance, besoin d’unité pour empêcher les mauvais coups, la Fête de l’Huma avait la couleur des luttes, rouge comme le tee-shirt vedette porté par des milliers de visiteurs contre la grippe cApitaliste. Colère et solidarité avec les travailleurs en lutte, avec les Continental et notamment les six salariés condamnés, avec les ouvriers de Molex qui refusent la liquidation du site par un groupe américain. « Quand les patrons sont des sauvages, les salariés ne sont pas des anges » peut-on lire sur le fronton d’un stand. La Fête de l’Huma fut le carrefour et la caisse de résonance des conflits sociaux, exceptionnelle occasion de réfléchir ensemble, de tirer les leçons des expériences. Toute la matinée de dimanche, le colloque organisé à l’agora a rassemblé des centaines de salariés. La veille, le syndicaliste Élie Domota, qui préside le Liynnaj Kont Pwofitasyon (LKP) de Guadeloupe y reçut en accueil enthousiaste. Au forum social, les débats ont fait salle comble, notamment celui auquel participait Bernard Thibault.

Aucun journal autre que celui fondé par Jean Jaurès - dont on célébrait le 150e anniversaire de la naissance - n’a la capacité - ni sans doute la volonté - de rassembler des centaines de milliers de citoyens - et de faire se rencontrer et se confronter des responsables politiques d’opinions différentes - c’est vrai au sein des forces de gauche - mais aussi opposées. Il y avait ce week-end à La Courneuve Jean-Luc Mélenchon, le leader du Parti du gauche, allié du PCF au sein du Front de gauche., Martine Aubry, accompagnée de Claude Bartolone, qui rencontra Marie-George Buffet et Pierre Laurent. Mais la tâche est plus délicate quand il s’agit de débattre avec des représentants de la droite. Dimanche, en fin d’après-midi, un débat contradictoire avec la participation du ministre du Budget, Éric Woerth, a provoqué un bruyant tohu-bohu de la part d’une petite partie de l’assistance d’une agora archicomble. Le ministre UMP fut copieusement sifflé… La veille Frédéric Mitterrand qui visitait la Fête, entouré d’une foule de journalistes, avait été accueilli par des lazzis lancés par les mêmes.

Si ces incidents ont pu faire le miel de caméras, fête politique, fête du débat politique, l’édition 2009 de la Fête de l’Humanité aura battu tous les records d’affluence aux forums organisés le long des allées. On débat partout, à quelques dizaines au fond des stands, à plusieurs centaines, voire à plus de mille à l’agora. Une question domine : comment ouvrir une perspective à gauche pour donner du poids aux luttes sociales et à la résistance à la politique de Nicolas Sarkozy ? Cette perspective fait bigrement défaut aux militants. « Avant, on savait pour quel projet on se battait, le programme commun (1972 NDLR) avait des défauts, mais on savait quoi dire », s’inquiète un ouvrier tourneur de Moselle. La campagne des européennes avec la création du Front de gauche a redonné du tonus aux militants. Dans le stand de la Seine-Maritime, Jacky Hénin, réélu au Parlement européen, est chaudement applaudi quand il appelle à la mobilisation pour les prochaines élections régionales « avec un Front de gauche qu’il faut élargir ». Mais quelques dizaines de mètres plus loin dans la même allée, un élu régional de Lorraine souhaite la reconduction d’une liste commune avec le PS dès le premier tour. « Nous avons un bilan positif au sein de l’exécutif régional », plaide-t-il.

Une exigence d’unité a parcouru cette Fête, chacun est convaincu qu’il faut barrer la route à la droite dans les régions, dont 20 sur 22 sont détenues par des coalitions de gauche. Mais le débat porte sur les contours du rassemblement au premier tour du scrutin. Plusieurs rencontres publiques ont lieu, à l’agora entre tous les partis de gauche et des responsables syndicaux et associatifs, au stand du Parti de gauche entre les responsables des formations du Front de gauche. Les communistes, ont répété Marie-George Buffet et Pierre Laurent, veulent poursuivre et élargir le Front de gauche et proposent un vaste débat d’idées sur le projet, sous la forme d’ateliers sur les questions clés d’une politique de gauche. Pour cet échange, on ne saurait exclure aucune force à gauche. En novembre, le PCF tirera les conclusions de ce travail. Et quels que soient les contours du rassemblement au premier tour, toute la gauche fera front face à la droite au second tour, Et Marie-George Buffet de souhaiter que les conditions soient réalisées pour que les exécutifs régionaux soient composés d’élus de gauche dans toutes ses composantes. De son côté, Jean-Luc Mélenchon est favorable à un débat en atelier entre les seules composantes du Front de gauche puis à un éventuel accord avec le PS. Les discussions de l’automne seront déterminantes pour la stratégie électorale, mais chacun, du PCF au PG, est convaincu de la nécessaire pérennité de la politique de front de gauche.

Jean-Paul Piérot - L'humanité


Fête de l'Humanité: Une grande réussite avec plus de 600.000 personnes !


Fête de l'Humanité: Une grande réussite avec plus de 600.000 personnes !

Fête de l'Humanité: Une grande réussite avec plus de 600.000 personnes !

Fête de l'Humanité: Une grande réussite avec plus de 600.000 personnes !

Le discours de Patrick Le Hyaric« Nous sommes les combattants de la solidarité »
L’intégralité du discours prononcé par Patrick Le Hyaric


"Chers amis, quel bonheur…" ,Chers amis,

Chers camarades,

Quel bonheur, quel bonheur de se retrouver ici, si nombreux, pour faire humanité ensemble.

Oui l’humanité quel beau nom, porteur de lumière et d’espoir, porteur du projet de réalisation de soi et du projet d’un monde commun aux femmes et aux hommes. Un monde de partage et de justice. Un monde de solidarité et de générosité et de total respect. Il faut remonter très loin pour retrouver une participation si exceptionnelle à cette Fête, à ses concerts et à ses débats.

Nous sommes plus de 600 000.

Si le peuple de l’Humanité est venu ainsi en masse c’est parce que toutes et tous nous recherchons l’unité. Nous avons besoin de nous serrer les coudes. Nous sommes venus dire avec force que la vie ne peut pas continuer ainsi. Le pouvoir de droite et Sarkozy doivent bien tenir compte de ce qui se passe grâce à vous, dans cette Fête de l’Humanité. Il faut maintenant trouver un chemin pour changer radicalement de société et de monde. Cela nous oblige. Cela oblige à rechercher du neuf, à proposer un projet tout à fait nouveau.

Voilà le grand enjeu de l’heure. Voilà l’œuvre historique à laquelle nous devons nous atteler toutes et tous ensemble. Ici, on sort de l’air nauséabond de la petite combine politicienne, de la tricherie, de la trahison, des coups bas, de cette insupportable violence faite aux femmes et aux hommes. Ici, c’est l’air de la fraternité, de la solidarité. Celui de la diversité, de la richesse culturelle, des talents vrais, de la connaissance et des débats. Celui aussi de la tolérance, de l’écoute réciproque. De l’ouverture sur le monde et ses causes les plus nobles, parmi lesquelles celle de la paix et du désarmement, de l’éradication de la faim, de la misère, de l’analphabétisme et des pandémies alors que -terrible acte d’accusation de ce capitalisme sauvage- : toutes les cinq secondes un enfant meurt de faim dans le monde.

Pourtant, les moyens financiers, humains, scientifiques et technologiques existent. Seule, la volonté politique fait défaut. Il est bien là le scandale !

Ici c’est l’air de la paix avec cette exigence de voir la France se retirer du bourbier afghan et agir pour que l’argent des armes serve à améliorer la vie du peuple et à combattre la corruption et le trafic de la drogue. Notre pays n’a pas vocation à s’aligner sur les Etats-Unis. Sa réintégration dans le commandement intégré de l’OTAN par le militariste Sarkozy est une faute grave qui aura de lourdes conséquences. La voix de notre pays n’est forte que quand elle est libre ! L’air de la fête, c’est cette constante solidarité à l’égard du peuple martyr palestinien.

Les palestiniens ont droit à un Etat sans mur et sans mirador, avec Jérusalem-Est pour capitale ! Que s’applique enfin les résolutions de l’ONU dans cette partie du monde, terre de souffrances innommables ! Que tous les prisonniers politiques palestiniens soient libérés, Oui, liberté pour Marwan Barghouti ! Oui, liberté pour Salah Hamouri ! Qu’il soit libéré immédiatement et sans conditions, par les autorités israéliennes ! Liberté aussi pour Aung San Sue Kyi, la prix Nobel de la Paix, infatigable combattante de la démocratie.

Liberté et solidarité avec nos frères d’Afrique que la mascarade gabonaise vient nous rappeler, avec, partout la misère, le pillage des richesses naturelles par les grands groupes internationaux et des dynasties locales au comportement de sangsues. La France a honte, quand son Ministre des Affaires étrangères vient apporter sa caution à ce que produit de pire le capitalisme. Bien différent est l’air respiré ici dans cette Fête. Un air où le besoin de préservation de notre planète, l’ambition de développement humain durable, solidaire, celle, indissociable, de l’émancipation humaine, se sont exprimées avec force. Il est temps, grand temps de changer radicalement le système de production, de consommation, de distribution, de préserver les ressources naturelles et la biodiversité.

On ne peut pas laisser plus longtemps le capitalisme surexploiter l’homme et surexploiter la nature. Au contraire, les réponses aux urgences sociales et aux urgences écologiques ne font qu’unes. Ici flotte un air où l’on sent que la politique, la recherche de solutions d’intérêt général et de perspectives progressistes, est aux antipodes de l’affligeant spectacle médiatique dominant qu’offre bien trop souvent la politique.

Spectacle qui pousse tant de nos concitoyens à s’éloigner de ce qui devrait pourtant les concerner au premier chef : l’organisation de leur vie et de la société.

Eloignement, dont seuls profitent les puissants de ce monde.

Tout ce qui fait la spécificité de cette Fête avec la mobilisation des équipes du journal, le dévouement sans limites des militants, tout cela échappe durant trois jours aux valeurs des rapaces de la finance, celles qui broient tout et façonnent un monde de brutes : celle de l’argent-roi. C’est déjà, aux puissances financières et industrielles que se heurtait Jean Jaurès, le fondateur du journal l’Humanité, jusqu’à y laisser sa vie. Nous sommes fiers de poursuivre son œuvre, l’œuvre du défenseur inlassable des paysans et des ouvriers, le patriote et internationaliste, le militant laïc et pacifiste.

Aucun de ses combats n’a été vain. Son action inlassable pour rassembler, unir la gauche sur des bases claires a permis, dans notre pays, des avancées, des progrès pour le monde du travail et de la création.

C’est précisément cette spécificité qui était devenue insupportable aux maîtres de la finance, avides d’exploitations sans contraintes, ni retenues.

Et ils ont trouvé l’homme de la situation pour passer au karcher : acquis sociaux, démocratiques et culturels : il s’appelle M. Sarkozy !

Le monarque du Royaume de la haute finance. Ce petit « tenancier » de l’économie de « casino » qui s’est donné pour mission de modeler la France.

Que dis-je ? De déchiqueter la France des Lumières, de la Révolution Française, de 1936, de la Libération, de 1968. Entre lui et nous, c’est le jour et la nuit. Nous, nous sommes les combattants de la solidarité. Lui, c’est le soldat de la mise en concurrence, de la recherche du profit maximum pour les membres de sa caste. Lui, il prend de l’argent aux pauvres pour les donner aux riches. Nous, nous sommes les militants du pouvoir d’achat pour les familles populaires et pour l’augmentation du SMIC à 1600 euros.

Lui, c’est le fabricant de la précarité, de la destruction d’emplois, du démantèlement des services publics et de la protection sociale. Nous, nous sommes les militants de la sécurité du travail et de l’emploi, de la création de nouveaux métiers pour faire reculer la crise écologique. Nous, nous sommes les défenseurs inlassables des services publics, de la sécurité sociale et des retraites, parce que nous considérons que le travail et la formation sont des droits et nous considérons que l’air, l’eau, la santé, la retraite, le logement, l’énergie, les transports, la Poste, l’alimentation et même l’accès au crédit, sont des biens publics.

Ils ne peuvent donc être gérés pour faire de l’argent, mais au contraire pour répondre aux besoins humains et environnementaux. Dans ces conditions, ce n’est pas privatiser qu’il faut faire mais progresser vers une appropriation sociale, citoyenne et démocratique de ces biens.

C’est-à-dire qu’il faut plus de services publics d’un nouveau type. Dans le temps nous aurions dit de nouvelles nationalisations. ---------- Il n’y a donc rien de plus urgent, pour les partis et les élus de gauche, que de se mettre à la disposition de tous ces salariés, de toutes ces familles qui souffrent durement.

Rien de plus urgent, que de résister et d’arracher des résultats, d’obtenir l’interdiction des licenciements boursiers, une augmentation substantielle des salaires et l’arrêt des privatisations, à commencer par la Poste.

C’est tout le contraire de l’affligeant spectacle offert par le minable combat des égos, la recherche de combinaisons politiciennes et d’astuces pour contourner la question de ce qu’il faut faire pour que la vie, la politique, la France, l’Europe et le monde soient plus beaux, plus solidaires, plus justes.

Car enfin, avons-nous besoin de demander sa carte d’identité à ce M.Bayrou pour savoir si, par hasard, s’il est de gauche ? Il a commencé avec Giscard d’Estaing, s’en est pris à l’école publique, mène campagne pour l’Europe ultra-libérale.

Qui peut croire qu’il a un seul gène de gauche ? Nous ne sommes pas dupes ! Il caresse une partie de la gauche pour la convertir à la droite. Voilà la réalité !

Quand on est de gauche on se doit, non pas de se perdre dans cette mélasse politicienne, mais de combattre pied à pied le sarkozysme, au service de ces brigands de la haute finance.

Quand on est de gauche, on se porte au devant des travailleurs, des jeunes, des retraités, au devant du peuple pour élaborer avec lui ce projet nouveau de l’après capitalisme, cette « évolution révolutionnaire », qu’appelle ce XXIe siècle, comme le disaient Marx et Jaurès.

Oui, post-capitalisme pour signifier, d’une part, que le capitalisme, a démontré qu’il était incapable de donner du travail, un toit, les moyens de vivre, d’apprendre et de se soigner à toutes et à tous. D’autre part, pour marquer que les réponses ne sont écrites nulle part. Ni dans le passé, ni dans le présent, pas plus que dans un rêve, aussi généreux soit-il.

Elles sont à inventer ici et maintenant ! Toutes et tous ensemble ! Le monarque de l’Elysée, qui incarne ce capitalisme, dit maintenant vouloir le moraliser. Il avait promis qu’en travaillant plus, on gagnerait plus, qu’il n’y aurait pas d’impôt supplémentaire. Résultat : les chômeurs, les jeunes diplômés ou non, sans travail, les précaires n’ont jamais été si nombreux alors que l’on va désormais travailler le dimanche. Le Smic est bloqué et les fins de mois sont une hantise pour des millions de salariés et de retraités. Depuis les franchises médicales jusqu’au forfait hospitalier, à la taxe carbone, il ne cesse de pomper dans la poche de celles et ceux qui n’en ont déjà pas beaucoup.

Qu’il nous explique ce qu’il y a de moral quand des individus disposent chacun de plus d’un milliard d’euros dans le coffre d’un paradis fiscal ? Eux ce sont des sans domicile fiscaux. Par contre, maintenant de plus en plus de salariés deviennent eux des sans domicile fixe !

Où est la morale quand les conditions d’exploitation, la souffrance au travail poussent des salariés de grandes entreprises au suicide ou quand une famille, des enfants, à quelques encablures d’ici, sont expulsés manu militari de leur appartement, en pleine nuit, dorment dans les bois ou au bord du périphérique ?

Voilà les résultats de ce valet zélé du capital. C’est révoltant ! Pendant ce temps les plus riches reçoivent chacun, chaque année des chèques équivalents à 30 années de SMIC parce qu’ils sont bénéficiaires de son fameux bouclier fiscal. Ensemble, ne le lâchons pas. Réclamons un bouclier social.

Il aide les banques sans le moindre contrôle. Mais vous, vous n’avez pas accès au crédit. Résultat. Ces banquiers dégoulinent aujourd’hui de milliards et on nous fait croire qu’il n’y a pas d’argent pour les salaires, l’enseignement ou la modernisation des services publics.

Ensemble, ne le lâchons pas.

Unissons nous pour obtenir un pôle public des banques, des nationalisations des banques, pour obtenir un crédit utile pour l’emploi, les salaires, l’école, les hôpitaux, les artisans, les petites et moyennes entreprises.

Et clouons le bec à ces requins de la finance qui nagent sur leur tas d’or dans leur coffre fort, qui ne cessent de crier : notre cassette, notre cassette, nos bonus, nos stocks options, nos parachutes dorés, nos retraites chapeau !

Nous, nous leur disons : intérêt général, salaire, emploi, école, recherche.

C’est en faisant cela qu’on peut sortir de la crise.

L’hôte de l’Elysée, qui se déguise en petit policier, avait promis une ère de sécurité, n’hésitant pas à stigmatiser les jeunes et les étrangers de nos quartiers populaires, ce qui semble avoir beaucoup plu à une partie des électeurs du Front national.

Résultat : les atteintes aux personnes, les agressions sont en forte hausse. Mais, qu’on se rassure, le Chef de l’Etat et son fidèle Ministre de l’Intérieur, M. Hortefeux vont s’en occuper. D’ailleurs, quand on entend ça, c’est le signe irréfutable qu’une élection se profile.

Il avait promis un quinquennat écologique. Ceux qui avaient compris que l’heure était enfin venue de développer des transports en commun accessibles, confortables et sûrs, de développer le transport par fret ferroviaire, de construire de nouveaux bâtiments, de nouveaux moteurs, bref, de vivre autrement, ont été trompés.

Tous ceux là ont eu la très mauvaise surprise de voir apparaître un nouvel impôt.

On dit qu’il est vert, mais il a la couleur d’une vieille carte grise. Un impôt qui n’a pour seule justification que de faire payer par le peuple une partie de la taxe professionnelle dont seront exonérées les entreprises. Cette taxe qui permet notamment aux communes de faire face à leurs responsabilités à l’égard des populations.

Il est vrai que le Chef de l’Etat estime que des élus de proximité, il y en a beaucoup trop ! Alors il est en train de concocter un coup d’Etat pour fissurer les territoires et supprimer 100 000 conseillers municipaux. Plus de 20% des élus départementaux et régionaux devraient fusionner. Ne laissons pas faire !

Ne le laissons pas démanteler la protection sociale, et les retraites, augmenter le forfait hospitalier. L’Humanité l’a dit, nous ne voulons pas passer de « la carte vitale à la carte bleue ».

De l’argent pour la santé, on peut en trouver. Que les revenus de la finance cotisent au niveau des salaires, que l’industrie pharmaceutique apporte sa contribution, que cessent les allègements de cotisations consentis aux entreprises, qu’elles paient toutes leurs dettes, et la Sécurité sociale se portera beaucoup mieux !

M. le Président, nous ne vous lâcherons pas. Nous allons vous empêcher de privatiser la Poste. Il y aura la grève le 22 septembre, puis assurons le plus grand succès au référendum pour la Poste, le 3 octobre prochain.

Ne croyez pas que le peuple va longtemps se laisser faire face à ces injustices criantes, à ce massacre social que vous organisez. Le 7 octobre les salariés se mobiliseront pour les salaires et l’emploi, avec leurs syndicats.

Quinze jours plus tard, le 17 octobre, les droits des femmes seront dans la rue. Avec, en particulier, les graves menaces qui pèsent sur leurs droits spécifiques à la retraite.

Quant à l’enseignement, on y recherche les formes d’action les plus larges, rassembleuses pour mettre en échec les suppressions d’emplois et les régressions programmées.

Nous ne vous laisserons pas détruire à petit feu les paysans et les pêcheurs.

Le 7 octobre prochain, au niveau mondial et européen on agira pour que le social prenne le dessus sur l’ultra-libéral.

Il ne saurait être question, bien au contraire, de renier les engagements pris dans la campagne des élections européennes.

Ce qui est à l’ordre du jour, c’est de mobiliser sur tout le continent pour conquérir de nouveaux droits et ainsi réconcilier les peuples avec une construction européenne qui, jusqu’ici, les a tant déçus.

Et je peux vous dire que les députés du Front de gauche et tous les députés de la gauche unitaire européenne commenceront, mercredi prochain, par voter contre la reconduction de cet ultra-libéral Barroso à la présidence de la Commission européenne.

Chers amis et camarades,

Rester fidèle à l’œuvre de Jean Jaurès, c’est aussi, et peut être surtout, œuvrer sans relâche au rassemblement du monde du travail et de la culture, au rassemblement des forces sociales et des forces politiques de gauche et écologiste. Ce n’est pas au moment où Sarkozy élargit sa majorité sur sa droite et sur sa gauche qu’il faut diviser son propre camp en lorgnant sur une partie de la droite, rebaptisée centre.

La pluralité de la gauche devient une richesse quand elle vise à mieux prendre en compte les aspirations populaires. Elle est un obstacle quand elle les lamine.

Notre pays a besoin de confrontations honnêtes sur les réponses les plus efficaces aux difficultés que rencontre sa population.

Elle a besoin que ces confrontations bénéficient de l’apport des premiers intéressés, femmes, hommes, jeunes, organisations sociales qui veulent donner durablement un sens progressiste à la vie du plus grand nombre et au devenir de la société.

C’est ce qu’a indiqué avec force hier, mon amie Marie-George Buffet, en proposant de lancer, dés demain, un grand débat d’idées à gauche.

La gauche a en effet besoin d’innovations politiques qui rompent avec des pratiques et des conceptions dont bien des citoyens ne veulent plus.

Telle est l’ambition du Front de gauche et de ses trois composantes- Gauche unitaire, Parti Communiste et Parti de Gauche- qui s’est créé pour les élections européennes. Elle demeure.

Mais voyons bien que nous n’en sommes encore qu’au tout début, très loin du compte.

Mesurons bien lucidement l’ampleur, la qualité des efforts à accomplir pour que le rassemblement naissant, devienne populaire et majoritaire.

Le Front de gauche, n’a pas vocation à combattre une partie de la gauche.

Il a vocation à permettre la défaite de la droite en ressourçant la gauche, toute la gauche à des valeurs, des objectifs et des pratiques de nature à toujours faire prévaloir les dimensions humaines, l’intérêt général et celui de notre planète terre.

Pour les prochaines élections régionales, il s’agira d’empêcher la droite de faire main basse sur les régions, de l’empêcher d’avoir les coudées encore plus franches dans la mise en œuvre de sa politique nationale, qui fait déjà tant de dégâts. De l’empêcher aussi de détruire les collectivités locales dont elle estime qu’elles défendent trop les populations contre ses mauvais coups. D’empêcher enfin, d’ouvrir un boulevard à la réélection de Sarkozy en 2012.

Les électrices et les électeurs ne se mobiliseront pas spontanément. Beaucoup dépendra de la qualité, de la crédibilité et de la nouveauté de ce que la gauche, dans sa diversité, proposera pour résoudre les difficultés, étendre la démocratie.

De ce qu’elle fera pour que, dans tous les cas de figures, en prenant en compte les spécificités de chaque région, le rassemblement le plus large, le plus solide, le plus convaincant s’opère à gauche et avec les écologistes.

On peut compter sur nous pour impulser une telle dynamique novatrice.

Chers amis, chers camarades,

C’est cet esprit combatif, cet esprit de réflexion, d’élaboration, d’échange, qui anime les équipes de l’Humanité et de l’Humanité Dimanche.

C’est cet esprit qui nous conduit à préparer une nouvelle Humanité qui sortira le 13 octobre prochain, avec l’espoir d’être qu’il soit encore mieux votre journal.

Car le journal fondé par Jean Jaurès garde chevillé au cœur et au corps, l’espoir d’un monde meilleur.

Oui, nous n’avons que ce souci : faire vivre, avec vous, une nouvelle espérance et c’est possible.

Oui, nous faisons notre cette phrase de Saint-Just : « le bonheur est toujours une idée neuve ».

Et bien, amis, debout, debout, construisons ensemble ce bonheur.

Fête de l'Humanité: Une grande réussite avec plus de 600.000 personnes !
Ils ont fait la Fête

Jacky Hénin , Raymond Girardi, André Chassaigne, Élie Domota, Jean-Jacques Paris, Christian Hervy, Sylvie Mayer, Élie Hoarau, Claude Bartolone, Brigitte Gonthier-Maurin, Daniel Paul, Anne Hidalgo, Pierre Mansat, Ian Brossat, Jean-Yves Bournazel, Didier Guillot, Francine Blanche, Jean-François Gau, Henri Malberg, Bernard Sobel, Alain Lhostis, Michel Destot, Dominique Adenot, Jean-Paul Huchon, Gabriel Massou, Daniel Brunel, Gérard Noiriel, Hervé Bramy, Pierre Gosnat, Michel Piron, Fernando Rojas, Raoul Sangla, Jacqueline Fraysse, Pierre Musso, Jack Ralite, Paul Quilès, Jean-Claude Petit, Danièle Linhart, Hind Khoury, Christian Picquet, Jean-Vincent Placé, Francis Rol-Tanguy, Jean-Claude Mairal, Ignacio Ramonet, Henriette Zoughebi, François Jacquart, Philippe Marchand, Jean-Christophe Le Duigou, Frédéric Saint-Geours, François Pérol, Francis Wurtz, Nicole Borvo, Christian Favier, Jean-Louis Sagot-Duvauroux, Alberto Manguel, Philippe Meirieu, Jean-Pierre Dubois, Patrick Braouezec, Éliane Assassi, Denis Sieffert, Sylviane Agacinski, Didier Daeninckx,Didier Le Reste, Yanick Paternotte, Michelle Demessine, Alain Krivine, Alain Bocquet, Gilles Poux, Stéphane Haar, Maryse Dumas, Mgr Pascal Delannoy, Patrick Pelloux, Hélène Luc, Serge Lepeltier, Patrick Doutreligne, Serge Incerti-Formentini, Claude Huet, Ernestine Ronai, Francis Parny, Aurélie Trouvé, Catherine Peyge, Olivier Chapuis-Roux, Roland Muzeau, Jean Lassalle, Delphine Batho, Bernard Cassen, Helmut Scholz, Marie-Christine Vergiat, André Daguin, Alberto Manguel, Stéphane Tassel, Daniel Sanchez, Étienne Boisserie, Maxime Gremetz …

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Points de vue village du monde

Fernando Rojas, vice-ministre de la Culture de Cuba


« C’est une chance que cette Fête de l’Humanité coïncide avec le 50e anniversaire de la révolution cubaine. Nous avons apprécié de commémorer cet événement avec nos amis français et du monde entier présents ici. Les débats sont festifs mais je suis également agréablement surpris par le niveau des interpellations, des questionnements et des analyses concernant la réalité de l’Amérique latine et de Cuba. Mais également sur ce que nous pensons de Barack Obama et de nos différends. Aujourd’hui, il n’existe pas de garantie que l’impérialisme admette les changements en cours en Amérique latine. On le voit avec l’installation de bases militaires états-uniennes en Colombie et le coup d’État au Honduras. Il est essentiel d’en discuter. Et je suis heureux d’avoir pu le faire ici. »

Doek-Won Cho, membre du Parti démocratique du Travail (PDT), Corée du Sud.

« Nous sommes venus à la Fête en tant que progressistes. Notre parti n’a que dix ans. Échanger avec d’autres horizons politiques de gauche nous permet d’enrichir notre champ de solutions pour construire un autre monde, même si, chez nous, il est encore interdit d’être communiste. Notre soutien dans la population grandit et nous devenons une véritable force militante. Les Coréens subissent de plein fouet les crises successives et la libéralisation économique. Mais de grandes manifestations contre le pouvoir libéral, auxquelles nous participons activement, l’ébranlent depuis plusieurs années. Il est même possible que ce gouvernement ne finisse pas son mandat. Sinon, nous le ferons chuter lors des élections de 2012, grâce à une alliance à gauche se prépare. »

Maguéye Kassé, membre du secrétariat du Parti de l’indépendance et du travail (PIT) du Sénégal


« Alors que j’ai été invité à la Fête pour intervenir dans un débat sur l’Europe forteresse, trois autres camarades du PIT n’ont pas pu venir, le consulat de France ayant refusé de leur délivrer des visas. Les frontières se ferment de plus en plus. Mais tant que les pays d’Afrique resteront sous-développés, beaucoup tenteront l’aventure migratoire. Depuis quatre décennies d’aide au développement, les promesses n’ont été que des voeux pieux. Le développement doit partir de chez nous, à condition de combattre la mal-gouvernance. En mars 2009, les élections locales ont vu la victoire écrasante d’une alliance des partis de gauche, marxistes et progressistes, dont le PIT. Mais le président Wade se maintient au pouvoir par la corruption et une Constitution taillée sur mesure. »

Propos recueillis par Samuel Lehoux

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Une Fête mobilisée pour la libération de Salah Hamouri
Injustement condamné, le jeune Franco-Palestinien est dans les geôles israéliennes depuis quatre ans.


Salah Hamouri est dans toutes les allées de la Fête de l’Humanité. Ce jeune Franco-Palestinien de vingt-quatre ans est pourtant emprisonné dans la prison de Guilboa, au nord d’Israël, depuis quatre ans. Mais il était parmi nous cette fin de semaine. Grâce au poster de la une de l’Humanité appelant à sa libération, dans les allées, sur les bars ; grâce au portrait réalisé par Moustapha Boutadjine au stand du Parti algérien pour la démocratie et le socialisme (PADS) ; grâce aux pétitions, remplies par milliers ; grâce à sa mère Denise Hammouri, inlassable ambassadrice de la

libération de son fils qui, de débat en débat, fait connaître la cause de Salah.

C’est en 2005 que Salah Hamouri est arrêté. « On l’a accusé sans preuve d’avoir comploté contre une personnalité israélienne, Ovadia Yossef », explique Denise Hamouri, lors de la soirée d’inauguration du village du monde, vendredi, avec neuf femmes palestiniennes, ou le lendemain, lors de l’initiative quatre heures pour la paix « Salam Shalom » sur le stand de l’Association des élus communistes et républicains. Deux initiatives coorganisées par l’Association pour le

jumelage entre les camps de réfugiés palestiniens et les villes françaises (AJPF).

Salah est aussi accusé d’être membre de l’organisation de jeunes du Front populaire de libération de la Palestine (FPLP). Il a été condamné à sept ans de prison par un tribunal totalement illégal. Si la mobilisation internationale ne le fait pas sortir avant, il devra croupir jusqu’en 2011 dans les geôles israéliennes. Le peuple des débats en est convaincu, il y a deux poids deux mesures. « Quand Gilat Shalit a été enlevé, Nicolas Sarkozy a dit "Shalit est franco-israélien. C’est à la France qu’on s’en prend", s’emporte Denise Hamouri. Le président de la République ne m’a toujours pas reçue. »

Comme l’an dernier, Benjamin fait signer des

pétitions pour la libération de Salah devant le stand

des jeunes communistes du Nord. « Les gens le connaissent davantage que l’an dernier », se réjouit-il. Nationalement, les jeunes communistes font les comptes : « On sera à plus de mille cartes-pétitions ce soir. » Au stand du PCF de Montreuil, Safi est content : « Plus de 1 500 pétitions pour faire de Salah le citoyen d’honneur de la ville. » Demande avait été faite en conseil municipal à la mairie, Dominique Voynet (Verts), qui l’a refusée. « Dis à l’Huma de ressortir des affiches, car maintenant les gens le connaissent à Montreuil ! »

La mobilisation pour son fils, Denise Hamouri en est ravie. « Par rapport à l’année dernière, il est partout. Faire une grande fête ici quand il sera libéré, c’est dans ses projets », rit-elle. « Que faire pour aider Salah ? » l’interpelle un membre du comité franco-palestinien de Colombes, sur le stand du PCF de cette ville. « Une fois que je rendais visite à Salah, le directeur de la prison m’a dit : "On voit que vous faites bien votre travail… Votre fils reçoit beaucoup de courrier. On commence à être embêtés." Il faut lui écrire », conclut-elle. Son adresse ? Salah Hamouri, Doar Nah Guilboa, 10900 Beit Shean, Israël.

Gaël De Santis

Fête de l'Humanité: Une grande réussite avec plus de 600.000 personnes !
« Cher préfet, tu n’as qu’à faire ton travail ! »
Élie Domota a annoncé que le LKP allait de nouveau descendre dans la rue, pour faire appliquer les accords Bino.


Un héros. Le mot est peut-être un peu fort, emphatique sans doute. Mais il n’y en a pas d’autre. La venue samedi d’Élie Domota, son premier déplacement en métropole depuis le début de la crise sociale en Guadeloupe, a déplacé à l’agora une foule aussi enthousiaste que compacte. Une heure plutôt, au stand des Amis de l’Huma, les ouvriers de Continental citaient déjà le leader du Liyannaj Kont Pwofitasyon (LKP) : « Si ensemble nous luttons, ensemble nous gagnerons ! » À 18 h 30, en écho, Élie Domota, accompagné de syndicalistes de Nouvelle-Calédonie, a exprimé sa solidarité « avec tous les travailleurs français », et a annoncé de nouvelles mobilisations en Guadeloupe.

Au micro, une fois la marée d’applaudissements passée, le dirigeant du LKP s’est livré à une explication de texte tout en verve : « La profitation, c’est quand ceux qui ont le pouvoir en profitent goulûment, injustement. Quand un grand tabasse un plus faible, eh bien c’est de la profitation. » En Guadeloupe, résume Domota, « il y a les mêmes rapports de classes et de races que depuis quatre cents ans ». En quelques phrases, il raconte l’histoire de sa terre, « les anciens propriétaires d’esclaves indemnisés par l’État après 1848 », puis « le décret qui condamnait à mort les esclaves affranchis pris en train de vagabonder ». Les Noirs ont dû bosser, pour les békés. « Ainsi, la société a refondé l’ancien système d’exploitation sur de nouvelles bases. » Aujourd’hui, la discrimination est encore là, et l’absurdité de la politique française dans l’île fait toujours plus de dégâts. Un exemple ? « Depuis octobre 2005, l’AFPA n’est plus présente dans l’île ! »

Malgré la signature des accords Bino, Domota a affirmé que le gouvernement reste pour l’instant garant de la profitation. « L’État a signé des engagements, notamment sur les prix et l’essence. Il s’est engagé à faire un certain nombre de contrôles. Aujourd’hui, l’État ne tient pas ses engagements. Au contraire, il se met pour l’instant du côté des profitants. » Le syndicaliste guadeloupéen a donc affirmé que le LKP va se mobiliser pour faire appliquer la loi. « Nous allons créer des brigades LKP, pour contrôler les prix. Le préfet nous a dit que c’est illégal. Nous lui avons répondu : cher préfet, tu n’as qu’à faire ton travail ! » Le Liyannaj Kont Pwofitasyon n’a donc pas fini de faire parler de lui. « Dans les prochaines semaines, vous entendrez de nouveau le LKP dans les rues », a promis Élie Domota.

Mehdi Fikri

Fête de l'Humanité: Une grande réussite avec plus de 600.000 personnes !

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Nicolas Maury
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Perspective COMMUNISTE
Perspective communiste
Nicolas Maury
[Fr] Perspective communiste, blog francophone ayant pour vocation le partage d’informations nationales et internationales. De proposer des analyses marxistes de l’actualité et du débat d’idée. Ainsi que de parler de l’actualité du Parti Communiste Français et du Mouvement des Jeunes Communistes de France.

[Cat] Perspectiva comunista, bloc francòfon dedicat a compartir informació nacional i internacional. Oferir anàlisis marxistes d’actualitat i debat d’idees. A més de parlar de les notícies del Partit Comunista Francès i del Moviment de Joves Comunistes de França.

[Esp] Perspectiva comunista, blog francófono dedicado a compartir información nacional e internacional. Ofrecer análisis marxistas de los asuntos actuales y el debate de ideas. Además de hablar sobre las noticias del Partido Comunista Francés y el Movimiento de Jóvenes Comunistas de Francia.

[Eng] Communist perspective, French-speaking blog dedicated to sharing national and international informations. To offer Marxist analyzes of current affairs and the debate of ideas. As well as talking about the news of the French Communist Party and the Movement of Young Communists of France.

[All] Kommunistische Perspektive, französischsprachiger Blog zum Austausch nationaler und internationaler Informationen. Marxistische Analysen der aktuellen Angelegenheiten und der Debatte über Ideen anbieten. Sowie über die Nachrichten der Kommunistischen Partei Frankreichs und die Bewegung der jungen Kommunisten Frankreichs.

[RUS] Коммунистическая перспектива, франкоязычный блог, посвященный обмену национальной и международной информацией. Предложить марксистские анализы текущих дел и дебаты идей. А также говорить о новостях французской коммунистической партии и движения молодых коммунистов Франции.

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