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Le Parti socialiste espagnol (PSOE) a finalement décidé dimanche de laisser le conservateur Mariano Rajoy former un gouvernement. Objectif : mettre fin à la paralysie politique du pays et éviter des élections potentiellement dévastatrices pour les socialistes


En Espagne, le Parti socialiste (PSOE) donne son feu vert à la droite (PP) pour former un gouvernement
Ce qu'il s'est passé dimanche
A Madrid dimanche, étaient réunis les délégués du comité fédéral du Parti socialiste (PSOE). Deux options s'offraient à eux : soutenir, indirectement, le conservateur Mariano Rajoy ou ne pas le faire et provoquer de nouvelles élections. A une large majorité – 139 députés contre 96 – ils ont opté pour la première solution. Concrètement, ils ont décidé de s'abstenir lors du vote de confiance, le 29 ou 30 octobre prochain, afin de permettre à Mariano Rajoy, au pouvoir depuis fin 2011, de former un gouvernement. Le PSOE évite ainsi aux Espagnols de retourner aux urnes pour la troisième fois en un an.

Pourquoi les socialistes soutiennent Rajoy
En choisissant de s'abstenir lors du vote de confiance, les socialistes espagnols éloignent aussi le spectre de mauvais résultats pour eux, si nouveau scrutin il y avait eu. Les résultats des derniers scrutins, en décembre 2015 puis en juin 2016, ont été catastrophiques pour le parti, aujourd'hui très divisé et confronté à la concurrence du mouvement Podemos. Les socialistes ne veulent pas non plus être tenus pour responsables de la paralysie politique en cours depuis dix mois. Le texte de la résolution votée dimanche est très clair sur ce point. "La répétition des élections serait nuisible aux intérêts de l'Espagne et des Espagnols", elle pourrait aussi nuire aux socialistes "qui feraient figure de principaux responsables d'un blocage dont personne ne veut".

Un choix rendu possible par le départ de Pedro Sanchez
La réunion de dimanche s'est déroulée dans le calme. Le 1er octobre dernier, le même comité fédéral avait été chaotique et marqué par la démission forcée du secrétaire général du parti, Pedro Sanchez. Ce dernier refusait en effet catégoriquement de laisser Mariano Rajoy se maintenir au gouvernement. Raison invoquée : les nombreux scandales de corruption qui ont marqué son premier mandat et l'augmentation croissante des inégalités dans le pays.

S'abstenir en bloc ou s'abstenir à onze?

Côté socialiste, une inconnue demeure. Lors du vote de confiance, vont-ils s'abstenir en bloc ou seulement onze d'entre eux, soit le minimum requis pour laisser la voie libre à Mariano Rajoy? Cette dernière option leur permettrait de relativiser ce que leur base pourrait voir comme une trahison. Le PSOE a en effet maintes fois promis de chasser Mariano Rajoy du pouvoir pour finir par le soutenir indirectement.

Le gouvernement de Rajoy restera minoritaire
En s'abstenant lors du prochain vote de confiance, les socialistes permettent donc à leur adversaire de se maintenir au pouvoir. Concrètement, Mariano Rajoy a rendez-vous avec le roi Felipe VI mardi pour que celui-ci le désigne comme candidat à l'investiture. Mais le conservateur sera à la tête d'un gouvernement fragilisé car minoritaire, avec le soutien de seulement 137 députés sur 350. Son parti, le Parti populaire (PP), a en effet remporté les deux derniers scrutins mais sans majorité absolue ni alliés. C'est la raison pour laquelle il avait absolument besoin que les socialistes votent la question de confiance, au du moins s'abstiennent.

Rajoy : un gouvernement, oui mais pour quoi faire?

En novembre, l'Espagne retrouvera donc un gouvernement, après plus de 300 jours d'intérim. Les défis à relever sont de taille, avec un taux de chômage à plus de 20%. Le leader du PP a promis de faire preuve de souplesse. "Si je veux obtenir plus d'appuis, il est logique que je doive adopter mon discours à la nouvelle situation", a-t-il ainsi déclaré vendredi en marge d'un sommet européen. Le mouvement Podemos et les libéraux de Ciudadanos ont d'ores et déjà promis de lui mener la vie dure.

source le JDD

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Nicolas Maury
[Fr] Perspective communiste, blog francophone ayant pour vocation le partage d’informations nationales et internationales. De proposer des analyses marxistes de l’actualité et du débat d’idée. Ainsi que de parler de l’actualité du Parti Communiste Français et du Mouvement des Jeunes Communistes de France.

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