Le SACP est choqué et consterné par les violences dans la région minière de Lonmin. Nos plus sincères condoléances aux familles, aux amis et aux parents qui ont perdu leurs proches dans cette série d'attaques dirigées, de manière insensibles, dans le règlement d'un conflit social.

Les travailleurs sud-africains ne peuvent, en démocratie, continuer à vivre dans la peur de se rassembler librement, en particulier et compte tenu de notre histoire, le secteur minier qui sous l'apartheid les meurtres et guerres tribales étaient le lot du quotidien. Beaucoup de militants dans le secteur minier ont perdu la vie en combattant pour les droits syndicaux. Il est inacceptable que l'on recours à la violence pour forcer les travailleurs des mines a adhérer à un syndicat en particulier.

Les patrons des mines doivent assumer la responsabilité et leur complicité dans les efforts pour saper le NUM et fournissent un terrain fertile pour faire régner l'anarchie dans les mines. Si les patrons avaient agi de bonne foi dans les paramètres convenus des accords tout cela n'aurait pas vu le jour. Ces patrons cupides, dans leur quête de profits ont agi en dehors du champ d'application des conventions et ont le sang des mineurs dans leurs mains au lieu de plus d'argent.

Il est devenu clair pour le SACP que ceux qui tentent de saper le pouvoir politique et la négociation avec le syndicat des mineurs NUM ont maintenant recours à la violence, y compris le meurtre, afin de diminuer la force de l'union. Les organismes d'application de la loi ont également été pris en défaut dans cette matière. Nous demandons à la NUM prendre des mesures supplémentaires pour assurer la vie de ses membres, sinon son rôle orgueilleux sera anéanti par les balles.

Le SACP appelle la police à agir rapidement et frapper les voyous qui ont substitué la raison et le dialogue pour des balles.

Malesela Maleka
Porte-parole du SACP