Une des logiques poursuivies par toutes ces réformes : précariser les jeunes au maximum, les modeler à accepter le système capitaliste dans sa version néolibérale. Et cela avec l’idée de se servir dès maintenant des jeunes comme appui pour précariser l’ensemble de la société. Mais aussi de gagner la bataille dans la durée, car en habituant les générations successives à l’idée de vivre dans la précarité, avec un minimum d’ambition, de moyens. En habituant les générations successives à accepter la logique du chacun pour soi, la droite veut façonner une société nouvelle bâtie sur l’absence totale de résistance, d’esprit critique et d’aspiration au changement. Heureusement, si les jeunes sont parmi les plus touchés par la politique libérale, ils sont aussi ceux qui ont marqué le plus leur résistance à ce projet. Le volet bac de la réforme Fillon et le CPE en sont les meilleurs exemples. Cela prouve que les jeunes réussissent à faire reculer le gouvernement quand ils arrivent à faire partager leur préoccupation à l’ensemble de la société. C’est-à-dire que lorsque les jeunes font la démonstration que les attaques qui leurs sont faites servent a attaquer l’ensemble de la société elle-même, ils sont en capacité de lancer des mouvements victorieux. Comme nous l’écrivions lors de notre congrès : « La jeunesse est une période de formation de la personnalité d’un individu. C’est une période où l’on essaie des choses, on se trompe, construit des projets. La jeunesse, c’est aussi une nouvelle génération qui entre en société, avec ses propres aspirations, son propre vécu. Elle a constitué par le passé, et continuera dans l’avenir à être ce groupe social qui plus que les autres renouvelle la société. Il faut donner les moyens aux jeunes d’inventer ce qu’ils seront demain, et quelle société ils veulent construire. »
Notre ambition n’est pas l’accompagnement des besoins du marché. C’est de « commencer par les fins », mener une politique qui réponde aux besoins et aux aspirations concrètes des jeunes et des citoyens. Donner les moyens à la jeunesse, c’est lui donner les moyens de s’épanouir, de se projeter dans l’avenir, mais aussi de bâtir la société de demain.
Quelle démarche ?
L’objectif de notre démarche est de faire des jeunes de véritables acteurs de la construction de l’alternative. De passer d’un rôle d’acteurs de la résistance, comme ils ont pu l’être dans la dernière période (CPE, LRU, DHG …), à celui de producteurs politiques des alternatives nécessaires pour dépasser la société capitaliste. Etre producteur et mettre en avant des alternatives auprès des jeunes, n’est ce pas le meilleur service que pourrait rendre le MJCF au combat communiste qui souffre cruellement de crédibilité face à une droite qui présente son projet comme le seul possible ? N’est ce pas la question des alternatives qui est posée à toute l’opposition à la droite et aux tenants du système ? Mener des luttes de conquêtes sur un projet est aussi une façon de mobiliser dans l’organisation et au-delà, de sortir du carcan du prétendu conservatisme ou archaïsme dans lequel la droite tente de nous enfermer.
Nos propositions sur les nouveaux droits permettent de répondre à l’articulation du local au global, de la victoire concrète à la bataille idéologique sur la société, de proposer des dépassements concrets du capitalisme. En ce sens nos propositions veulent radicalement s’affronter aux contradictions qu’apporte le capital. Nous posons, par exemple, l’exigence de services publics fort, qui sortent des pans entiers de l’économie de la loi du marché. Et de montrer ainsi que nous portons des solutions plus justes et plus efficaces que celles qu’apporte le capital.
Comment la démarche des nouveaux droits permet une visée transformatrice de la société
Notre démarche, c’est de changer la vie des jeunes pour contribuer à changer celle de toute la société. Les droits que nous proposons ne s’opposent pas à ceux que nous voulons pour tous. Ils ne consistent pas à faire des jeunes une catégorie de privilégiés, ni à substituer les rapports générationnels aux rapports de classe. Nous savons que ce ne sont pas les vieux qui sont les ennemis des jeunes mais ceux qui possèdent le capital, le pouvoir culturel et politique. Il est de notre devoir, et qui mieux que nous pouvons déjouer ce piège, de cibler les vrais coupables, le système et ces défenseurs. Ce dispositif de nouveaux droits est une façon, par le prisme de la jeunesse de commencer à répondre aux attentes de tous.
Ce dispositif est profondément transformateur, car il permet des dépassements concrets du capitalisme. La mise en route d’un tel dispositif sort les jeunes des logiques libérales et fait de la jeunesse un levier de dépassement du capitalisme, non plus un outil dont se servent les capitalistes pour appliquer leurs politiques à l’ensemble de la société.
En s’attaquant aux changement des conditions de vie des jeunes, elle permet aussi de leur donner à voir d’autres possibles.
Par exemple, pour permettre un droit au logement pour les jeunes et tous les autres, nous devons combattre auprès des jeunes sans qui ont des difficultés d’accès à un logement. Nous devons montrer l’efficacité de la lutte. Et dans le même temps nous devons démontrer qu’il faut faire reculer la spéculation immobilière, l’augmentation des loyers au profit de quelques propriétaires. En un mot, qu’il faut développer un service public, sortir le logement des règles du capitalisme.
Quelques thématiques
Les thématiques qui vont être abordés sont à considérer comme des pistes de travail. Elles ne sont pas exhaustives. Nous espérons, qu’au fur et à mesure de notre bataille pour gagner des droits nouveaux, nous serons amener à intégrer plus de thématiques, plus de propositions pour changer nos vie et la société ainsi qu’un nombre plus importants d’initiatives diversifiés.
Droits à l’emploi : vers une sécurité d’emploi ou de formation. Organisons un système novateur éradiquant le chômage et la précarité. Allons vers un système qui permet d’alterner des emplois stables et correctement rémunérés avec si besoin des formations permettant d’accéder à d’autres emplois choisis tout au long de la vie. Il nous faut aussi remplacer la conception du travail, comme une contrainte subordonnée au capitalisme, par la conception du travail comme élément émancipateur, c’est à dire : travail pour soi, avec les autres et pour les autres. De plus nous exigeons la réappropriation démocratiques des moyens de production. A la précarité nous opposons la stabilité : les contrats d’apprentissage, d’alternance ou de qualification doivent donner une rémunération au moins égale au Smic, lui-même devant être revalorisé.
Droits au logement. Créons un Service public de l’Habitat qui assurerait le respect de la loi SRU et impulserait la construction de nouveaux logements dans toutes les villes de France en respectant l’environnement, et en développant l’urbanisme et la politique de la ville. 30 % de ces logements doivent être réservés aux jeunes…
Droits à la santé. Créons une Sécurité Sociale Universelle, avec une prise en charge de la gratuité de la globalité des frais de santé, y compris les frais médicaux et les médicaments. Dans les cadre d’un service public, donnons l’accès à la santé en proposant la gratuité, en favorisant la création de lieux d’écoute, de consultation, de médecine préventive, de délivrance gratuite de moyens de contraception dans tous les lieux de vie des jeunes…
Droits aux transports. Imposons ensemble la gratuité des transports pour tous, et le développement des infrastructures et des dessertes, ceci dans le cadre d’une maîtrise publique étendue à tous les réseaux européens.
Droits aux loisirs, à la culture. Tendons demain partout à une gratuité pour tous les événements culturels et sportifs. Poussons au renouveau de la création avec des lieux de cultures par et pour les jeunes en milieu urbain et rural…
Droit à l’autonomie : Pour garantir l’aspiration à l’autonomie des jeunes, il est proposé la mise en place d’un système de trois allocations différenciées et individualisées (formation, accès au premier emploi, retour à la formation).
Droit à la citoyenneté : les jeunes ont leur mot à dire sur toutes les politiques publiques et décisions les concernant. Il faut renforcer les conseils représentatifs de la jeunesse qui existent et la création de nouveaux, par exemple dans les conseils régionaux. Nous devons promouvoir un soutien actif aux associations, et à celles des jeunes en particulier. Cet exercice de la citoyenneté passe aussi par une citoyenneté à l’entreprise, avec des droits nouveaux pour les salariés.
Droit à l’éducation : Pour garantir la réussite de tous nous voulons construire un réel service public de l’éducation nationale qui se donne les moyens de garantir l’accès de toutes et tous au savoir, à une formation choisit et de qualité, qui donne à l’ensemble de la population la possibilité de maîtriser tous les débats, de se forger son opinion et de l’exprimer.
Comment mobiliser les moyens financiers ?
La bataille pour gagner des nouveaux droits pour les jeunes doit poser pleinement la question des moyens et du financement pour obtenir ces droits. Pour être crédible envers les jeunes, envers nos partenaires il faut poser la question des moyens. Nous le savons, la question du partage des richesses et de l’utilisation de l’argent est un élément central pour construire une démarche réellement révolutionnaire. Pour cela, il faut que nous prenions en compte sérieusement les différents niveaux de financements selon les différents niveaux des batailles menées. Selon que l’on se bat pour obtenir 10% de logements sociaux réservés pour les jeunes dans sa ville ; selon qu’on se batte pour la construction d’une politique jeunesse ambitieuse dans son département ; selon qu’on se batte pour obtenir des moyens supplémentaires dans son lycée ou que l’on exige des allocations d’autonomies pour les jeunes, la question du financement n’est pas la même. Notre bataille doit être l’agglomération logique et cohérente de l’ensembles des luttes locales et nationales porté par les jeunes communistes. La question de l’utilisation de l’argent, et de la participation des entreprises à travers les taxes est une question essentielle à poser localement pour financer nos projets. Il insupportable, en ce début de siècle, que les fruits du travail, ou les marchandises soient encore plus taxés que les fruits du capital. Nous voulons renverser la tendance, taxer les rentiers et permettre une réelle solidarité nationale. De la même façon, c’est la question de l’utilisation de l’argent dans les collectivités que nous devons poser. Au lieu que des mairies utilisent l’argent pour acheter des bombes puantes contre les SDF, ou des boitiers anti-jeunes, elles pourraient utiliser cet argent pour aider à répondre aux aspirations concrètes des jeunes. Tous ces droits, avec une réorientation de l’argent, sont à notre portée. Mais nationalement nous devons aller plus loin. Faisons monter nos colères et nos exigences afin que la question de l’utilisation de l’argent se pose nationalement. Des moyens il y en a : la bourse, les grandes fortunes, les actions, les transactions financières... Ensemble exigeons la taxation et la réappropriation de ces masses d’argent au profit des jeunes, au profit du peuple.
Comment donner le pouvoir aux jeunes citoyens ?
La bataille que nous allons mener pour des nouveaux droits pose directement la nécessité que les jeunes soit auteur et acteurs de leurs vies, de leur quotidien. Pour cela il faut poser au maximum la place des jeunes dans la cité, dans les lycées, les facs et les entreprises. Il faut créer une dynamique qui permette à chacun de s’investir plus là où il est. D’être pleinement un acteur des débats, des décisions au cœur du lycée, de la fac, de l’entreprise, du quartier… Bien sur, cela ne peut pas se faire sans heurt. On ne change pas les habitudes des administrations facilement. S’intéresser, poser des questions, donner son avis, distribuer un tract, afficher… sont des pratiques qui peuvent être mal perçu. L’institution n’aime pas qu’on s’occupe de ses affaires. C’est la détermination de chacun, à continuer cette démarche jour après jour, sans se mettre en danger qui fera avancer les mœurs, et qui permettra au final de faire des jeunes des acteurs importants des lieux où ils sont. Parce qu’à la vérité, il est insupportable que dans un lycée, alors que les principaux concerner se sont les élèves, ils ne soient pas consultés. L’enjeu de la participation des citoyens et notamment des jeunes citoyens dans et par les instances décisionnels est un élément primordial pour changer de société, pour révolutionner les pratiques. Mettre notre grain de sel un peu partout, voilà ce qui peut aider à prendre un peu plus de pouvoir chaque jour. Investir et peser au maximum sur les lieux de pouvoirs : voilà un objectif primordial pour notre bataille pour de nouveaux droits ! Bien sur cela pose nombre de questions. Quel place, rôle et efficacité des conseils locaux de jeunes ? Quelles relations des jeunes communistes avec les élus dans les localités mais aussi dans les facs et dans les entreprises ? Quels liens travailler entre les jeunes et les institutions (mairie, conseil général, conseil régional, Etat..) Nous ne répondrons évidemment pas à toutes ces questions ce week-end. Car en réalité ces questions se poseront plus finement dans le pratique. C’est d’ailleurs dans la pratique de la bataille pour gagner de nouveaux droits que nous allons, chacun de notre côté élaborer des éléments de réponses. Ce sera alors au conseil national de notre mouvement de les recueillir, de les analyser et d’en tirer les enseignements qui permettront à chacun d’être encore plus efficace dans sa lutte pour des droits nouveaux.
Quelle méthode d’animation de la campagne ?
Il s’agit donc de lancer une campagne sur les jeunes et de faire avancer des propositions transformatrices, de réussir à articuler lutte local et bataille globale, de faire le lien entre la situation de chacun et la responsabilité de l’ensemble du système. Nous avons pointé l’enjeu idéologique et constructif de mener cette bataille. Dans la prochaine période la colère montante sur la réforme des institutions du marché du travail, par exemple, peut nous permettre d’opposer directement notre dispositif de nouveaux droits et de sécurisation des parcours de vie. Cette campagne doit bien sur permettre d’aider à l’implantation locale et de mettre un maximum de jeunes en mouvement. Il nous est donc nécessaire de partir des réalités locales et d’engager des luttes en rassemblant des jeunes sur ce terrain. Chaque lutte locale, s’inscrit dans la bataille nationale. Chaque lutte va enrichir notre bataille, de thématiques nouvelles, d’expériences originales, de victoires et d’échecs. C’est au plus près de la vie des jeunes que nous feront la preuve de notre efficacité, de notre utilité. Et c’est dans ce contexte que nous pourrons donner à voir le changement de société que nous voulons. Par exemple, sur la question du logement social, nous pouvons mener des luttes concrètes dans nos lieux de vies et faire le lien avec les problématiques générales. (LOI SRU, construction logements sociaux, part jeunes,). Les ruches qui vont suivrent ce débat vont être des moments importants pour rassembler un maximum de type d’initiatives et élaborer ensemble des propositions pour des initiatives nouvelles.
Compte rendu
L’Assemblée Nationale des animateurs a décidé de lancer une nouvelle campagne du Mouvement Jeune Communiste de France, pour gagner des nouveaux droits pour les jeunes.
A ce titre, un livret de la bataille comprenant les propositions de visuels ont été distribués aux délégués nationaux.
La démarche :
L’ANA a décidé de lancer cette campagne. Pour autant, elle a insisté sur le fait qu’il fallait bien tenir l’articulation entre la conquête concrète de droits nouveaux mais aussi la visée de transformation radicale de la société. Le danger pour certain serait de tomber dans des considérations uniquement « syndicales », c’est à dire revendicatives. Bien entendu, il faut concevoir la conquête de ces nouveaux droits comme d’autant d’outils qui permettront le dépassement du capitalisme.
Cette séance fortement posé la question des droits et des pouvoirs des jeunes, des étudiants, des lycéens, des étudiants, des salariés dans la société. Dans le cadre de la bataille des nouveaux droits, une des questions fondamentales à impulsé dans le débat public est comment dans son, lycée, dans sa fac, dans son entreprise, les jeunes sont auteur et acteurs des décisions et de leur applications.
Dans ce cadre, la question des droits des lycéens est une question où ne sommes pas en reste, que nous avons beaucoup travailler dans la foulée du mouvement contre la réforme Fillon. De la même façon, l’UEC a travaillé beaucoup de propositions dans le cadre de la Loi pour la Réussite dans l’Enseignement Supérieur. Si nous sommes encore un peu faible sur cette question dans les entreprises, le mouvement communiste et syndical a un certain nombre de propositions à s’approprier. Bien sur, il faut travailler l’articulation entre ces droits et la bataille nationale sur le droit à la citoyenneté.
L’ANA a bien insisté sur le fait qu’aujourd’hui nous luttons pour de nouveaux droits pour les jeunes mais que nous voulons participer à gagner des nouveaux droits pour l’ensemble des opprimés. L’ANA a décidé de prendre le contre pied de la politique de la droite qui se sert de la jeunesse pour précariser l’ensemble de la société. Les jeunes communistes eux, veulent se servir de la jeunesse comme un levier pour l’émancipation de l’ensemble de la société.
L’ANA a aussi posé l’importance de rendre cette campagne populaire. Cette campagne doit rayonner à un maximum de jeunes. L’Avant-Garde, distribué à 120 000 exemplaires va être un outil primordial pour cela. Dans le même temps, il faut travailler à démocratiser auprès d’un maximum de jeunes, les constructions d’initiatives dans le cadre de cette bataille. Enfin, le travail avec les associations et les organisations syndicales est un axe essentiel dans la co-élaboration et le respect de chacun.
L’ANA a pointé qu’aujourd’hui nous disposions d’un certains nombre de droits qui ne sont pas appliqué aujourd’hui. Alors que la scolarité est obligatoire jusqu’à 16 ans on trouve un certain nombre de jeunes sans bahut, ayant moins de 16 ans. C’est pourquoi, nous devons faire vivre les droits acquis et à conquérir afin qu’il soit appliqué. Ainsi, des batailles peuvent être menées pour que les villes respectent la loi SRU qui les obligent à avoir au moins 20% de logements sociaux.
Enfin, l’ANA a rappelé que cette bataille pouvait être un outil pour la structuration du MJCF au plus près de la vie des jeunes ainsi que pour le renforcement en terme d’adhérent de notre organisation.
Les propositions de l’ANA :
A partir de l’introduction, du livret et du débat sur la démarche. L’ANA fait des propositions de batailles possibles. Elle pose l’exigence d’approfondir certaines thématiques, et pose quelques pistes concrètes d’animation.
Sur les thématiques qui n’avait pas été encore abordées. L’ANA propose que soit aussi traité des problèmes et des droits liés au handicap. Elle propose de construire une réflexion sur les droits des lycéens (droits existant à faire appliquer et droits à conquérir). La même chose peut être travaillée avec les étudiants, via l’UEC et les jeunes actifs. Bien sur, cela doit rentrer dans le cadre de notre bataille nationale sur le droit à la citoyenneté.
Une réflexion peut être entamé sur le droit aux vacances, en lien avec la campagne du Secours Populaire et en lien avec nos voyages de solidarités. En outre, une proposition d’organisation d’échanges entre les fédérations pendant les vacances peut être organisés.
Nous devons avancer sur l’accès à la culture, et singulièrement sur un outil qui le permet qui est Internet. Cet outil soufre encore de l’impossibilité d’accès pour certaines personnes. Cela peut être aujourd’hui un axe de bataille, à différents niveaux.
Certaines thématiques doivent être approfondi pour donner un maximum d’outil pour les jeunes. Ainsi le logement ou les transports sont des axes qu’il nous faut particulièrement développer. Il en va de même pour la question des financements.
Enfin, en terme d’animation. Il nous faut réfléchir comment mené la bataille pour des nouveaux droits dans les espaces ruraux. Nous devons réussir à communiquer entre nous et envers les jeunes, sur toutes les expériences menées dans le cadre de cette campagne. D’autant plus s’il existe des dispositifs dans les collectivités locales qui offrent des nouveaux droits pour les jeunes. C’est pourquoi il nous faut travailler avec les associations départementales des élus communistes et républicains ainsi qu’avec l’ANECR.
Il nous faut aussi évaluer régulièrement notre efficacité dans cette campagne. Regarder précisément ce qu’il se fait partout. Et voir ce que l’on gagne à chaque fois.