La devise européenne a grimpé vers 15H50 GMT jusqu'à 1,4393 dollar, un niveau jamais atteint depuis sa création en 1999.
Elle a grimpé de quasiment 6% depuis le début du mois de septembre. Sur un an, elle affiche une progression de 14%.
Vers 16H00 GMT, un euro permetait d'acheter 1,4390 dollar. Il évoluait par ailleurs au plus haut depuis une semaine face au yen, et depuis un mois contre la livre sterling.
Son dernier record face au billet vert datait de lundi, à 1,4347 dollar. En début de semaine, le dollar avait bénéficié d'une légère reprise, à la faveur de craintes de ralentissement généralisé de l'économie mondiale, poussant les investisseurs vers des valeurs considérées comme "sûres", dont le billet vert.
Mais le flot ininterrompu de mauvaises données économiques aux Etats-Unis, en particulier en provenance du marché immobilier, a mis un terme à ce raffermissement de la devise américaine. Les cambistes se sont de nouveau concentrés sur les perspectives économiques et monétaires des seuls Etats-Unis.
La dégradation de l'immobilier devrait se traduire par une pression à la baisse sur le pouvoir d'achat des ménages, et donc sur la consommation, premier moteur de la croissance, notent les analystes.
La croissance américaine du troisième trimestre sera publiée mercredi. Elle est attendue en moyenne à 3,1% en rythme annuel, et comme le souligne Mike Carey, économiste chez Calyon, "ce pourrait être la dernière bonne nouvelle sur le front de la croissance avant un bon moment".
Certains analystes craignent que, déprimée par l'immobilier et une baisse de la consommation des ménages, la croissance soit nulle au quatrième trimestre. D'autres évoquent déjà le "R word", un euphémisme pour désigner la récession.
En conséquence, un coup de pouce monétaire à l'économie de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui rendra sa décision sur les taux mercredi également, semble s'imposer.
"Les taux sur le marché obligataire montrent que les investisseurs s'attendent à une baisse des taux de 25 points de base la semaine prochaine aux Etats-Unis", explique Steve Barrow, économiste chez Bear Stearns.
"En termes de gestion du risque, se pose le problème suivant: que risque la Fed à ne pas baisser ses taux alors qu'elle doit le faire (une récession), et que risque-t-elle si elle le fait alors qu'elle ne le doit pas (une inflation plus élevée) ?", analyse Mike Carey.
La Fed a déjà abaissé son taux directeur de 5,25 à 4,75% en septembre, et devrait le porter mercredi à 4,50%.
Si tel était le cas, le dollar ne bénéficierait plus que d'un "différentiel de rendement" de 50 points de base avec l'euro, puisque le taux d'intérêt directeur de la Banque centrale européenne est actuellement fixé à 4%.
L'intérêt des investisseurs disposés à investir aux Etats-unis diminuerait donc en proportion, ce qui ferait faiblir la devise américaine.
Ces perspectives contrastent avec celles de la zone euro. Les officiels européens pensent que l'économie européenne devrait résister, même si les premières difficultés liées à l'impact de la crise du crédit se font jour, et affectent en particulier la confiance des milieux économiques.
Quant à la Banque centrale européenne (BCE), elle semble, pour l'heure au moins, pencher pour une hausse de son taux directeur d'ici à la fin de l'année, de 4 à 4,25%, de quoi doper encore la monnaie unique.
Le yuan chinois a clôturé à 7,4872 yuans pour un dollar, en baisse par rapport à son plus haut depuis sa réévaluation de juillet 2005 atteint la veille.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 779,15 dollars vendredi au fixing du soir contre 767,50 dollars jeudi soir.
Elle a grimpé de quasiment 6% depuis le début du mois de septembre. Sur un an, elle affiche une progression de 14%.
Vers 16H00 GMT, un euro permetait d'acheter 1,4390 dollar. Il évoluait par ailleurs au plus haut depuis une semaine face au yen, et depuis un mois contre la livre sterling.
Son dernier record face au billet vert datait de lundi, à 1,4347 dollar. En début de semaine, le dollar avait bénéficié d'une légère reprise, à la faveur de craintes de ralentissement généralisé de l'économie mondiale, poussant les investisseurs vers des valeurs considérées comme "sûres", dont le billet vert.
Mais le flot ininterrompu de mauvaises données économiques aux Etats-Unis, en particulier en provenance du marché immobilier, a mis un terme à ce raffermissement de la devise américaine. Les cambistes se sont de nouveau concentrés sur les perspectives économiques et monétaires des seuls Etats-Unis.
La dégradation de l'immobilier devrait se traduire par une pression à la baisse sur le pouvoir d'achat des ménages, et donc sur la consommation, premier moteur de la croissance, notent les analystes.
La croissance américaine du troisième trimestre sera publiée mercredi. Elle est attendue en moyenne à 3,1% en rythme annuel, et comme le souligne Mike Carey, économiste chez Calyon, "ce pourrait être la dernière bonne nouvelle sur le front de la croissance avant un bon moment".
Certains analystes craignent que, déprimée par l'immobilier et une baisse de la consommation des ménages, la croissance soit nulle au quatrième trimestre. D'autres évoquent déjà le "R word", un euphémisme pour désigner la récession.
En conséquence, un coup de pouce monétaire à l'économie de la part de la Réserve fédérale américaine (Fed), qui rendra sa décision sur les taux mercredi également, semble s'imposer.
"Les taux sur le marché obligataire montrent que les investisseurs s'attendent à une baisse des taux de 25 points de base la semaine prochaine aux Etats-Unis", explique Steve Barrow, économiste chez Bear Stearns.
"En termes de gestion du risque, se pose le problème suivant: que risque la Fed à ne pas baisser ses taux alors qu'elle doit le faire (une récession), et que risque-t-elle si elle le fait alors qu'elle ne le doit pas (une inflation plus élevée) ?", analyse Mike Carey.
La Fed a déjà abaissé son taux directeur de 5,25 à 4,75% en septembre, et devrait le porter mercredi à 4,50%.
Si tel était le cas, le dollar ne bénéficierait plus que d'un "différentiel de rendement" de 50 points de base avec l'euro, puisque le taux d'intérêt directeur de la Banque centrale européenne est actuellement fixé à 4%.
L'intérêt des investisseurs disposés à investir aux Etats-unis diminuerait donc en proportion, ce qui ferait faiblir la devise américaine.
Ces perspectives contrastent avec celles de la zone euro. Les officiels européens pensent que l'économie européenne devrait résister, même si les premières difficultés liées à l'impact de la crise du crédit se font jour, et affectent en particulier la confiance des milieux économiques.
Quant à la Banque centrale européenne (BCE), elle semble, pour l'heure au moins, pencher pour une hausse de son taux directeur d'ici à la fin de l'année, de 4 à 4,25%, de quoi doper encore la monnaie unique.
Le yuan chinois a clôturé à 7,4872 yuans pour un dollar, en baisse par rapport à son plus haut depuis sa réévaluation de juillet 2005 atteint la veille.
Sur le London Bullion Market, l'once d'or valait 779,15 dollars vendredi au fixing du soir contre 767,50 dollars jeudi soir.