EditoWeb Magazine

J' ajoute une dernierre chose: le juge qui m' a entendue m' a dit qu' il y avait prescription au bout de quinze ans pour les crimes de pédophilie. Quant aux experts psy qui m'ont vue aux baumettes (cinq expertises!) ils ont choisi de couvrir leur renommé collègue, pas un des cinq n'a tenu les mêmes discourt: l'un disant que je n'avais pas de déviance libidinale, le suivant me qualifiant d'érotomane ( ce qui est bien arrangeant) et se sont appuyés sur ces internements abusifs pour jeter le discredit sur mes accusations. M'ayant déclarée irresponsable au moment des faits je n'ai pas eu l'opportunité de temoigner devant une cours d'assise . Je regrette profondemment d'avoir causé une telle frayeur à ces personnes innocentes à mon histoire et d' avoir blessé ce policier, mais je précise qu'il n'a pas eu le tympan perforé, il a été asourdit par un coup de feu qui est parti accidentellement. Néanmoins j'assume la responsabilité de mes actes en payant tous les mois une dette de 35000euros au fond de garanties des victimes.
Quand j'étais incarcérée, j'ai pris des nouvelles d'eux tout de suite et je n'ai cessé d'être taraudée par la culpabilité.
Il est à déplorer que je sois la seule à payer pour cet acte que j'assume et que mon bourreau lui, ne soit jamais inquiété et ne rende aucun compte à personne. Il continue à jouir de sa liberté et de ses relations prefectorales entre autres. Trois ans aprés ma remise en liberté je suis toujours sous une mesure d'HO, je passe en expertise ce jeudi pour ma levée dHO et je prie le ciel que le préfet ne lise pas ce courriel. Alors, merci de rester discret pour quelque temps encore. Mon ambition depuis le début est de retrouver mon intégrité et d'en finir à tout jamais avec la psychiatrie. Merci de votre intérêt. Si mon témoignage pouvait faire que celà n'arrive plus, que plus jamais aucun adolescent subisse des abus, j'aurais gagné mon combat.