EditoWeb Magazine

Ci dessous le communiqué de la ville d'istres publié sur www.istres.fr :

Situation inédite ce matin pour les Istréens et notamment pour les nombreux citoyens Istréens qui composent le Conseil des Sages.

Aujourd’hui, mardi 10 avril 2007, le Théâtre de l’Olivier devait accueillir la deuxième séance de travail du Conseil des Sages. Mais vendredi soir, le SAN Ouest Provence, en a décidé autrement : la ville d’Istres s’est vue informée sans détour et sans aucune explication que le théâtre de l’Olivier (établissement géré par Ouest Provence) n’était plus disponible !

Alors que tout était déjà installé au théâtre, dans l’urgence, durant le week-end Pascal, les services techniques ont aménagé le Gymnase André Noël afin d’accueillir le mieux possible le Conseil des Sages.


Ce matin Nicole Joulia, Maire d’Istres, n’entendait pas en rester là. Faisant fi de cette “interdiction” (confirmée par les responsables du lieu) elle a réuni la centaine de “Sages” présente (photo), dans le théâtre pour les informer de la situation :


“ Vendredi soir, le Conseiller du Président du SAN a informé mon directeur de Cabinet que l’on nous refusait le Théâtre de l’Olivier pour ce matin. Nos services se sont mis en quatre pour essayer de préparer une autre salle au Gymnase André Noël.

Je ne sais pas si cette décision vient du Président du SAN et je n’imagine pas que celui-ci puisse nous refuser le théâtre de notre ville, ou d’un conseiller trop zélé. Cette décision, qui n’est peut-être pas une décision d’élu (et c’est là que j’aimerais ne pas me tromper d’adversaire) est complètement aberrante, parfaitement injuste pour les Istréens et je suis attristée qu’une fois encore des gens essayent de mettre la zizanie entre la ville d’Istres et le SAN.

Plus de mise à disposition de notre théâtre dans notre ville, pour vous accueillir aujourd’hui, c’est du jamais vu.

Plus de mise à disposition du cinéma Le Coluche, dans notre ville, et donc l’obligation pour nous de vous recevoir aujourd’hui dans un gymnase, c’est faire peu de cas de nous, c’est faire peu de cas de vous aussi.

Personne ne gagnera dans cette surenchère qui ne vise qu’à créer des problèmes et qu’à attiser des difficultés.

Je le dis et je le répète, notre seul et unique but est de trouver notre place au sein de l’Intercommunalité. Notre juste place mais toute notre place.

Défendre au mieux les intérêts des Istréens au sein de l’intercommunalité, c’est, me semble-t-il, la mission qui nous a été confiée par les Istréens, depuis le 10 décembre dernier…”