Société
Mercredi 22 Mars 2006 - 21:35
Emile Zola au collége Bourbon d'Aix en Provence
Ce n'est jamais drôle d'être un petit nouveau. Emile avait treize ans lorsqu'il entra au collège Bourbon d'Aix-en-Provence, et dans cette ville, petite, étouffante tant elle était enclavée, il était un étranger. Son père, qui était mort quatre ans auparavant, était italien; Emile lui-même n'est devenu citoyen français qu'à l'âge de vingt et un ans. Sa mère, veuve, arriva du Nord de la France, où il avait passé ses premières années. Au collège, les garçons provençaux l'appelaient le "franciot", à cause de son accent parisien. Il souffrait aussi d'un léger zézaiement. Il n'était pas grand mais il était brillant et du genre à potasser. En fait, il était le souffre-douleur favori. Il fut envoyé en pension.
Il y avait un gamin, légèrement plus âgé et plus coriace qui s'appelait Paul. C'était également un étranger. Lui aussi était d'origine italienne et c'était un enfant illégitime. Il ne descendait pas de l'une de ces anciennes familles bourgeoises ou aristocratiques, qui avaient fait la société collet monté d'Aix. Son père était un dur et rude self-made man qui avait travaillé de sorte à se hisser du statut de fabricant de chapeaux à la fondation de la première banque aixoise et qui avait acheté les quarante-cinq acres du Jas-de-Bouffan, lequel sous Louis XIV, avait appartenu au Marquis de Villars, Gouverneur de Provence. La famille d'Emile était pauvre aux yeux de la société aixoise, celle de Paul c'était pire: c'étaient de nouveaux riches. Ni comme élève, ni à aucun autre moment de sa vie, Paul ne remua le petit doigt pour c'était pire: c'étaient de nouveaux riches. Ni comme élève, ni à aucun autre moment de sa vie, Paul ne remua le petit doigt pour travailler à sa popularité . Il passa outre les interdictions de la pension, venant en aide à Emile, il se bagarra et fut puni à cause de ses blessures. Le jour suivant, Emile remercia Paul en lui offrant en cadeau un panier de pommes.
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Il y avait un gamin, légèrement plus âgé et plus coriace qui s'appelait Paul. C'était également un étranger. Lui aussi était d'origine italienne et c'était un enfant illégitime. Il ne descendait pas de l'une de ces anciennes familles bourgeoises ou aristocratiques, qui avaient fait la société collet monté d'Aix. Son père était un dur et rude self-made man qui avait travaillé de sorte à se hisser du statut de fabricant de chapeaux à la fondation de la première banque aixoise et qui avait acheté les quarante-cinq acres du Jas-de-Bouffan, lequel sous Louis XIV, avait appartenu au Marquis de Villars, Gouverneur de Provence. La famille d'Emile était pauvre aux yeux de la société aixoise, celle de Paul c'était pire: c'étaient de nouveaux riches. Ni comme élève, ni à aucun autre moment de sa vie, Paul ne remua le petit doigt pour c'était pire: c'étaient de nouveaux riches. Ni comme élève, ni à aucun autre moment de sa vie, Paul ne remua le petit doigt pour travailler à sa popularité . Il passa outre les interdictions de la pension, venant en aide à Emile, il se bagarra et fut puni à cause de ses blessures. Le jour suivant, Emile remercia Paul en lui offrant en cadeau un panier de pommes.
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Sylvie Louis
Rédigé par Sylvie Louis le Mercredi 22 Mars 2006 à 21:35
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