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Vendredi 6 Janvier 2006 - 01:09
Les attaques contre le personnel des Nations Unies ont continué au même rythme au cours de l'année 2005, faisant 32 victimes parmi les Casques bleus et les civils servant sous les couleurs des Nations Unies, a indiqué aujourd'hui le Syndicat du personnel des Nations Unies, déplorant parmi eux la mort de 9 civils, 2 policiers, une garde de sécurité et 20 soldats de la paix.
Les attaques contre le personnel des Nations Unies ont continué au même rythme au cours de l'année 2005, faisant 32 victimes parmi les Casques bleus et les civils servant sous les couleurs des Nations Unies, a indiqué aujourd'hui le Syndicat du personnel des Nations Unies, déplorant parmi eux la mort de 9 civils, 2 policiers, une garde de sécurité et 20 soldats de la paix.
« Cela démontre bien la nécessité de mettre un terme à la logique d'impunité qui prévaut actuellement » et de traduire en justice les auteurs de ces actes, a insisté Rosemarie Waters, la Présidente du Syndicat, dans un communiqué publié aujourd'hui à New York.
« De telles poursuites relèvent de la responsabilité des États Membres », a-t-elle dit, les invitant à assumer cette tâche.
Par ailleurs, a souligné Mme Waters, l'année 2005 a également été marquée par plusieurs atteintes à l'indépendance du personnel international des Nations Unies, notamment en Érythrée où un grave précédent a été posé avec la demande de départ, par le gouvernement, des Casques bleus occidentaux (voir notre dépêche du 7 décembre 2005).
En 2005, le Comité permanent sur la sécurité et l'indépendance de la fonction publique internationale a recensé plusieurs assassinats de Casques bleus ainsi que de civils déployés dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et des institutions ou programmes des Nations Unies, notamment le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l'Organisation mondiale de la santé (OMS)), le Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets ou encore l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA).
En janvier 2005, le Major Jean Louis Varlet, de la France, a ainsi trouvé la mort au Sud-Liban, tandis que Eric Mmbulika (UNICEF) et Liza Veron (Organisation mondiale de la santé (OMS) étaient victimes d'agressions mortelles, respectivement à Nairobi et Harare. Le mois suivant, ce sont neuf Caques bleus bangladais qui trouvaient la mort dans une embuscade en Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo, tandis qu'en mars, deux opérations de police respectivement à Petit-Goâve et à Terre Rouge, en Haïti, coûtent la vie à deux Casques bleus, l'un Sri-Lankais, le second originaire du Népal.
En avril 2005, le Sergent-chef Antonio Batomalaque, des Philippines, est tué dans une attaque contre la patrouille qu'il conduit dans le quartier de Cité Soleil, à Port-au-Prince (Haïti) et, le mois suivant, Noor Mohammad, Casque bleu bangladais, est tué à Bunia, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), lors d'une attaque armée contre un convoi de la MONUC.
En juin 2005, plusieurs Casques bleus sont tués ou blessés en RDC lors d'opérations distinctes en Ituri et dans le Nord-Kivu.
D'autres attaques, en octobre et en décembre 2005, coûteront la vie à deux Casques bleus jordaniens –le Caporal Abd Almaharat Muhammad et le Capitaine Yousef Al-Ghader-, et à l'Officier de police civile canadien, Mark Bourque, en Haïti.
Le 25 décembre dernier, un Casque bleu indien, Subedar Ram Kripal Singh trouve la mort à Mukungwe, dans le Nord-Kivu, au cours d'une opération conjointe de démantèlement des groupes armés conduite par la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et les Forces armées de la RDC.
D'autres agents des Nations Unies ont trouvé la mort en 2005, notamment Fazlulhaq, un agent de l'UNOPS tué le 28 mars à Kaboul; Tint Swe, du Myanmar, tué le 7 mai dans un attentant à Kaboul où il travaillait pour l'UNOPS; Dickson Munyua Mberia, du Kenya, agent de l'UNOPS tué à Nairobi le 15 juillet; le Palestinien Yousef Mohammed Hleigawi, tué le 1er octobre dans le camp de Fawwar, en Cisjordanie, où il travaillait pour l'UNRWA; l'Officier de sécurité Mohamuud Musse Garage, tué à Kismayo, en Somalie, le 3 octobre; Angel Kossia G. Sama Guehi, de la Côte d'Ivoire, tué le 3 octobre à Arusha, en République-Unie de Tanzanie, où il travaillait pour le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR); Hussein Fud Mohamed, de la Somalie, tué dans une explosion à Burao, dans le Somaliland, alors qu'il travaillait pour l'OMS; et enfin Emmanuelle Andrianjafy, agent du PNUD à Madagascar, tuée le 13 décembre à Antananarivo.
« Cela démontre bien la nécessité de mettre un terme à la logique d'impunité qui prévaut actuellement » et de traduire en justice les auteurs de ces actes, a insisté Rosemarie Waters, la Présidente du Syndicat, dans un communiqué publié aujourd'hui à New York.
« De telles poursuites relèvent de la responsabilité des États Membres », a-t-elle dit, les invitant à assumer cette tâche.
Par ailleurs, a souligné Mme Waters, l'année 2005 a également été marquée par plusieurs atteintes à l'indépendance du personnel international des Nations Unies, notamment en Érythrée où un grave précédent a été posé avec la demande de départ, par le gouvernement, des Casques bleus occidentaux (voir notre dépêche du 7 décembre 2005).
En 2005, le Comité permanent sur la sécurité et l'indépendance de la fonction publique internationale a recensé plusieurs assassinats de Casques bleus ainsi que de civils déployés dans le cadre des opérations de maintien de la paix des Nations Unies et des institutions ou programmes des Nations Unies, notamment le Fonds des Nations Unies pour l'enfance (UNICEF), l'Organisation mondiale de la santé (OMS)), le Bureau des Nations Unies pour les services d'appui aux projets ou encore l'Office de secours et de travaux des Nations Unies pour les réfugiés de Palestine dans le Proche-Orient (UNWRA).
En janvier 2005, le Major Jean Louis Varlet, de la France, a ainsi trouvé la mort au Sud-Liban, tandis que Eric Mmbulika (UNICEF) et Liza Veron (Organisation mondiale de la santé (OMS) étaient victimes d'agressions mortelles, respectivement à Nairobi et Harare. Le mois suivant, ce sont neuf Caques bleus bangladais qui trouvaient la mort dans une embuscade en Ituri, dans l'est de la République démocratique du Congo, tandis qu'en mars, deux opérations de police respectivement à Petit-Goâve et à Terre Rouge, en Haïti, coûtent la vie à deux Casques bleus, l'un Sri-Lankais, le second originaire du Népal.
En avril 2005, le Sergent-chef Antonio Batomalaque, des Philippines, est tué dans une attaque contre la patrouille qu'il conduit dans le quartier de Cité Soleil, à Port-au-Prince (Haïti) et, le mois suivant, Noor Mohammad, Casque bleu bangladais, est tué à Bunia, dans l'est de la République démocratique du Congo (RDC), lors d'une attaque armée contre un convoi de la MONUC.
En juin 2005, plusieurs Casques bleus sont tués ou blessés en RDC lors d'opérations distinctes en Ituri et dans le Nord-Kivu.
D'autres attaques, en octobre et en décembre 2005, coûteront la vie à deux Casques bleus jordaniens –le Caporal Abd Almaharat Muhammad et le Capitaine Yousef Al-Ghader-, et à l'Officier de police civile canadien, Mark Bourque, en Haïti.
Le 25 décembre dernier, un Casque bleu indien, Subedar Ram Kripal Singh trouve la mort à Mukungwe, dans le Nord-Kivu, au cours d'une opération conjointe de démantèlement des groupes armés conduite par la Mission de l'Organisation des Nations Unies en République démocratique du Congo (MONUC) et les Forces armées de la RDC.
D'autres agents des Nations Unies ont trouvé la mort en 2005, notamment Fazlulhaq, un agent de l'UNOPS tué le 28 mars à Kaboul; Tint Swe, du Myanmar, tué le 7 mai dans un attentant à Kaboul où il travaillait pour l'UNOPS; Dickson Munyua Mberia, du Kenya, agent de l'UNOPS tué à Nairobi le 15 juillet; le Palestinien Yousef Mohammed Hleigawi, tué le 1er octobre dans le camp de Fawwar, en Cisjordanie, où il travaillait pour l'UNRWA; l'Officier de sécurité Mohamuud Musse Garage, tué à Kismayo, en Somalie, le 3 octobre; Angel Kossia G. Sama Guehi, de la Côte d'Ivoire, tué le 3 octobre à Arusha, en République-Unie de Tanzanie, où il travaillait pour le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR); Hussein Fud Mohamed, de la Somalie, tué dans une explosion à Burao, dans le Somaliland, alors qu'il travaillait pour l'OMS; et enfin Emmanuelle Andrianjafy, agent du PNUD à Madagascar, tuée le 13 décembre à Antananarivo.
H.V.N/UN NEWS
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