Informations et Actualités des blogs EditoWeb MagaZine
Samedi 30 Décembre 2006 - 19:57
Rien de pire que de se faire raconter des histoires d'horreur entre Noël et le jour de l'An. Après tout, c'est pour ça que ça existe, le temps des Fêtes, non ? Pour rigoler, se paqueter la fraise, tirer la plogue...
Bonne Année!
Malheureusement, on a beau s'enterrer sous les cadeaux et se péter la fiole en deux, ça n'empêche pas le monde de tourner. Or, le monde, ces temps-ci, tourne plutôt mal.
Surtout au Darfour.
Le confort et l'indifférence
Le Darfour est une région située à l'ouest du Soudan, dans le désert du Sahara.
Depuis 2003, le gouvernement soudanais mène une campagne de purification ethnique destinée à massacrer les tribus noires africaines. Résultat : plus de 350 000 morts et 2,5 millions de personnes chassées de leur terre.
Dans les environs du camp de Kalma, le plus gros camp de réfugiés du monde, les femmes et les filles sont systématiquement violées. Selon l'organisme Urgence Darfour, le nombre d'agressions sexuelles est passé de dix par mois à dix par jour.
Les milices de l'armée soudanaise pillent les villages du Darfour, violent les femmes dès l'âge de huit ans, castrent les jeunes hommes, brûlent les villageois vivants, incendient les maisons, empoisonnent les puits...
Ce génocide monstrueux -- le premier du XXIe siècle -- se déroule à la face du monde dans une indifférence scandaleuse.
Ce qui se passe là-bas est horrible, épouvantable.
Or, nous n'en parlons presque pas, trop occupés que nous sommes à chasser les terroristes en Irak et en Afghanistan.
«On ne savait pas...»
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, quand les soldats américains, britanniques, russes et canadiens ont découvert les camps de la mort, le monde a dit : «Plus jamais ça.» Or, «ça» s'est reproduit maintes et maintes fois au cours des soixante dernières années.
En ex-Yougoslavie. Au Tibet. Au Rwanda. Et maintenant au Darfour.
Au moins, dans les années 40, le monde avait une excuse : on ne savait pas. On ne connaissait pas l'existence de ces camps. Même les fermiers qui vivaient à côté de ces usines de destruction ignoraient à quoi elles servaient.
Mais aujourd'hui, cette excuse ne tient plus. Le monde est un village. Que dis-je ! un triplex...
Grâce aux satellites de surveillance qui flottent autour du globe, on peut voir combien de poils vous avez au menton.
On a maintenant des réseaux d'information continue qui fonctionnent huit jours sur sept, vingt-cinq heures sur vingt-quatre. Nous sommes inondés d'information, l'information nous sort par les trous du nez, et nous ne savons pas ce qui se passe au Darfour ?
Come on...
Une indignation sélective
Nos gouvernants disent qu'ils n'acceptent pas les violations des droits humains. C'est pour cela qu'ils envoient des troupes en Irak (où sévissait l'ex-dictateur Saddam Hussein) et en Afghanistan (où rôdent les talibans).
O.K., parfait.
Mais que fait-on pour le Soudan ? Et pourquoi sommes-nous copains comme cochons avec la Chine, un pays qui se fout des droits de la personne comme de son premier bol de riz ?
Y aurait-il deux sortes de crimes contre l'humanité, deux sortes de victimes, deux sortes de bourreaux ?
Désolé de casser votre party, mais il fallait que j'écrive sur le sujet.
Paix sur la Terre, comme on dit.
Enfin, sur une partie de la Terre. La bonne.
source "Canoé"
Surtout au Darfour.
Le confort et l'indifférence
Le Darfour est une région située à l'ouest du Soudan, dans le désert du Sahara.
Depuis 2003, le gouvernement soudanais mène une campagne de purification ethnique destinée à massacrer les tribus noires africaines. Résultat : plus de 350 000 morts et 2,5 millions de personnes chassées de leur terre.
Dans les environs du camp de Kalma, le plus gros camp de réfugiés du monde, les femmes et les filles sont systématiquement violées. Selon l'organisme Urgence Darfour, le nombre d'agressions sexuelles est passé de dix par mois à dix par jour.
Les milices de l'armée soudanaise pillent les villages du Darfour, violent les femmes dès l'âge de huit ans, castrent les jeunes hommes, brûlent les villageois vivants, incendient les maisons, empoisonnent les puits...
Ce génocide monstrueux -- le premier du XXIe siècle -- se déroule à la face du monde dans une indifférence scandaleuse.
Ce qui se passe là-bas est horrible, épouvantable.
Or, nous n'en parlons presque pas, trop occupés que nous sommes à chasser les terroristes en Irak et en Afghanistan.
«On ne savait pas...»
Au lendemain de la Deuxième Guerre mondiale, quand les soldats américains, britanniques, russes et canadiens ont découvert les camps de la mort, le monde a dit : «Plus jamais ça.» Or, «ça» s'est reproduit maintes et maintes fois au cours des soixante dernières années.
En ex-Yougoslavie. Au Tibet. Au Rwanda. Et maintenant au Darfour.
Au moins, dans les années 40, le monde avait une excuse : on ne savait pas. On ne connaissait pas l'existence de ces camps. Même les fermiers qui vivaient à côté de ces usines de destruction ignoraient à quoi elles servaient.
Mais aujourd'hui, cette excuse ne tient plus. Le monde est un village. Que dis-je ! un triplex...
Grâce aux satellites de surveillance qui flottent autour du globe, on peut voir combien de poils vous avez au menton.
On a maintenant des réseaux d'information continue qui fonctionnent huit jours sur sept, vingt-cinq heures sur vingt-quatre. Nous sommes inondés d'information, l'information nous sort par les trous du nez, et nous ne savons pas ce qui se passe au Darfour ?
Come on...
Une indignation sélective
Nos gouvernants disent qu'ils n'acceptent pas les violations des droits humains. C'est pour cela qu'ils envoient des troupes en Irak (où sévissait l'ex-dictateur Saddam Hussein) et en Afghanistan (où rôdent les talibans).
O.K., parfait.
Mais que fait-on pour le Soudan ? Et pourquoi sommes-nous copains comme cochons avec la Chine, un pays qui se fout des droits de la personne comme de son premier bol de riz ?
Y aurait-il deux sortes de crimes contre l'humanité, deux sortes de victimes, deux sortes de bourreaux ?
Désolé de casser votre party, mais il fallait que j'écrive sur le sujet.
Paix sur la Terre, comme on dit.
Enfin, sur une partie de la Terre. La bonne.
source "Canoé"
R. M/ HVN
Permalien
|
Commentaires (0)
|
Trackbacks (0)
EditoWeb Magazine
Antiportraits Blog EditoWeb MagaZine
Archives
DERNIERES NOTES
Actualités internationales 09 jan 2008
09/01/2008
Point d'actualités France du 09 janvier 2008
09/01/2008
News EditoWeb
-
Sanba voyant marabout medium Martinique 97 Fort-de-France 06 80 10 44 50
27/09/2024 18:04 -
Sanba voyant marabout medium Guadeloupe 97 Pointe-à-Pitre 06 96 52 58 35
27/09/2024 18:02 -
Grand voyant medium marabout pour retour de l'être aimé en Val d'Oise ElHassan Tel. 07 58 99 89 38
13/09/2024 20:42 -
Grand Voyant médium Marabout Africain CISSEBA à Montargis, Trappes, en FRANCE : Tel +33 7 53 82 01 30 ou Whatsapp, grand marabout africain, médium africain pour le retour affectif, voyance amoureuse, retrouver son ex
23/08/2024 15:25 -
Grand voyant medium Marabout CISSEBA à Rouen, Honfleur, Grandville, en Normandie : Tel +33 7 53 82 01 30 ou Whatsapp, grand marabout africain, médium africain pour le retour affectif, voyance amoureuse, retrouver son ex7012
23/08/2024 14:33
Flux RSS
-
Monsieur Ka grand voyant medium marabout du retour de l'être aimé en Bretagne Ille-et-Vilaine
24/09/2024 18:49 - Victor Delhaye-Nouioua -
Karamba: Marabout guérisseur d'amour et médium, offrant ses services CREUSE 23 Guéret
18/09/2024 13:45 - Victor Delhaye-Nouioua -
Karamba: Marabout guérisseur d'amour et médium, offrant ses services CHER 18 Bourges
17/09/2024 16:23 - Victor Delhaye-Nouioua -
Karamba: Marabout guérisseur d'amour et médium, offrant ses services INDRE 36 Châteauroux
17/09/2024 16:21 - Victor Delhaye-Nouioua -
ElHassan grand voyant medium marabout du retour de l'être aimé à Arras
17/09/2024 16:16 - Victor Delhaye-Nouioua
Antiportraits Blog EditoWeb MagaZine