Le conseiller social de l'Elysée Raymond Soubie a dit tabler sur un retour à la normale dans les transports "pour le milieu de la semaine", misant notamment sur la première réunion de négociation tripartite, acceptée par les syndicats de cheminots et prévue mercredi après-midi à la SNCF.
La grève à la RATP contre la réforme des régimes spéciaux de retraite était suivie par 18% des agents lundi à la mi-journée contre 23,3% vendredi, 27,2% jeudi et 44% mercredi, a indiqué le président de la RATP, Pierre Mongin à l'AFP.
Lundi au 6e jour de grève, un peu plus d'un cheminot sur quatre (26,2%) était encore dans le mouvement, un chiffre en baisse constante depuis le 14 novembre (61,5%) et vendredi dernier (32,2%). Toutefois, selon les syndicats de cheminots, les assemblées générales "étaient encore plus massives" qu'à ces dates et reconduisaient "à près de 96%" le mouvement, selon FO-cheminots qui s'est déclarée "prête à entamer sans délai des négociations"
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque s'est aussi demandé pourquoi attendre mercredi" pour des négociations, alors que la CFDT a retiré son préavis de grève à la SNCF.
Lundi, avec une rame sur deux, la fréquence des TGV s'est améliorée. Le trafic des Thalys, vers l'Europe du nord, est légèrement touché avec trois trains sur quatre. Seuls un train Alleo vers l'Allemagne et un Lyria vers la Suisse sur trois fonctionnent. Mais en Ile-de-France, le trafic reste difficile avec deux à quatre trains par heure pour les RER et un à deux trains par heure pour les Transiliens (aux heures de pointe).
Des usagers rencontrés par l'AFP gare du Nord étaient partagés entre exaspération et soutien aux grévistes. "J'en veux à mort aux grévistes" lançait l'un, "on les comprend", estimait un autre. Sur les lignes de la RATP, un RER A sur cinq fonctionnait, mais toujours aucun RER B. Un métro sur cinq circulait autour de 9H45, des afflux, voire des "murs de voyageurs" étant constatés par l'AFP sur certains quais.
A Paris, même la circulation à vélo était une gageure vers 9H00, les voies réservées étant largement empruntées par les voitures, sur un sol rendu glissant par une pluie fine. Le trafic autour de la capitale était à nouveau très difficile avec 197 km de bouchons à 9H00, soit 47% de plus que la normale.
Les transports pourraient s'améliorer d'ici mercredi, "une dynamique de reprise du travail" étant la condition imposée par le gouvernement depuis ce week-end pour qu'un représentant de l'Etat se rende à des négociations mercredi à la SNCF. A la RATP, trois syndicats sur les quatre soutenant la grève ont annoncé dimanche soir qu'ils participeraient aussi à des négociations tripartites mercredi, puisque, selon eux, "le gouvernement ne fait plus de préalable".
Les négociations d'entreprise "ne sont pas là pour annuler le passage aux 40 ans" de cotisation, a cependant averti le ministre du Travail Xavier Bertrand.
Dans l'énergie, des actions et grèves locales pourraient encore avoir lieu lundi et surtout mardi, à EDF et GDF où les préavis de la CGT et FO courent toujours.
C'est une double épreuve sociale que doit affronter le gouvernement mardi, la journée de grève des fonctionnaires pour le pouvoir d'achat et contre les réductions d'effectifs devant être très suivie, selon les syndicats et le secrétaire d'Etat à la Fonction publique.
La grève à la RATP contre la réforme des régimes spéciaux de retraite était suivie par 18% des agents lundi à la mi-journée contre 23,3% vendredi, 27,2% jeudi et 44% mercredi, a indiqué le président de la RATP, Pierre Mongin à l'AFP.
Lundi au 6e jour de grève, un peu plus d'un cheminot sur quatre (26,2%) était encore dans le mouvement, un chiffre en baisse constante depuis le 14 novembre (61,5%) et vendredi dernier (32,2%). Toutefois, selon les syndicats de cheminots, les assemblées générales "étaient encore plus massives" qu'à ces dates et reconduisaient "à près de 96%" le mouvement, selon FO-cheminots qui s'est déclarée "prête à entamer sans délai des négociations"
Le secrétaire général de la CFDT François Chérèque s'est aussi demandé pourquoi attendre mercredi" pour des négociations, alors que la CFDT a retiré son préavis de grève à la SNCF.
Lundi, avec une rame sur deux, la fréquence des TGV s'est améliorée. Le trafic des Thalys, vers l'Europe du nord, est légèrement touché avec trois trains sur quatre. Seuls un train Alleo vers l'Allemagne et un Lyria vers la Suisse sur trois fonctionnent. Mais en Ile-de-France, le trafic reste difficile avec deux à quatre trains par heure pour les RER et un à deux trains par heure pour les Transiliens (aux heures de pointe).
Des usagers rencontrés par l'AFP gare du Nord étaient partagés entre exaspération et soutien aux grévistes. "J'en veux à mort aux grévistes" lançait l'un, "on les comprend", estimait un autre. Sur les lignes de la RATP, un RER A sur cinq fonctionnait, mais toujours aucun RER B. Un métro sur cinq circulait autour de 9H45, des afflux, voire des "murs de voyageurs" étant constatés par l'AFP sur certains quais.
A Paris, même la circulation à vélo était une gageure vers 9H00, les voies réservées étant largement empruntées par les voitures, sur un sol rendu glissant par une pluie fine. Le trafic autour de la capitale était à nouveau très difficile avec 197 km de bouchons à 9H00, soit 47% de plus que la normale.
Les transports pourraient s'améliorer d'ici mercredi, "une dynamique de reprise du travail" étant la condition imposée par le gouvernement depuis ce week-end pour qu'un représentant de l'Etat se rende à des négociations mercredi à la SNCF. A la RATP, trois syndicats sur les quatre soutenant la grève ont annoncé dimanche soir qu'ils participeraient aussi à des négociations tripartites mercredi, puisque, selon eux, "le gouvernement ne fait plus de préalable".
Les négociations d'entreprise "ne sont pas là pour annuler le passage aux 40 ans" de cotisation, a cependant averti le ministre du Travail Xavier Bertrand.
Dans l'énergie, des actions et grèves locales pourraient encore avoir lieu lundi et surtout mardi, à EDF et GDF où les préavis de la CGT et FO courent toujours.
C'est une double épreuve sociale que doit affronter le gouvernement mardi, la journée de grève des fonctionnaires pour le pouvoir d'achat et contre les réductions d'effectifs devant être très suivie, selon les syndicats et le secrétaire d'Etat à la Fonction publique.
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