L’heure des comptes
L’UMP a-t-elle épuisé toutes ses propositions en matière de pouvoir d’achat ? C’est ce qu’il semblait, cette semaine, avant même que Nicolas Sarkozy ne prenne la parole, hier soir, à la télévision. Le « président du pouvoir d’achat » ne devait pas explorer de nouvelles pistes de réflexion que celles annoncées jusqu’ici (1) : simplification du processus de défiscalisation des heures supplémentaires, loi Chatel sur la consommation (lire par ailleurs). Et même si l’Élysée et Matignon planchent sur une réforme du mode de fixation des loyers selon l’indice du coût de la vie, le président de la République est à la peine sur son « grand chantier ». La conférence sur l’emploi et le pouvoir d’achat du 23 octobre ? « Un fiasco », déplore Bernard Thibault, secrétaire national de la CGT. « Le slogan “travailler plus pour gagner plus” atteint objectivement ses limites, et il y a urgence sur la question », prévient le syndicaliste.
C’est ce qui s’appelle une bombe à retardement. Pour gagner l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy a promis tant et plus sur le pouvoir d’achat, allant jusqu’à jurer qu’il serait « le président du pouvoir d’achat des Français ». Mais depuis rien n’est venu alors que les urgences assaillent la très grande majorité du pays. Le hold-up de la campagne avait reposé sur un tour de passe-passe : faire croire que la fameuse formule : « Travailler plus pour gagner plus » constituerait une recette miracle. Dans tous ses discours, le candidat fustigeait abondamment ceux qui étaient accusés de vouloir refuser « la France du travail », jouant sur les divisions, de sorte que ceux qui avaient un emploi, même modeste, se disaient : « C’est à nous que Nicolas Sarkozy s’adresse, nous qui travaillons, nous allons y gagner. »
C’est ce qui s’appelle une bombe à retardement. Pour gagner l’élection présidentielle, Nicolas Sarkozy a promis tant et plus sur le pouvoir d’achat, allant jusqu’à jurer qu’il serait « le président du pouvoir d’achat des Français ». Mais depuis rien n’est venu alors que les urgences assaillent la très grande majorité du pays. Le hold-up de la campagne avait reposé sur un tour de passe-passe : faire croire que la fameuse formule : « Travailler plus pour gagner plus » constituerait une recette miracle. Dans tous ses discours, le candidat fustigeait abondamment ceux qui étaient accusés de vouloir refuser « la France du travail », jouant sur les divisions, de sorte que ceux qui avaient un emploi, même modeste, se disaient : « C’est à nous que Nicolas Sarkozy s’adresse, nous qui travaillons, nous allons y gagner. »
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