C’est une première. La question des sans-abri, ces laissés-pour-compte de toujours, est désormais traitée au niveau de Matignon. C’est là qu’a été décidée hier la «nomination d’un parlementaire en mission».
Son nom sera rendu public aujourd’hui. Cet élu sera chargé de «rédiger un contrat entre les associations et le gouvernement avec des objectifs précis en termes de résultats» dans les domaines du droit au logement opposable (Dalo) et de la lutte contre le phénomène des sans-abri. Les deux aspects de ce dossier étant imbriqués et indissociables. L’annonce de ce contrat a été faite par François Fillon à l’issue d’une réunion à laquelle étaient conviées des associations œuvrant contre le mal-logement et l’aide aux SDF (1).
Echec. Selon un participant, François Fillon aurait dit à ses interlocuteurs : «Maintenant il faut s’accorder sur ce qu’il convient de faire.» Sous entendu : le traitement actuel de la grande précarité est un échec. Sur le parvis de Matignon, le Premier ministre a d’ailleurs admis que les «solutions comme les gymnases [mobilisés en période de grand froid, ndlr] ne sont pas satisfaisantes», puisqu’elles consistent à mettre au chaud les SDF, et à les renvoyer quand la météo devient plus clémente.
Au travers de l’exemple des gymnases, c’est la politique de l’urgence qui est remise en cause. On entre dans les centres d’hébergement comme SDF et on ressort SDF. Ce constat a été établi par la conférence de consensus sur les sans-abri qui s’est tenue fin novembre à Paris (lire ci-contre). Le contrat gouvernement-association que doit établir le parlementaire en mission doit s’inspirer de cette conférence qui a appelé à une révision de fond des politiques publiques en faveur des sans-abri. Il doit aussi prendre en compte les propositions faites par le comité de suivi sur la mise en œuvre du Dalo dans un rapport remis mi-octobre à Nicolas Sarkozy. «L’objectif est simple : il ne faut pas que les personnes soient contraintes de vivre dans la rue», a dit le Premier ministre.
«Pilotage». Ce qui suppose qu’une solution de logement ou d’hébergement digne, pérenne et adaptée soit proposée à toute personne sans domicile. «Nous mettrons les moyens nécessaires», a promis Fillon. «Maintenant, nous avons jusqu’au 15 janvier pour négocier ferme», soulignait un dirigeant d’association. Nicole Maestracci, la présidente de la Fnars (Fédération nationale des associations de réinsertion sociale) indiquait que le but de ce contrat était de «se fixer des objectifs de résultats. Nous avons demandé un calendrier, une méthode et un pilotage». Rendez-vous dans moins d’un mois.
Son nom sera rendu public aujourd’hui. Cet élu sera chargé de «rédiger un contrat entre les associations et le gouvernement avec des objectifs précis en termes de résultats» dans les domaines du droit au logement opposable (Dalo) et de la lutte contre le phénomène des sans-abri. Les deux aspects de ce dossier étant imbriqués et indissociables. L’annonce de ce contrat a été faite par François Fillon à l’issue d’une réunion à laquelle étaient conviées des associations œuvrant contre le mal-logement et l’aide aux SDF (1).
Echec. Selon un participant, François Fillon aurait dit à ses interlocuteurs : «Maintenant il faut s’accorder sur ce qu’il convient de faire.» Sous entendu : le traitement actuel de la grande précarité est un échec. Sur le parvis de Matignon, le Premier ministre a d’ailleurs admis que les «solutions comme les gymnases [mobilisés en période de grand froid, ndlr] ne sont pas satisfaisantes», puisqu’elles consistent à mettre au chaud les SDF, et à les renvoyer quand la météo devient plus clémente.
Au travers de l’exemple des gymnases, c’est la politique de l’urgence qui est remise en cause. On entre dans les centres d’hébergement comme SDF et on ressort SDF. Ce constat a été établi par la conférence de consensus sur les sans-abri qui s’est tenue fin novembre à Paris (lire ci-contre). Le contrat gouvernement-association que doit établir le parlementaire en mission doit s’inspirer de cette conférence qui a appelé à une révision de fond des politiques publiques en faveur des sans-abri. Il doit aussi prendre en compte les propositions faites par le comité de suivi sur la mise en œuvre du Dalo dans un rapport remis mi-octobre à Nicolas Sarkozy. «L’objectif est simple : il ne faut pas que les personnes soient contraintes de vivre dans la rue», a dit le Premier ministre.
«Pilotage». Ce qui suppose qu’une solution de logement ou d’hébergement digne, pérenne et adaptée soit proposée à toute personne sans domicile. «Nous mettrons les moyens nécessaires», a promis Fillon. «Maintenant, nous avons jusqu’au 15 janvier pour négocier ferme», soulignait un dirigeant d’association. Nicole Maestracci, la présidente de la Fnars (Fédération nationale des associations de réinsertion sociale) indiquait que le but de ce contrat était de «se fixer des objectifs de résultats. Nous avons demandé un calendrier, une méthode et un pilotage». Rendez-vous dans moins d’un mois.
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