Cette fois, c’est bien la reprise du travail qui se dessine. Les usagers de la SNCF et de la RATP s’étaient réjouis un peu vite, au soir du 13 novembre, en apprenant que Bernard Thibault, numéro un de la CGT, s’était rendu au ministère du Travail pour demander l’ouverture de négociations. Car à la SNCF comme à la RATP, les choses ne sont jamais aussi simples. Il fallait d’abord que la grève ait lieu. Puis que les grévistes testent leur volonté de la poursuivre. Enfin, que les négociations s’ouvrent. C’est ce qui s’est passé hier, dans la matinée, à la RATP, et en fin d’après-midi à la SNCF. Résultat immédiat: une cinquantaine d’assemblées générales, sur la centaine à s’être tenues hier chez les cheminots, ont d’ores et déjà voté la suspension de la grève. Le reflux pourrait donc s’effectuer en bon ordre aujourd’hui, au delà d’inévitables poches de résistance qui pourraient prolonger la grève pendant quelques jours.
Harmonisation. Il est vrai que les négociateurs ont tenu leur rôle. Les directions ont mis sur la table des propositions. «Nous avons pris des engagements immédiats qui seront précisés lors des table ronde ultérieures», a indiqué la PDG de la SNCF, Anne-Marie Idrac. Le représentant du ministère du Travail lui-même (il s’agit de réunions tripartites) n’a même pas exclu «que l’on évoque au cours de cette table ronde le cadrage de la réforme» des régimes spéciaux de retraite pour leur harmonisation avec celui de la fonction publique. Le représentant de la Fgaac (non gréviste), Bruno Duchemin, a bien souligné que ce n’était «pas un engagement très fort». Mais le geste a été apprécié par son collègue de FO, Eric Falempin, qui remarque que «c’est la première fois que les représentants de l’Etat en parlent aussi clairement».
La CGT a elle aussi présenté hier soir, sous un jour aussi positif que possible, les premiers éléments des négociation. Pour le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, «des premiers points ont été marqués». Selon son habitude, la CGT n’a pas explicitement appelé à la reprise du travail, s’en remettant à la sagesse des assemblées générales. Mais le premier syndicat de la SNCF (40%) et de la RATP (37%), a donné à ses délégués l’argumentaire pour faire voter la suspension de la grève et éviter l’enlisement.
Dégradations. «Nous n’appelons pas encore à suspendre la grève, mais nous nous attendons à une très nette reprise du travail» expliquait de son côté Jean-Daniel Bigarne, secrétaire général de l’Unsa-cheminots, troisième syndicat à la SNCF (14,5%). La base a dès hier soir montré qu’elle avait compris le message.
Le matin pourtant, l’annonce de dégradations sur quatre lignes à grande vitesse (lire page 4) avait un temps laissé plané le doute sur l’issue de cette journée test. Si le but manifeste de ces actes de «vandalisme» unanimement condamnés par les syndicats était de retarder les trains, ils n’auront pas ralenti le début des négociations.
Harmonisation. Il est vrai que les négociateurs ont tenu leur rôle. Les directions ont mis sur la table des propositions. «Nous avons pris des engagements immédiats qui seront précisés lors des table ronde ultérieures», a indiqué la PDG de la SNCF, Anne-Marie Idrac. Le représentant du ministère du Travail lui-même (il s’agit de réunions tripartites) n’a même pas exclu «que l’on évoque au cours de cette table ronde le cadrage de la réforme» des régimes spéciaux de retraite pour leur harmonisation avec celui de la fonction publique. Le représentant de la Fgaac (non gréviste), Bruno Duchemin, a bien souligné que ce n’était «pas un engagement très fort». Mais le geste a été apprécié par son collègue de FO, Eric Falempin, qui remarque que «c’est la première fois que les représentants de l’Etat en parlent aussi clairement».
La CGT a elle aussi présenté hier soir, sous un jour aussi positif que possible, les premiers éléments des négociation. Pour le secrétaire général de la CGT-cheminots, Didier Le Reste, «des premiers points ont été marqués». Selon son habitude, la CGT n’a pas explicitement appelé à la reprise du travail, s’en remettant à la sagesse des assemblées générales. Mais le premier syndicat de la SNCF (40%) et de la RATP (37%), a donné à ses délégués l’argumentaire pour faire voter la suspension de la grève et éviter l’enlisement.
Dégradations. «Nous n’appelons pas encore à suspendre la grève, mais nous nous attendons à une très nette reprise du travail» expliquait de son côté Jean-Daniel Bigarne, secrétaire général de l’Unsa-cheminots, troisième syndicat à la SNCF (14,5%). La base a dès hier soir montré qu’elle avait compris le message.
Le matin pourtant, l’annonce de dégradations sur quatre lignes à grande vitesse (lire page 4) avait un temps laissé plané le doute sur l’issue de cette journée test. Si le but manifeste de ces actes de «vandalisme» unanimement condamnés par les syndicats était de retarder les trains, ils n’auront pas ralenti le début des négociations.
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