L’exécutif contre-attaque. Nicolas Sarkozy a profité d’un discours devant les maires réunis à Paris pour leur congrès annuel pour rappeler qu’il ne renoncerait pas à réformer, qu’il « ne céderait pas », qu’il « ne reculerait pas ». « La France a besoin de réforme pour relever les défis que l’avenir impose, a-t-il déclaré. Ces réformes ont trop tardé. (…) C’est une véritable rupture qui est nécessaire pour empêcher le déclin. »
Le chef de l’État a assuré que la réforme des régimes spéciaux des retraites n’était « pas une attaque contre les cheminots, les employés de la RATP, les électriciens ou les gaziers » mais qu’elle était « une question d’équité, dans la répartition de l’effort face à une évolution de la démographie ». « Je ne laisserai pas à nos enfants les conséquences de notre inaction, a t-il ajouté. Nous ferons cette réforme. »
Nicolas Sarkozy a précisé que le gouvernement « n’avait jamais cherché l’épreuve de force » et qu’il resterait « ouvert jusqu’au bout » au dialogue, alors que les négociations avec les syndicats doivent s’ouvrir ajourd’hui. Il a toutefois ajouté qu’il fallait « savoir terminer une grève quand s’ouvre la discussion », et qu’il « ne tolérerait pas qu’une petite minorité impose sa loi à la majorité, ni dans les services publics, ni dans les universités ».
"Dans les jours qui viennent de nouvelles initiatives"
« La grande majorité des salariés ont repris le travail, l’esprit de négociation doit l’emporter sur la confrontation », a-t-il indiqué, mettant en avant l’exaspération grandissante des usagers. « Il y a des milliers de Français qui, après une journée de travail, quand ils n’ont pas de train, pas de métro, pas de bus, sont exaspérés, et ont le sentiment d’être pris en otage. (…) Je ferai respecter la démocratie et l’ordre public », a-t-il martelé.
Nicolas Sarkozy a indiqué par ailleurs qu’il annoncerait « dans les jours qui viennent de nouvelles initiatives pour répondre aux angoissantes questions du pouvoir d’achat, de la croissance, et de l’emploi ».
Il pourrait intervenir à la télévision avant de partir en Chine samedi 24 novembre. Si les négociations du mercredi 21 novembre mettent fin à la grève dans les transports, Nicolas Sarkozy profitera de cette intervention devant les Français pour « tirer les leçons du conflit » et « fixer le cap pour les réformes à venir », selon un proche conseiller.
Si les négociations échouent, ou si un « noyau dur violent » empêche les salariés des entreprises de transports de reprendre le travail, le président interviendra quand même, cette fois pour « remettre de l’ordre », toujours selon l’Élysée.
Fillon s'en prend à ceux "qui refusent le jugement des urnes"
À l’Élysée, on se montrait plutôt optimiste, ces derniers jours, quant à l’issue du conflit. « Nous sommes sereins et déterminés, confiait un proche du président. Le principe de la réforme ne peut être remis en cause. Reste à discuter des modalités, c’est ce que nous ferons mercredi. »
De son côté, l’UMP, qui ronge son frein depuis le début du conflit et qui a renoncé à se lancer dans des démonstrations de force anti-grèves, a demandé mardi au gouvernement de « continuer à multiplier les initiatives en faveur du pouvoir d’achat », car « cela commence à porter ses fruits sur la croissance ».
Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, a réaffimé au premier ministre le « soutien total » des députés de la majorité. Un premier ministre qui a été longuement applaudi par ses troupes dans l’hémicycle, quand il s’est levé pour répondre à une question du député communiste André Chassaigne.
François Fillon s’en est pris à ceux « qui refusent le jugement des urnes » en s’opposant à la réforme des régimes spéciaux. « Ceux qui dressent les Français les uns contre les autres sont ceux qui refusent la démocratie, le jugement des urnes, le jugement qui se manifeste dans les grandes entreprises de transport, où une grande majorité des salariés n’est pas en grève », a-t-il déclaré.
Le chef de l’État a assuré que la réforme des régimes spéciaux des retraites n’était « pas une attaque contre les cheminots, les employés de la RATP, les électriciens ou les gaziers » mais qu’elle était « une question d’équité, dans la répartition de l’effort face à une évolution de la démographie ». « Je ne laisserai pas à nos enfants les conséquences de notre inaction, a t-il ajouté. Nous ferons cette réforme. »
Nicolas Sarkozy a précisé que le gouvernement « n’avait jamais cherché l’épreuve de force » et qu’il resterait « ouvert jusqu’au bout » au dialogue, alors que les négociations avec les syndicats doivent s’ouvrir ajourd’hui. Il a toutefois ajouté qu’il fallait « savoir terminer une grève quand s’ouvre la discussion », et qu’il « ne tolérerait pas qu’une petite minorité impose sa loi à la majorité, ni dans les services publics, ni dans les universités ».
"Dans les jours qui viennent de nouvelles initiatives"
« La grande majorité des salariés ont repris le travail, l’esprit de négociation doit l’emporter sur la confrontation », a-t-il indiqué, mettant en avant l’exaspération grandissante des usagers. « Il y a des milliers de Français qui, après une journée de travail, quand ils n’ont pas de train, pas de métro, pas de bus, sont exaspérés, et ont le sentiment d’être pris en otage. (…) Je ferai respecter la démocratie et l’ordre public », a-t-il martelé.
Nicolas Sarkozy a indiqué par ailleurs qu’il annoncerait « dans les jours qui viennent de nouvelles initiatives pour répondre aux angoissantes questions du pouvoir d’achat, de la croissance, et de l’emploi ».
Il pourrait intervenir à la télévision avant de partir en Chine samedi 24 novembre. Si les négociations du mercredi 21 novembre mettent fin à la grève dans les transports, Nicolas Sarkozy profitera de cette intervention devant les Français pour « tirer les leçons du conflit » et « fixer le cap pour les réformes à venir », selon un proche conseiller.
Si les négociations échouent, ou si un « noyau dur violent » empêche les salariés des entreprises de transports de reprendre le travail, le président interviendra quand même, cette fois pour « remettre de l’ordre », toujours selon l’Élysée.
Fillon s'en prend à ceux "qui refusent le jugement des urnes"
À l’Élysée, on se montrait plutôt optimiste, ces derniers jours, quant à l’issue du conflit. « Nous sommes sereins et déterminés, confiait un proche du président. Le principe de la réforme ne peut être remis en cause. Reste à discuter des modalités, c’est ce que nous ferons mercredi. »
De son côté, l’UMP, qui ronge son frein depuis le début du conflit et qui a renoncé à se lancer dans des démonstrations de force anti-grèves, a demandé mardi au gouvernement de « continuer à multiplier les initiatives en faveur du pouvoir d’achat », car « cela commence à porter ses fruits sur la croissance ».
Le président du groupe UMP à l’Assemblée nationale, Jean-François Copé, a réaffimé au premier ministre le « soutien total » des députés de la majorité. Un premier ministre qui a été longuement applaudi par ses troupes dans l’hémicycle, quand il s’est levé pour répondre à une question du député communiste André Chassaigne.
François Fillon s’en est pris à ceux « qui refusent le jugement des urnes » en s’opposant à la réforme des régimes spéciaux. « Ceux qui dressent les Français les uns contre les autres sont ceux qui refusent la démocratie, le jugement des urnes, le jugement qui se manifeste dans les grandes entreprises de transport, où une grande majorité des salariés n’est pas en grève », a-t-il déclaré.
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