«La culpabilité d'Yvan Colonna pour moi ne fait aucun doute pour l'ensemble des faits qui lui sont reprochés», à savoir l'appartenance au groupe nationaliste «des anonymes», l'attaque de la gendarmerie de Pietrosella (Corse-du-Sud) en septembre 1997 et l'assassinat du préfet de Corse Claude Erignac le 6 février 1998, a déclaré l'avocat général Yves Jannier.
«Pour l'assassinat du préfet, elle est incontestablement établie par les déclarations croisées de ses coauteurs», les membres du commando déjà sous les verrous, a-t-il ajouté.
«Yvan Colonna est celui qui, ce soir-là, a appuyé sur une détente et a tiré trois balles sur le préfet, simplement parce qu'il était le représentant d'un Etat symbole de liberté», a-t-il assuré.
Yves Jannier a rappelé que quatre des six membres du commando l'avaient dénoncé aux enquêteurs : «ils diront tous que ce rôle a été déterminé» avant l'action, a-t-il rappelé, soulignant que l'accusé avait été «désigné comme le bourreau et avait accepté».
L'un des membres du commando, Pierre Alessandri, l'a dénoncé en mai 1999 comme le tireur et, pour désigner quelqu'un à tort, «il faut une rancoeur quelconque, un différend, un conflit. Or, ce sont les meilleurs amis du monde. Alessandri n'a aucune raison de le mettre en cause», a fait valoir Yves Jannier.
Ensuite, quand les accusateurs sont revenus sur leurs dénonciations, ils n'ont donné «aucune explication», a-t-il ajouté.
Lors du procès, «ils sont venus dire que tout était vrai dans cette affaire sauf le nom d'Yvan Colonna... Toutes ces explications n'ont eu pour but que de tromper la justice», selon lui.
Deux des six membres du commando, Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, qui avaient reconnu leur présence sur les lieux de l'assassinat, ont été condamnés en 2003 à la réclusion à perpétuité. Ce verdict n'avait cependant pas été assorti d'une période de sûreté, un châtiment supplémentaire que l'accusation veut voir infliger à Yvan Colonna, en tant que tireur.
Auparavant, l'autre avocat général, Christophe Tessier, s'était surtout attaché à défendre l'instruction et l'enquête policière, très critiquées durant ce procès entamé le 12 novembre.
«En effet, a-t-il reconnu, on est en présence d'un dossier où il y a eu des erreurs, des directions d'enquête poussées trop loin, des problèmes de préséance entre services... Mais la seule question est de déterminer si cela a joué sur la culpabilité d'Yvan Colonna».
Pour lui, l'invocation de ces irrégularités n'est «qu'un écran de fumée par rapport aux éléments de culpabilité» et «une dynamique de confusion que veut créer la défense».
L'audience devait reprendre dans l'après-midi avec les premières plaidoiries de la défense pour un verdict attendu jeudi en fin de journée.
«Pour l'assassinat du préfet, elle est incontestablement établie par les déclarations croisées de ses coauteurs», les membres du commando déjà sous les verrous, a-t-il ajouté.
«Yvan Colonna est celui qui, ce soir-là, a appuyé sur une détente et a tiré trois balles sur le préfet, simplement parce qu'il était le représentant d'un Etat symbole de liberté», a-t-il assuré.
Yves Jannier a rappelé que quatre des six membres du commando l'avaient dénoncé aux enquêteurs : «ils diront tous que ce rôle a été déterminé» avant l'action, a-t-il rappelé, soulignant que l'accusé avait été «désigné comme le bourreau et avait accepté».
L'un des membres du commando, Pierre Alessandri, l'a dénoncé en mai 1999 comme le tireur et, pour désigner quelqu'un à tort, «il faut une rancoeur quelconque, un différend, un conflit. Or, ce sont les meilleurs amis du monde. Alessandri n'a aucune raison de le mettre en cause», a fait valoir Yves Jannier.
Ensuite, quand les accusateurs sont revenus sur leurs dénonciations, ils n'ont donné «aucune explication», a-t-il ajouté.
Lors du procès, «ils sont venus dire que tout était vrai dans cette affaire sauf le nom d'Yvan Colonna... Toutes ces explications n'ont eu pour but que de tromper la justice», selon lui.
Deux des six membres du commando, Pierre Alessandri et Alain Ferrandi, qui avaient reconnu leur présence sur les lieux de l'assassinat, ont été condamnés en 2003 à la réclusion à perpétuité. Ce verdict n'avait cependant pas été assorti d'une période de sûreté, un châtiment supplémentaire que l'accusation veut voir infliger à Yvan Colonna, en tant que tireur.
Auparavant, l'autre avocat général, Christophe Tessier, s'était surtout attaché à défendre l'instruction et l'enquête policière, très critiquées durant ce procès entamé le 12 novembre.
«En effet, a-t-il reconnu, on est en présence d'un dossier où il y a eu des erreurs, des directions d'enquête poussées trop loin, des problèmes de préséance entre services... Mais la seule question est de déterminer si cela a joué sur la culpabilité d'Yvan Colonna».
Pour lui, l'invocation de ces irrégularités n'est «qu'un écran de fumée par rapport aux éléments de culpabilité» et «une dynamique de confusion que veut créer la défense».
L'audience devait reprendre dans l'après-midi avec les premières plaidoiries de la défense pour un verdict attendu jeudi en fin de journée.
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