C'est loin des micros et des caméras que M. Chavez a rencontré jeudi soir un commandant des FARC, Ivan Marquez, avant de se déclarer "plus optimiste que jamais", lors d'une courte allocution.
Mandaté pour favoriser un échange entre 500 rebelles et 45 otages dont trois Américains et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, le dirigeant vénézuélien a souligné qu'une rencontre avec le chef de FARC, Manuel Marulanda restait "à l'agenda", en admettant qu'il fallait encore "savoir où, quand et comment".
Quant au président colombien Alvaro Uribe, il a déclaré jeudi soir "tout ignorer" de cette réunion.
Egalement présente à Caracas, la médiatrice Piedad Cordoba, une sénatrice colombienne d'opposition et proche de M. Chavez, a affirmé qu'Ingrid Betancourt était "vivante".
"Selon ce que je sais, tous les otages sont vivantes ou vivants", a-t-elle souligné. Une information confirmée par le "commandant Marquez", l'émissaire du secrétariat des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), instance dirigeante de la guérilla marxiste.
De son côté, le haut commissaire du gouvernement colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo, a indiqué que le choix avait été fait "d'écarter les médias de ces négociations et de les mener via des canaux internes".
"Gérer cette question par le biais des médias est très risqué et nous expose à des échecs", a ajouté M. Restrepo: "généralement lorsque les moyens de communication font beaucoup de bruit, il ne se passe rien alors qu'à l'inverse quand les négociations progressent les médias savent très peu de choses".
Pendant ce temps, le président Chavez donne quelques informations avec parcimonie, tout en gardant le secret sur le lieu où se déroulent les négociations.
Auparavant, il avait évoqué un premier entretien mardi avec l'émissaire du chef des FARC Manuel Marulanda. Enigmatique, il s'était borné à annoncer de nouvelles réunions "afin de trouver une solution", avant de glisser : "mais ce n'est pas facile".
Ces premières réunions sont "importantes", écrit l'hebdomadaire communiste colombien Voz, car elles démontrent l'accord des FARC pour négocier avec ces médiateurs. Mais "il ne faut pas attendre tout de suite l'adoption de grandes décisions", souligne Voz.
Des membres de familles d'otages qui ont requis l'anonymat estiment que l'opacité entourant ces entretiens "est souhaitable car dans le cas contraire des obstacles auraient immédiatement été dressés comme cela s'est déjà déroulé dans le passé".
Lors d'une rencontre le 12 octobre dans le nord de la Colombie, les présidents Alvaro Uribe et Hugo Chavez s'étaient engagés à négocier dans la discrétion et non plus par voie de presse et à se tenir informés mutuellement.
Toutefois, M. Uribe affirme ne pas avoir été tenu au courant à ce stade des entretiens. Or M. Restrepo soutenait encore jeudi que "le gouvernement colombien doit être le premier à connaître ce qui est accordé et les résultats".
L'analyste Carlos José Herrera, directeur de la chaire de "résolutions des conflits" à l'Université jésuite Javeriana, considère qu'il s'agit "d'une méthode quasi-parfaite pour réaliser cette négociation". "C'est l'unique option sensée car la moindre déclaration publique sera interprétée et utilisée politiquement par l'une des parties".
Mandaté pour favoriser un échange entre 500 rebelles et 45 otages dont trois Américains et la Franco-Colombienne Ingrid Betancourt, le dirigeant vénézuélien a souligné qu'une rencontre avec le chef de FARC, Manuel Marulanda restait "à l'agenda", en admettant qu'il fallait encore "savoir où, quand et comment".
Quant au président colombien Alvaro Uribe, il a déclaré jeudi soir "tout ignorer" de cette réunion.
Egalement présente à Caracas, la médiatrice Piedad Cordoba, une sénatrice colombienne d'opposition et proche de M. Chavez, a affirmé qu'Ingrid Betancourt était "vivante".
"Selon ce que je sais, tous les otages sont vivantes ou vivants", a-t-elle souligné. Une information confirmée par le "commandant Marquez", l'émissaire du secrétariat des Forces armées révolutionnaires de Colombie (FARC), instance dirigeante de la guérilla marxiste.
De son côté, le haut commissaire du gouvernement colombien pour la paix, Luis Carlos Restrepo, a indiqué que le choix avait été fait "d'écarter les médias de ces négociations et de les mener via des canaux internes".
"Gérer cette question par le biais des médias est très risqué et nous expose à des échecs", a ajouté M. Restrepo: "généralement lorsque les moyens de communication font beaucoup de bruit, il ne se passe rien alors qu'à l'inverse quand les négociations progressent les médias savent très peu de choses".
Pendant ce temps, le président Chavez donne quelques informations avec parcimonie, tout en gardant le secret sur le lieu où se déroulent les négociations.
Auparavant, il avait évoqué un premier entretien mardi avec l'émissaire du chef des FARC Manuel Marulanda. Enigmatique, il s'était borné à annoncer de nouvelles réunions "afin de trouver une solution", avant de glisser : "mais ce n'est pas facile".
Ces premières réunions sont "importantes", écrit l'hebdomadaire communiste colombien Voz, car elles démontrent l'accord des FARC pour négocier avec ces médiateurs. Mais "il ne faut pas attendre tout de suite l'adoption de grandes décisions", souligne Voz.
Des membres de familles d'otages qui ont requis l'anonymat estiment que l'opacité entourant ces entretiens "est souhaitable car dans le cas contraire des obstacles auraient immédiatement été dressés comme cela s'est déjà déroulé dans le passé".
Lors d'une rencontre le 12 octobre dans le nord de la Colombie, les présidents Alvaro Uribe et Hugo Chavez s'étaient engagés à négocier dans la discrétion et non plus par voie de presse et à se tenir informés mutuellement.
Toutefois, M. Uribe affirme ne pas avoir été tenu au courant à ce stade des entretiens. Or M. Restrepo soutenait encore jeudi que "le gouvernement colombien doit être le premier à connaître ce qui est accordé et les résultats".
L'analyste Carlos José Herrera, directeur de la chaire de "résolutions des conflits" à l'Université jésuite Javeriana, considère qu'il s'agit "d'une méthode quasi-parfaite pour réaliser cette négociation". "C'est l'unique option sensée car la moindre déclaration publique sera interprétée et utilisée politiquement par l'une des parties".
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