Les étudiants de l’université de Provence (Aix-Marseille I) ont voté à l’unanimité le principe de la grève avec 236 voix pour et 16 voix contre.
Réunis en assemblée générale hier midi à la Faculté Saint-Charles, plus de 600 étudiants ont débattu trois heures durant de la LRU, de la mobilisation étudiante au site Schuman à Aix-en-Provence et du mouvement de grève étudiant national.
Les organisations syndicales et politiques étudiantes étaient présentes. Le syndicat CGT des personnels d’université a appelé les syndicats étudiants à se réunir aujourd’hui en intersyndicale.
Des étudiants du Comité d’action de la faculté de lettres et de sciences humaines d’Aix-en-Provence étaient venus apporter leur soutien aux étudiants marseillais et partager leur expérience.
Fabien Marion, étudiant en histoire contemporaine, membre de l’UEC (Union des étudiants communistes), a rappelé « la détermination » du mouvement étudiant aixois qui exige « la fin de la répression contre les mouvements étudiants, la réouverture du site Schuman, l’abrogation de la loi Pécresse ».
Le président de l’université Aix-Marseille I avait envoyé les forces de l’ordre déloger les étudiants qui occupaient le site Schuman à Aix-en-Provence depuis mercredi. Vendredi, vers 21h20, les CRS ont évacué le site, fermé « jusqu’à nouvel ordre », avait annoncé samedi le président Jean-Paul Caverni. Une première dans l’histoire de cette faculté.
Benjamin Tubiana, responsable régional du syndicat étudiant Unef, tient à « insister sur la pénurie budgétaire de l’université en France qui doit être au cœur de la question tout autant que l’abrogation de la loi Pécresse sur l’autofinancement des universités ».
Après trois heures de débats, les étudiants de Saint-Charles ont appelé à une journée de mobilisation pour la défense du service public, mercredi 14 novembre. Un appel à rejoindre la manifestation du 20 novembre a également été lancé.
Réunis en assemblée générale hier midi à la Faculté Saint-Charles, plus de 600 étudiants ont débattu trois heures durant de la LRU, de la mobilisation étudiante au site Schuman à Aix-en-Provence et du mouvement de grève étudiant national.
Les organisations syndicales et politiques étudiantes étaient présentes. Le syndicat CGT des personnels d’université a appelé les syndicats étudiants à se réunir aujourd’hui en intersyndicale.
Des étudiants du Comité d’action de la faculté de lettres et de sciences humaines d’Aix-en-Provence étaient venus apporter leur soutien aux étudiants marseillais et partager leur expérience.
Fabien Marion, étudiant en histoire contemporaine, membre de l’UEC (Union des étudiants communistes), a rappelé « la détermination » du mouvement étudiant aixois qui exige « la fin de la répression contre les mouvements étudiants, la réouverture du site Schuman, l’abrogation de la loi Pécresse ».
Le président de l’université Aix-Marseille I avait envoyé les forces de l’ordre déloger les étudiants qui occupaient le site Schuman à Aix-en-Provence depuis mercredi. Vendredi, vers 21h20, les CRS ont évacué le site, fermé « jusqu’à nouvel ordre », avait annoncé samedi le président Jean-Paul Caverni. Une première dans l’histoire de cette faculté.
Benjamin Tubiana, responsable régional du syndicat étudiant Unef, tient à « insister sur la pénurie budgétaire de l’université en France qui doit être au cœur de la question tout autant que l’abrogation de la loi Pécresse sur l’autofinancement des universités ».
Après trois heures de débats, les étudiants de Saint-Charles ont appelé à une journée de mobilisation pour la défense du service public, mercredi 14 novembre. Un appel à rejoindre la manifestation du 20 novembre a également été lancé.